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Londres va imposer à toute personne travaillant pour l’Etat russe de s’enregistrer auprès du gouvernement

Toute personne travaillant pour l’Etat russe au Royaume-Uni devra désormais s’enregistrer dans le cadre d’un système de surveillance des « influences étrangères », qui entrera en vigueur le 1er juillet, faute de quoi elle encourra une peine de prison, a annoncé, mardi, le secrétaire d’Etat à la sécurité britannique.

Chaque individu « exerçant une activité dans le cadre d’un accord » avec certains organes de l’Etat russe devra figurer sur le Foreign Influence Registration Scheme (FIRS), a déclaré Dan Jarvis devant les députés, à l’instar des personnes travaillant pour le compte de l’Etat iranien.

Le système est présenté comme un outil au service de la sécurité nationale au Royaume-Uni, qui entend lutter contre les influences étrangères. La Russie va être placée au niveau le plus strict du FIRS. « La Russie représente une menace grave pour la sécurité nationale », a ajouté Dan Jarvis. « Ces dernières années, la Russie a mené une politique de plus en plus hostile à l’égard du Royaume-Uni et de ses intérêts : harcèlement des diplomates (…), ingérences malveillantes et cyberopérations, recrutement d’espions pour commettre des incendies criminels et des sabotages sur le sol britannique », a énuméré le chef de la diplomatie, David Lammy, cité dans un communiqué.

Concrètement, Londres demandera aux personnes liées aux « composantes de l’Etat russe, y compris son président, son Parlement, tous les ministères russes et leurs agences, ainsi que les services de renseignement » de se déclarer si elles sont présentes sur le sol britannique.

Outre les forces armées, de police ou les représentants du système judiciaire, seront aussi concernées les personnes en lien avec « plusieurs partis politiques contrôlés par la Russie, dont Russie Unie », qui est celui du président Vladimir Poutine.

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Paris: l’évacuation des quais de jeunes migrants « peut avoir lieu », selon la préfecture

La préfecture de police de Paris a indiqué que l’évacuation de jeunes migrants installés sous des tentes sur les quais de la capitale depuis leur expulsion de la Gaîté lyrique « peut avoir lieu ».

L’évacuation de jeunes migrants installés sous des tentes sur les quais de la capitale depuis leur expulsion de la Gaîté lyrique « peut avoir lieu », a assuré la préfecture de police de Paris à l’AFP dimanche, après une décision du tribunal administratif.

« Nous sommes confirmés et l’évacuation peut avoir lieu », a expliqué la préfecture de police à l’AFP.

« Le juge mentionne que l’installation de tentes sur les quais de Seine constitue par elle-même un risque pour la sécurité de leurs occupants comme des passants et que les conclusions présentées contre le préfet de police tendant à l’évaluation de vulnérabilité sont mal dirigées alors qu’au demeurant la PRIF (préfecture d’Île-de-France, NDLR) a prévu un dispositif lors de l’évacuation de la Gaîté lyrique », a-t-elle poursuivi.

« Occupation illicite »

Le 18 mars, les forces de l’ordre étaient intervenues à la Gaîté lyrique, une salle de spectacle municipale occupée pendant trois mois par de jeunes migrants – jusqu’à 450 environ – qui réclamaient un hébergement et affirmaient être des mineurs devant être reconnus comme tels. Une minorité contestée par la mairie et la préfecture de région. Ils s’étaient alors déplacés vers les quais de Seine, au niveau de l’île Saint-Louis.

Dans un arrêté mercredi, le préfet de police de Paris Laurent Nunez soulignait que « plus de 250 personnes et près de 140 tentes » étaient « installées illégalement », une « occupation illicite » qui comportait « des risques avérés pour la salubrité publique et la santé des occupants ».

Un recours contre leur évacuation avait été déposé en fin de semaine. Dans sa décision, rendue samedi et consultée par l’AFP, le tribunal administratif de Paris a rejeté ce recours, estimant que « l’installation de tentes sur les quais de Seine constitue par elle-même un risque pour la sécurité de leurs occupants comme des passants » et que l’évacuation « ne peut être regardée comme ayant porté une atteinte grave et manifestement illégale à l’une des libertés invoquées par les requérants ».

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Alpes-de-Haute-Provence: vigilance avalanches avec risque marqué sur le massif du Haut-Verdon

Météo-France a placé le département des Alpes-de-Haute-Provence en vigilance avalanches pour la journée du lundi 31 mars.

Le département des Alpes-de-Haute-Provence est placé en vigilance avalanche pour la journée du lundi 31 mars.

Compte tenu du temps printanier, très ensoleillé avec des températures élevées, la vigilance est classée de niveau 3 sur 5, soit de risque marqué, sur le massif du Haut-Verdon.

Pas de ski ni de randonnée hors-piste

« Le risque d’avalanches sera marqué au soleil, le détachement d’une plaque de neige
pourrait être provoqué par le passage d’un skieur ou randonneur », alerte la préfecture du département.

La préfecture appelle à « ne pas pratiquer le ski ou la randonnée hors-piste ». Dans le cas où certains souhaiteraient tout de même aller à l’encontre des recommandations, il est à minima conseillé de se munir « d’un DVA (Détecteur de Victimes d’Avalanche), d’un réflecteur, d’une pelle et d’une sonde individuelle ».

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La vie des dissidents hongkongais réfugiés au Royaume-Uni, où ils sont surveillés et harcelés par le régime chinois

Perchée sur l’estrade, Chloe Cheung s’agrippe à son courage et à son iPhone rose. Sa voix tremble. Pékin veut sa capture et elle est « terrifiée ». A Londres, au pied de la Royal Mint Court, une immense bâtisse de pierre blanche, où doit s’installer la diplomatie chinoise, la jeune militante hongkongaise de 20 ans s’époumone : « Cette méga-ambassade est une menace, une expansion du PCC [Parti communiste chinois] sur le sol britannique. Nous devons résister ! »

Samedi 8 février, à Londres, sous un crachin glacial, plusieurs milliers de manifestants, souvent masqués pour ne pas être reconnus, l’encouragent aux cris rageurs de « Free Hongkong ! ». Des policiers vêtus de gilets fluo peinent à contenir la foule, rassemblée pour protester contre l’ouverture d’une nouvelle ambassade chinoise au centre de la capitale britannique, sur les trois étages de la Royal Mint Court.

Construit en 1809 sur les ruines d’une abbaye et d’un cimetière, à proximité du mythique Tower Bridge, le beau bâtiment à colonnade a longtemps fait la fierté du Royaume-Uni : jusqu’à sa fermeture, dans les années 1970, on y fabriquait les pièces de monnaie britanniques. En décrépitude depuis, la propriété a été rachetée, en 2018, par la Chine pour y loger ses diplomates, à l’étroit dans leurs bureaux du quartier londonien de Marylebone.

La Royal Mint Court, à Londres, où la Chine prévoit d’installer sa nouvelle ambassade, en février 2025. TOM JAMIESON POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

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