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A Marseille, au meeting du Rassemblement national : « Plus on tape sur Marine, plus on se resserre »

« Sauvons la démocratie, soutenons Marine. » Tendue à bout de bras par deux jeunes militants, la banderole sert de toile de fond à la scène du Florida Palace. Samedi 5 avril, cette grande salle des quartiers est de Marseille, connue pour abriter soirées zouk et fêtes communautaires, accueille le meeting organisé en urgence par la fédération des Bouches-du-Rhône du Rassemblement national (RN). La première mobilisation officielle d’un week-end durant lequel le parti lepéniste compte faire la démonstration de sa force populaire. Et afficher son mécontentement, moins d’une semaine après la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics à quatre ans de prison, dont deux fermes, et à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire.

Franck Allisio, député et leader de la fédération RN des Bouches-du-Rhône, au Florida Palace, à Marseille, le 5 avril 2025. OLIVIER MONGE « POUR LE MONDE »

« C’est une répétition générale avant la manifestation de dimanche [6 avril] à Paris. Nos militants nous ont sollicités pour qu’on organise quelque chose ici. Ils n’ont pas tous les moyens de se payer le train pour monter dans la capitale », explique Franck Allisio, député de la 12e circonscription et leader de la fédération des Bouches-du-Rhône du RN. Dans le Var, le Vaucluse ou le département bucco-rhodanien, pourtant places fortes du parti, aucun bus ne ralliera Paris. « C’était trop court. Quelques voitures vont partir tôt demain », assure le parlementaire. Lui-même, comme d’autres députés, prendra le train pour soutenir celle dont il est un des conseillers politiques.

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Au Florida Palace, le meeting tarde à débuter. A l’entrée, ça bouchonne, en raison d’un contrôle resserré des participants. Sur le site Internet de la fédération, 20 000 personnes se sont inscrites. Un chiffre délirant derrière lequel les organisateurs voient « une offensive de l’extrême gauche ». « Ça a commencé jeudi. La plupart des réservations étaient signées ACAB [all cops are bastards, “tous les flics sont des salauds”, un slogan antipolice] », soupire Franck Allisio. Au même moment, sur la place Castellane, à quelques kilomètres, 200 personnes, selon la préfecture de police, manifestent à l’appel d’organisations antifascistes « contre les rassemblements RN ».

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