Skip to content

L’essentiel du jour, rien que pour vous.

Les Etats-Unis lèvent leurs sanctions contre le chef de cabinet de Viktor Orban

Antal Rogan, chef de cabinet du premier ministre hongrois, Viktor Orban, au Parlement, à Budapest, le 26 février 2024. BERNADETT SZABO / REUTERS

Les Etats-Unis ont annoncé, mardi 15 avril, qu’ils levaient leurs sanctions visant un proche de Victor Orban, le premier ministre hongrois, signe des relations étroites entre la Hongrie et l’administration Trump, selon un communiqué du département d’Etat américain. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a fait part de la décision de retirer Antal Rogan de sa liste noire lors d’un appel à son homologue hongrois, Peter Szijjarto, « notant que le maintien de cette désignation était incompatible avec les intérêts de la politique étrangère des Etats-Unis ». Le premier ministre hongrois est un des rares dirigeants européens proches de Donald Trump.

La précédente administration de Joe Biden avait imposé au début de janvier des sanctions économiques à l’encontre du chef de cabinet du premier ministre hongrois « pour son implication dans la corruption ». Antal Rogan, qui contrôle les services de renseignement et de communication, était accusé d’avoir « orchestré des systèmes de corruption pour contrôler des secteurs stratégiques de l’économie hongroise et en détourner les recettes à son profit et à celui des fidèles de son parti politique », avait alors affirmé le département du Trésor.

Cette levée des sanctions est « le signe clair que le vent a tourné à Washington », a réagi M. Szijjarto, cité par le porte-parole du gouvernement, Zoltan Kovacs, sur X. La décision initiale était selon lui le fruit d’une « pure vengeance politique de la part d’un ambassadeur américain frustré », et le président américain Donald Trump « répare cette injustice ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Hongrie, le départ sous les quolibets de l’ambassadeur américain

La « corruption systémique » dénoncée par l’ancienne administration

Le diplomate David Pressman, en poste en Hongrie de 2022 jusqu’au début de 2025, dénonçait régulièrement « la corruption systémique » et les atteintes à la liberté d’expression ainsi qu’aux droits humains, notamment à l’égard des personnes LGBT+.

Le pays d’Europe centrale de 9,6 millions d’habitants figure au dernier rang du classement de l’ONG Transparency International parmi les 27 Etats membres de l’UE, des soupçons de détournement lui ayant valu le gel de milliards d’euros de fonds européens. Depuis le retour au pouvoir, en 2010, de Viktor Orban, le dirigeant nationaliste a par ailleurs progressivement mis au pas les contre-pouvoirs, qu’il s’agisse des médias ou de la justice.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Hongrie renonce à mettre son veto à la reconduction des sanctions européennes contre la Russie

Le Monde avec AFP

Source

No comment yet, add your voice below!


Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Initiales logo Exotik Garden
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.