Comment des Russes échappent aux sanctions et obtiennent la « citoyenneté européenne » grâce à des faux papiers roumains

Un policier des frontières roumain sur les rives de la Tisza, à la frontière avec l’Ukraine, près du poste-frontière de Sighetu Marmatiei (Roumanie), le 17 mai 2024. DANIEL MIHAILESCU/AFP

La tendance semble inexorable : en Roumanie, les villages se vident de leurs habitants, alors qu’entre 4 millions et 5 millions de citoyens ont quitté le pays depuis la chute du communisme, en 1989. Pourtant, la petite commune de Varfu Campului a curieusement vu sa population doubler en l’espace d’une décennie, passant de 3 420 habitants, en 2011, à plus de 7 000, en 2021. Dans cette bourgade du nord du pays, proche de l’Ukraine, près de 10 000 personnes étaient inscrites sur les listes électorales en 2024, mais certains bureaux de vote n’ont enregistré que 2 % de participation aux élections municipales organisées en juin de la même année. De quoi éveiller les soupçons des autorités.

En novembre 2024, plusieurs dizaines de perquisitions ont mis au jour la supercherie : pas d’économie florissante ou de baby-boom, mais près de 10 000 citoyens de Moldavie, d’Ukraine et de Russie ont obtenu des papiers d’identité roumains de manière frauduleuse, avec établissement d’un domicile fictif à Varfu Campului, parfois sans l’accord préalable des propriétaires. Desfaux documents, en échange de pots-de-vin, auraient été établis depuis des années par desfonctionnaires de deux bureaux d’état civil, avec la complicité d’habitants.

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Israël annonce avoir tué un combattant d’une unité d’élite iranienne dans une frappe au Liban

Un combattant iranien a été tué, selon l’armée israélienne, dans une frappe au Liban. Celui-ci, serait membre de la Force Qods, branche des opérations extérieures des Gardiens de la révolution iraniens.

L’armée israélienne a annoncé avoir tué ce jeudi 25 décembre au Liban un « terroriste » de la Force Qods, branche des opérations extérieures des Gardiens de la révolution iraniens, l’accusant de planifier des attaques « depuis la Syrie et le Liban ».

Hussein Mahmoud Marchad al-Jawhari a joué un rôle « central dans l’unité opérationnelle de la Force Qods -unité 840- et était impliqué ces dernières années dans la planification (…) d’attaques terroristes contre l’État d’Israël, depuis la Syrie et le Liban », selon un communiqué de l’armée.

L’attaque sanglante du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre dévastatrice qui a suivi dans la bande de Gaza ont provoqué plusieurs soubresauts au Moyen-Orient.

Une frappe israélienne sur le nord-est Liban

Un deuxième front s’était rapidement ouvert dans le nord d’Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui ont dégénéré à l’automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Malgré un fragile cessez-le-feu observé depuis novembre 2024 entre les deux belligérants, l’armée israélienne continue de mener régulièrement des frappes sur le territoire libanais, disant viser le Hezbollah.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l’Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d’une ampleur inédite d’Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Plus tôt jeudi, les autorités libanaises avaient rapporté la mort de deux personnes qui n’étaient pas identifiées dans une frappe israélienne sur le nord-est du pays, près de la frontière syrienne.

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Les sanctions internationales font de l’effet: la Russie reconnaît qu’elle n’arrive pas à atteindre ses objectifs de production d’énergie

Le vice-Premier ministre russe a reconnu ce jeudi que l’objectif de production de gaz naturel liquéfié du pays devrait être reporté de quelques années. La faute aux sanctions qui touchent son pays depuis l’invasion de l’Ukraine.

Le gouvernement russe a admis ce jeudi 25 décembre un contre-temps majeur. Comme le rapporte Bloomberg, sur une chaîne de télévision d’État, Alexandre Novak, le vice-Premier ministre, a admis que les sanctions qui touchent le pays retardaient son ambition de production de gaz naturel liquéfié.

« Notre objectif est d’atteindre une production de 100 millions de tonnes de GNL par an. Il est clair qu’en raison des sanctions, la réalisation de cet objectif sera retardée de quelques années. »

En 2025, le pays ne devrait produire que 34,7 millions de tonnes, loin derrière les prévisions de son plan de croissance. Et encore plus de la centaine de tonnes, qui devait initialement être atteinte d’ici 2030, pour lui permettre de produire 20% du GNL mondial, contre 8% actuellement.

L’UE interdira les importations russes en 2027

Ces contretemps sont la conséquence des nombreuses sanctions énergétiques qui touchent la Russie depuis son invasion de l’Ukraine. Les États-Unis mais aussi l’Union européenne ont drastiquement réduit leurs importations de gaz russe pour ne pas financer la guerre. Bruxelles a même prévu d’interdire les importations de GNL russe à partir du 1er janvier 2027.

Seule la Chine ne reconnaît pas ses restrictions occidentales et a poursuivi ses importations. Le mois dernier, la Russie est même devenue son premier fournisseur en GNL, devant l’Australie. Mais sur ce marché aussi, elle connaît des difficultés. Son projet Arctic LNG 2, dont la production a débuté en décembre 2023, a déjà pris du retard et n’a livré qu’une cargaison, en août dernier. Un autre site, à Mourmansk, qui devrait devenir la plus grande usine de GNL du pays, est elle aussi confrontée à des retards.

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La cyberattaque visant La Poste « a baissé en intensité » mais « se poursuit », juste avant Noël

L’enseigne de La Poste, à Paris, le 23 août 2025. BERTRAND COMBALDIEU / AP

Le ministre de l’économie, Roland Lescure, a affirmé, mardi 23 décembre, sur BFM-TV/RMC que la cyberattaque qui a touché lundi La Poste et ses services en ligne de suivi de courrier et de banque a « baissé en intensité » mais « se poursuit ». La Poste a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que l’« attaque [était] toujours en cours ».

« Aucune donnée personnelle n’a été aspirée », a par ailleurs déclaré Roland Lescure. « Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est, mais le colis, lui, est en train d’arriver », a-t-il assuré, expliquant : « La priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël. » Les postiers « mettent les bouchées doubles pour y arriver et ils me disent que oui, ils vont y arriver ».

Le groupe La Poste a confirmé être victime lundi d’une attaque informatique rendant inaccessibles ses services en ligne et perturbant la distribution des colis et des courriers, qui reste toutefois « assurée à ce stade ». La cyberattaque intervient au début de la semaine des fêtes de Noël, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l’année, La Poste trie et distribue 180 millions de colis.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Poste victime d’une cyberattaque juste avant Noël

Recrudescence des attaques à Noël

Cette attaque informatique pardéni de service consiste à surcharger des sites Internet et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu’ils ne soient plus accessibles. « Concernant La Banque postale, les paiements en ligne restent possibles avec une authentification par SMS », a précisé le groupe, assurant qu’il « n’y a strictement aucun impact sur les données » des clients. « Les opérations bancaires peuvent être également faites en bureau de poste ainsi que les retraits d’espèces aux distributeurs automatiques de billets », selon le groupe.

« La période de fin d’année connaît toujours une recrudescence de cyberattaques, mais habituellement ce sont plutôt des cyberattaques qui visent les particuliers », a souligné Gérôme Billois, expert en cybersécurité de la société Wavestone.

Cette fin d’année a ainsi vu, outre l’attaque contre La Poste, des cyberattaques contre les ministères de l’intérieur et des sports.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Ce que l’on sait du piratage du ministère de l’intérieur

Le Monde avec AFP

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Le plan « grand froid » est déclenché dans une partie du pays


Le plan « grand froid » est déclenché dans une partie du pays{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

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« Pendant des années, je me suis limitée à pratiquer la danse des derviches, en essayant de me persuader que l’islam ne m’intéressait pas » : la conversion au soufisme d’Annika

Annika sur son tapis de prière et avec son misbaha (chapelet musulman), à Pluvigner (Morbihan), le 21 novembre 2025. ALINE DESCHAMPS POUR « LE MONDE »

« Je suis en quête de vérité depuis longtemps. J’ai grandi dans une famille protestante, mais, bien que je sois baptisée et confirmée, les églises luthériennes, très austères, ne m’ont jamais vraiment touchée. Comme beaucoup de Norvégiens, je trouvais Dieu dans la nature davantage qu’au temple. Au fond de moi, je ressentais un mal-être, un manque et un appel vers une existence plus mystique. Je recherchais la vraie liberté.

Quand j’étais jeune adulte, cette quête a pris la voie de la thérapie transpersonnelle. J’ai commencé à pratiquer le yoga et la méditation. Il se trouve que mon psychothérapeute était aussi un guide spirituel. Il avait été moine bouddhiste zen, et j’ai d’ailleurs aimé découvrir les enseignements de cette tradition avec bonheur. A l’époque, j’étais dans un cheminement spirituel sans rattachement : je me nourrissais de ce qui me parlait dans les différents courants religieux, entre christianisme, bouddhisme, hindouisme, tantrisme…

Un jour de 2001, lors d’une retraite de jeûne et de méditation, mon thérapeute a mis de la musique et m’a proposé de m’initier à la danse des derviches tourneurs. Cette pratique issue du soufisme – la veine mystique de la religion musulmane – a été inspirée par le grand poète Rûmi, qui a vécu en Anatolie [actuelle Turquie] au XIIIe siècle. C’est une forme de prière active qui vise à permettre la communion avec Dieu. Pendant le tournoiement, la main droite, levée vers le ciel, recueille la grâce divine, que le derviche transmet à la terre par la main gauche, tournée vers le sol.

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« Chérir les valeurs de compassion et de réconciliation »: le roi Charles III a prononcé son traditionnel discours de Noël

À 77 ans, le monarque britannique a prononcé son discours de Noël au Royaume-Uni et au Commonwealth depuis l’abbaye de Westminster, à Londres, dans un message pré-enregistré.

C’est une tradition britannique à laquelle il ne peut se soustraire. Charles III s’est exprimé lors d’un discours de Noël au Royaume-Uni et au Commonwealth, depuis l’abbaye de Westminster, à Londres. Une allocution enregistrée et diffusée ce jeudi 25 décembre, dans laquelle le monarque britannique a tenu à faire passer un message de paix et de prière.

Évoquant « des divisions, dans le monde comme dans notre pays », le roi Charles a appelé à « chérir les valeurs de compassion et de réconciliation » dans un monde incertain qui « semble tourner toujours plus vite », lors de son traditionnel discours de Noël jeudi, axé sur le dialogue inter-religieux.

Pour la deuxième année consécutive, le roi s’est adressé à ses sujets hors d’une résidence royale. Il a ouvert son message sur le « moment historique d’unité spirituelle » qu’a représenté sa visite au Vatican en octobre dernier, visite au cours de laquelle il a prié avec le pape Léon XIV, une première depuis le schisme anglican au XVIème siècle.

« Message intemporel »

Cette année du Jubilé de l’Église catholique, célébrée sur le thème « Pèlerins de l’espérance », est le fil conducteur du discours du monarque, gouverneur suprême de l’Eglise d’Angleterre.

« Le mot pèlerinage est moins employé aujourd’hui, mais il a une signification particulière pour notre monde moderne, et surtout à Noël: il s’agit d’avancer vers l’avenir tout en revenant vers le passé pour s’en souvenir et en tirer des leçons », a-t-il déclaré.

Il évoque aussi la transmission de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, l’année qui s’achève ayant été celle du 80e anniversaire de la fin de ce conflit.

« Le courage et le sacrifice de nos militaires, ainsi que la manière dont les communautés se sont rassemblées face à une si grande épreuve, portent pour nous un message intemporel. Ce sont toutes ces valeurs qui ont façonné notre pays et le Commonwealth », poursuit-il.

« Compassion et réconciliation »

Qualifiant l’époque actuelle d' »incertaine », et arguant que le « monde semble tourner toujours plus vite », il estime qu’avec « la grande diversité de nos communautés, nous pouvons trouver la force de faire en sorte que le bien triomphe du mal ».

« Il me semble que nous devons chérir les valeurs de compassion et de réconciliation », explique-t-il, dans une allusion à l’attaque de la synagogue de Manchester, qui a fait deux morts en Angleterre début octobre. Il était allé rencontrer les survivants.

La chute du prince Andrew, le scandaleux frère cadet du roi Charles

« Lorsque je rencontre des personnes de différentes confessions, je trouve extrêmement encourageant d’entendre tout ce que nous avons en commun : un désir partagé de paix et un profond respect pour toute vie », détaille le roi, qui a toujours montré un intérêt poussé pour le dialogue inter-religieux.

Charles a choisi de ne pas évoquer son cancer, dont le traitement va être « réduit » en 2026, ni son frère Andrew, banni de la famille royale à cause de ses liens avec le pédocriminel Jeffrey Epstein, et à qui il a retiré tous ses titres en novembre. Conformément à la tradition, le roi et son épouse, la reine Camilla, retrouvent pour Noël d’autres membres de la famille royale dans la résidence de Sandringham, dans l’est de l’Angleterre.

À la mi-journée jeudi, ils se sont rendus à une messe de Noël dans une église du domaine où photographes et locaux les attendaient de pied ferme. Les princesses Béatrice et Eugenie, filles d’Andrew, étaient présentes, mettant fin à des semaines de spéculations sur leur place au sein de la famille royale. Andrew et Sarah Ferguson, son ex-femme, eux, n’étaient pas présents

« Avec ces mots, je veux vous souhaiter, de tout mon cœur, un Noël pacifique et heureux », conclut Charles III dans son discours.

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Dans l’Hérault, la vigilance rouge pour crues prend fin après une montée des eaux exceptionnelle

Une voiture a été prise dans la crue de l’Hérault, à Agde (Hérault), le 23 décembre 2025. SYLVAIN THOMAS/AFP

Météo-France a abaissé, mercredi 24 décembre, le niveau de vigilance crues de rouge à orange dans l’Hérault, l’absence de précipitations attendue dans la journée devant favoriser la poursuite de la décrue. Dans son bulletin de 10 heures, le prévisionniste a par ailleurs maintenu l’Ardèche et la Drôme en vigilance orange neige-verglas jusqu’à jeudi matin.

Le département de l’Hérault avait été placé en vigilance rouge lundi pour des crues exceptionnelles, notamment sur le fleuve du même nom, en raison de fortes précipitations qui ont provoqué une montée des eaux d’une ampleur inédite depuis plus de trente ans à Agde.

« L’Hérault aval a amorcé sa décrue, cependant les niveaux restent encore hauts avec encore de nombreux axes coupés », précise le dispositif Vigicrues. Sur le secteur d’Agde, la décrue « est lente », précisent les prévisionnistes. Des débordements importants et dommageables vont perdurer, ajoutent-ils.

Près de 1 400 Héraultais sont toujours privés d’électricité, notamment à Palavas-les-Flots, selon le dernier comptage d’Enedis à 8 h 30. « De nombreuses installations électriques étant toujours sous l’eau, les interventions ne pourront reprendre que lorsque la décrue sera suffisamment avancée, afin de garantir la sécurité des équipes et des habitants », explique le gestionnaire du réseau, qui a mobilisé une centaine de salariés.

Lire aussi | En photos : dans l’Hérault, les fortes pluies causent une crue jamais atteinte depuis 1994 à Agde

Pluies verglaçantes

Sur la commune d’Agde, le niveau de l’Hérault a atteint un seuil haut de 3,55 mètres lundi à 20 heures. Il faut remonter à novembre 1994 pour observer à Agde une crue aval similaire, a rapporté la préfecture. A 6 h 30 mercredi, le niveau était redescendu à 3,22 mètres et Vigicrues prévoit un nouveau recul à 3,10 mètres à 10 heures.

En Aveyron, touché par de fortes chutes de neige, quelque 6 500 foyers sont toujours privés d’électricité, principalement dans le centre du département, selon Enedis, mercredi matin.

Une perturbation neigeuse va traverser la région Auvergne-Rhône-Alpes d’est en ouest dans la nuit de mercredi à jeudi et va apporter des chutes de neige en « quantités notables », selon les prévisions de Météo-France.

Les chutes de neige pourraient atteindre 5 centimètres en plaine, davantage sur les hauteurs, rendant la circulation difficile en cette période de fêtes. Des pluies verglaçantes sont également possibles dans le sud des départements concernés.

Lire aussi | Quel temps fait-il pour la saison ? Retrouvez « La Météo du Climat » du jour dans votre ville

Le Monde avec AFP

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« Des gendarmes ont frappé à la porte du cabinet »: 17 médecins réquisitionnés dans les Bouches-du-Rhône pour faire face aux épidémies

Réquisitionnés en raison d’un manque d’effectifs et de la montée des épidémies saisonnières, 17 médecins des Bouches-du-Rhône ont vu leur programme des fêtes de fin d’année totalement chamboulé. Une situation « surprenante » qui a provoqué la colère des professionnels de santé.

De l’incompréhension, de la frustration, mais aussi de la colère. À Martigues, La Ciotat et Aubagne, des médecins voient leur emploi du temps des fêtes de fin d’année, totalement bouleversé par une décision préfectorale.

Face aux épidémies hivernales et à la période de congés de nombreux soignants, la préfecture des Bouches-du-Rhône a réquisitionné 17 professionnels pour la période comprise entre le 25 décembre et le 4 janvier. Une décision prise il y a seulement cinq jours, le vendredi 19 décembre.

« C’est assez surprenant », explique le docteur Jérémie Chaumoitre, responsable du centre médical de La Ciotat, au micro de BFMTV ce jeudi 25 décembre. « Mes médecins ont vu arriver, sur plusieurs jours, des gendarmes qui ont frappé à la porte du cabinet, en pleine consultation, pour leur signifier leur réquisition. »

« L’ordre est arrivé très tardivement… Les médecins ont l’obligation d’assurer leur réquisition. Ils doivent donc modifier leur planning au dernier moment et adapter leur période festive », souffle-t-il.

Un important manque d’effectif

Les arrêtés préfectoraux, diffusés le 19 décembre, expliquent cette décision par « la persistance d’un tableau de garde insuffisant pour assurer la permanence des soins », ce qui « constitue un risque grave pour la santé publique, résultant de l’absence de réponse prolongée aux demandes de soins de premier recours ».

Une situation pourtant loin d’être nouvelle, selon Jérémie Chaumoitre. « L’ARS (Agence régionale de santé) savait depuis plusieurs semaines qu’il existait une problématique de permanence des soins, avec un tableau qui n’était pas totalement pourvu », explique-t-il. « Le délai d’injonction des différentes réquisitions paraît assez court ».

Des médecins réquisitionnés à Noël

L’épidémie de grippe monte en puissance

Contactée par l’AFP, l’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur a expliqué avoir choisi des médecins « non exemptés n’ayant pris aucune ligne de garde sur l’année à venir ».

Elle a rappelé que « le département des Bouches-du-Rhône est l’unique département de la France métropolitaine dont les carences de permanence de soins ambulatoires (PDSA) sont supérieures à 50% ».

Outre « la conjonction de plusieurs facteurs avec la reprise des épidémies virales de type grippe et bronchiolite, conjuguée à la période des congés qui implique la fermeture de certains cabinets médicaux », la région connaît en fin d’année « un afflux touristique », souligne également l’ARS.

« L’année dernière, nous avons connu une épidémie de grippe très compliquée et il n’y a pas eu réquisition. Je ne pense pas que la situation soit plus compliquée aujourd’hui », estime, de son côté, Jérémie Chaumoitre.

Depuis plusieurs semaines, la grippe a gagné toute la métropole. Évaluée à un niveau « modéré », ce mercredi 24 décembre par l’agence de santé publique, l’épidémie gagne en puissance et devrait atteindre son pic en janvier. Lors de la saison 2024-2025, la maladie saisonnière avait fait 17.000 morts.

L’affaire portée en justice

Appelés en priorité pour n’avoir pris « aucune ligne de garde sur l’année à venir », les médecins dénoncent également un manque communication entre les différentes entités.

« Aujourd’hui, ils sont réquisitionnés parce qu’ils n’ont jamais assuré de permanence des soins, mais ils n’en ont pas effectué car le responsable du tableau ne leur a jamais rien demandé! », peste le responsable du centre médical.

Contraints de répondre à l’appel des autorités pour éviter d’éventuelles poursuites judiciaires et assurer la continuité des soins, les médecins ont décidé de porter l’affaire devant le tribunal administratif en janvier.

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