Guerre en Ukraine: l’émissaire américain Steve Witkoff annonce une réunion avec la Russie

« Une équipe va se rendre en Arabie saoudite, menée par notre conseiller à la sécurité nationale (Mike Waltz) et notre secrétaire d’Etat (Marco Rubio) », a annoncé Steve Witkoff, pour discuter sur la situation en Ukraine.

L’émissaire spécial américain Steve Witkoff a déclaré mardi 18 mars que des pourparlers avec la Russie à propos de la guerre en Ukraine auraient lieu dimanche dans la ville saoudienne de Djeddah, dans le sillage d’un entretien téléphonique entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

Donald Trump et Vladimir Poutine sont convenus dans la journée d’une trêve de 30 jours entre la Russie et l’Ukraine limitée aux sites énergétiques, alors que Washington proposait une trêve complète de la même durée – un plan accepté la semaine dernière par Kyiv lors d’une rencontre entre représentants de haut rang américains et ukrainiens.

Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré à la suite de cet entretien que son pays était disposé à respecter un tel accord, tout en appelant la communauté internationale à maintenir la pression sur Moscou pour qu’il ne traîne pas les pieds dans la conclusion d’un accord plus large.

« Une équipe va se rendre en Arabie saoudite »

« Tout se joue dans les détails », a déclaré Steve Witkoff, émissaire de la Maison blanche pour le Proche-Orient mais impliqué également dans les discussions sur l’Ukraine, dans un entretien sur la chaîne de télévision Fox News.

« Une équipe va se rendre en Arabie saoudite, menée par notre conseiller à la sécurité nationale (Mike Waltz) et notre secrétaire d’État (Marco Rubio) », a-t-il ajouté.

Washington et Moscou ont rouvert le mois dernier un dialogue bilatéral à la suite d’un précédent entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

I.H avec agences avec AFP

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Lousiane: un condamné exécuté pour la première fois par inhalation

Il s’agit de la première exécution prévue aux États-Unis cette semaine: une autre suivra mercredi en Arizona et deux jeudi en Floride et en Oklahoma. Ces trois exécutions se feront par injection létale.

Un condamné à la peine capitale dans l’État américain de Louisiane a été exécuté mardi 18 mars au soir par inhalation d’azote, une méthode jusqu’alors utilisée uniquement par l’Alabama voisin et comparée par des experts de l’ONU à une forme de « torture ».

L’exécution de Jessie Hoffman, 46 ans, condamné pour l’enlèvement, le viol et le meurtre de Mary Elliot en 1996, est la première en Louisiane après une interruption de 15 ans.

Elle a été annoncée dans la soirée par deux de ses avocates dans des communiqués publiés par les médias locaux mais pas dans l’immédiat par les autorités de Louisiane.

« L’État est parvenu à l’exécuter en édictant un nouveau protocole et en fixant des dates d’exécution pour empêcher un examen judiciaire attentif et en entourant le processus de secret », a déploré l’une des avocates, Cecelia Kappel.

Six autres exécutions réalisées depuis le début de l’année

Il s’agit de la première exécution prévue aux États-Unis cette semaine: une autre suivra mercredi en Arizona (sud-ouest) et deux jeudi en Floride et en Oklahoma (sud). Ces trois exécutions se feront par injection létale.

Pourquoi la récente exécution d’un prisonnier aux États-Unis fait-elle polémique?

Six autres exécutions ont été réalisées dans le pays depuis le début de l’année, toutes par injection létale, sauf une en Alabama par inhalation d’azote, et une par peloton d’exécution en Caroline du Sud (sud-est), une première aux Etats-Unis depuis 2010.

Un tribunal fédéral avait suspendu la semaine dernière l’exécution prévue de Jessie Hoffman au motif que le recours à l’inhalation d’azote violerait l’interdiction par le Huitième amendement de la Constitution de tout « châtiment cruel et inhabituel », en raison des souffrances psychologiques qu’elle pourrait provoquer. Le condamné demandait à être mis à mort par peloton d’exécution.

Mais une cour d’appel ultraconservatrice a ensuite annulé cette suspension, considérant que le peloton d’exécution serait « plus douloureux que l’inhalation d’azote » et que « toute méthode d’exécution implique nécessairement un degré de terreur psychologique ».

La peine de mort abolie dans 23 des 50 États américains

En conséquence, les avocats de Jessie Hoffman ont saisi la Cour suprême des États-Unis, invoquant à la fois ce motif et le fait que ce mode d’exécution l’empêcherait de pratiquer la méditation par respiration requise par sa foi bouddhiste.

Ils demandaient un sursis à exécution le temps que la Cour se prononce sur le fond. Par cinq voix contre quatre, la Cour à majorité conservatrice a autorisé mardi sa mise à mort.

L’exécution le 25 janvier 2024 de Kenneth Smith en Alabama par inhalation d’azote, une première mondiale, avait soulevé une vague d’indignation. Trois autres ont eu lieu depuis dans cet État.

La peine de mort a été abolie dans 23 des 50 États américains. Six autres (Arizona, Californie, Ohio, Oregon, Pennsylvanie, et Tennessee) observent un moratoire des exécutions sur décision de leur gouverneur.

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En RDC, la mine de coltan de Rubaya condense les problèmes de la région

La mine de coltan de Rubaya constitue la preuve à charge la plus accablante contre le Rwanda, accusé de s’approprier illégalement les richesses minérales de son voisin. Les ressources naturelles présentes en République démocratique du Congo (RDC), « pays continent » grand comme l’Europe, font, depuis des années, surtout le bonheur des autres. Au XXe siècle, le caoutchouc et le cuivre ont enrichi les entreprises du colon belge. A l’ère numérique et du tout-électrique, les sociétés chinoises ont fait main basse sur le cobalt, le lithium et autres terres rares.

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Mais, à Rubaya, située aux confins orientaux de la RDC, il n’est pas tant question de contrats commerciaux parfois léonins. Ici, on est en zone de guerre ouverte depuis novembre 2021. Celle à laquelle se livrent le Rwanda et la RDC dans une région soumise à la loi des groupes armés qui prospèrent dans l’espace laissé vacant par un Etat fantôme. Là, Rubaya change de mains au son des mitraillettes.

Fin avril 2024, le Rwanda s’est emparé de cette mine qui produirait de 20 % à 30 % du coltan (composé de colombite et de tantalite) mondial. « Je ne dis pas que les Rwandais nous font la guerre pour nos minerais, mais on ne fait pas la guerre au Nord-Kivu sans s’intéresser à ses richesses », avance pudiquement Yvette Mwanza, présidente de la chambre des mines au sein du conseil provincial de la Fédération des entreprises du Congo, le Medef congolais.

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