Bruno Retailleau préfère le recours à « une loi spéciale » plutôt qu’un budget qui va « appauvrir les Français »

Dans un entretien au Parisien publié ce samedi 22 novembre, le président des Républicains estime que le Parti socialiste a mis la main sur le gouvernement alors que la France n’a jamais état autant à droite ».

Tout en dénonçant « un hold-up démocratique » du Parti socialiste, le patron des Républicains Bruno Retailleau a affirmé ce samedi 22 novembre qu’il préfère « une loi spéciale » à un budget qui « appauvrit les Français » dans un entretien mis en ligne sur le site du Parisien.

« Il vaut mieux une loi spéciale plutôt qu’un budget qui continuera à déclasser la France et à appauvrir les Français », estime l’ex-ministre de l’Intérieur après le rejet quasi unanime du projet de budget de l’État dans la nuit de vendredi à samedi.

En cas d’absence d’accord sur le budget 2026, le gouvernement peut faire voter une loi spéciale permettant la reconduction pour les premiers mois de l’an prochain du budget actuel. Ce qui permet à l’État de fonctionner et de continuer à lever des impôts.

Promettant que le Sénat, où la droite et le centre ont la majorité, reviendra sur « les folies fiscales de LFI et du Rassemblement national », Bruno Reailleau prévient qu’un « accord en commission mixte paritaire » sera impossible tant que la réforme des retraites sera suspendue.

« Le PS a mis la main sur le gouvernement »

Le Sénat examine actuellement le budget de la Sécurité sociale, détricotant une bonne partie des mesures votées à l’Assemblée nationale. À l’issue du vote sur ce texte mercredi, sept sénateurs et sept députés se retrouveront pour une commission mixe paritaire (CMP) afin de rédiger une mouture de compromis. Mais leurs chances d’y parvenir sont jugées très faibles et le texte devrait repartir pour une deuxième lecture à l’Assemblée.

Bruno Retailleau, qui a retrouvé son siège de sénateur après sa sortie du gouvernement, dénonce un « hold-up démocratique » de la part des socialistes.

« Le PS a mis la main sur le gouvernement alors que la France n’a jamais été autant à droite. Son Premier secrétaire, c’est le Premier ministre », déplore le patron de LR, dont six membres ont choisi de rejoindre l’exécutif malgré la décision du parti de ne pas y participer.

« Olivier Faure décide. Sébastien Lecornu, lui, s’exécute », s’agace-t-il, reprochant au chef du gouvernement de s’être « lié les mains » en renonçant à l’utilisation du 49.3 pour adopter le budget et de les avoir tendues « aux socialistes en leur offrant la suspension de la réforme des retraites et une montagne d’augmentation d’impôts ».

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Morts au travail : un niveau jamais atteint en 2024

Devant des photos de victimes d’accidents du travail, lors d’un rassemblement à Paris, le 4 mars 2023. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Sept cent soixante-quatre : c’est le nombre d’accidents du travail mortels en 2024, selon le « Rapport annuel de l’Assurance-maladie – Risques professionnels », publié mardi 18 novembre. C’est cinq de plus qu’en 2023, qui était déjà une année record. S’y ajoutent 318 victimes d’accidents de trajet (entre domicile et travail notamment) et 215 des suites d’une maladie professionnelle, soit un total de 1 297 personnes.

Des chiffres lourds mais comme chaque année incomplets, puisqu’ils concernent seulement les salariés du privé affiliés au régime général, excluant ainsi la fonction publique, les agriculteurs, les chefs d’entreprise et les microentrepreneurs.

Les deux catégories les plus touchées, au sens de la Caisse nationale d’Assurance-maladie, sont celles regroupant les métiers des transports, de l’eau, du gaz, de l’électricité, du livre et de la communication (178 morts, en hausse de 13 % par rapport à 2023), et le BTP (146 morts, – 2 %). Le secteur de l’alimentation voit son nombre d’accidents mortels s’accroître de 20 % en un an.

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Si plus de la moitié des décès sont la conséquence de malaises sur le lieu de travail, un quart des accidents mortels ont une origine professionnelle identifiée (chutes de hauteur, manutention manuelle…). « Plus de 20 % des décès sont survenus dans l’année qui suit la prise de poste », ajoute le rapport. Vingt-deux décès concernent des salariés de moins de 25 ans, contre 33 en 2023.

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Une conférence de presse lunaire malgré la victoire: l’entraîneur de Caen reste 38 secondes devant les médias et puis s’en va

Pour la première fois depuis un mois et demi, Caen a remporté un match, vendredi soir contre Bourg-en-Bresse. Mais l’entraîneur Maxime d’Ornano est passé en coup de vent en conférence de presse, ne restant que 38 secondes, visiblement agacé.

C’est un petit évènement pour le Stade Malherbe Caen. En s’imposant 1-0 contre Bourg-en-Bresse vendredi soir, le club a décroché sa quatrième victoire de la saison seulement, et la première depuis début octobre. Un résultat qui aurait dû redonner un peu le sourire à l’entraîneur Maxime d’Ornano, sauf qu’il est apparu en conférence de presse très agacé.

Le coach caennais s’est contenté de quelques mots pour analyser la rencontre : « On est contents d’avoir gagné. Pas plus. Une première mi-temps contractée, en deuxième mi-temps on s’est un peu plus lâchés, on marque à la fin, c’est très bien. » Les journalistes sur place ont tenté de comprendre pourquoi Maxime d’Ornano était visiblement en colère.

« On est juste contents d’avoir gagné, c’est tout »

« Qu’est-ce qui vous agace, ce soir? », a demandé l’un d’eux. « Rien, on est juste contents d’avoir gagné, c’est tout. » Relancé, l’entraîneur n’a rien dit de plus: « Je suis juste content qu’on ait gagné », a-t-il conclu, avant de souhaiter bonne soirée et de s’extirper. Au total, la conférence de presse a duré 38 secondes.

Malgré la victoire, le contexte reste tendu à Caen. Le Malherbe Normandy Kop a notamment chanté contre Maxime d’Ornano, en souhaitant sa démission, et des sifflets sont descendus des tribunes après le coup de sifflet final. Ces dernières semaines, marquées par la polémique entre Orelsan et Kylian Mbappé, a aussi remis la lumière sur le club, en difficulté, qui pointe à la neuvième place de National.

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Budget 2026 : ce qu’il faut savoir après le rejet du texte à l’Assemblée nationale

La ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin, lors de la suite de la discussion du projet de loi de finances 2026 (première partie), à l’Assemblée nationale, à Paris, le 21 novembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

L’Assemblée nationale a rejeté à la quasi-unanimité en première lecture le budget de l’Etat pour 2026, dans la nuit de vendredi 21 à samedi 22 novembre, renvoyant tout le texte initial du gouvernement au Sénat, qui s’en saisira la semaine prochaine.

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Un vote contre à la quasi-unanimité

Après des semaines de débats parfois houleux sur la fiscalité du patrimoine, ou sur celle des grandes entreprises, 404 députés ont rejeté la partie concernant les recettes du texte (un député a voté pour, 84 se sont abstenus), emportant ainsi l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie sur les dépenses. Les groupes de gauche et le Rassemblement national (RN) ont voté contre, ceux du camp gouvernemental se sont divisés entre votes contre et abstentions.

Harold Huwart, le député Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) d’Eure-et-Loir, a été le seul à voter pour le texte. « Je veux un budget pour la France. Je ne comprends pas par quelle logique vous arrivez à trouver une majorité sur chaque article et une unanimité contre le texte. (…) C’est inouï, inédit. Heureusement que le ridicule ne tue pas, on aurait 577 morts à déplorer », avait expliqué l’élu centriste avant le vote. L’Assemblée avait déjà rejeté en 2024 le budget de l’Etat, de manière inédite sous la Ve République. Mais c’est une première qu’il le soit avec une telle ampleur.

Dès le début de l’examen du budget, le premier ministre, Sébastien Lecornu, avait annoncé qu’il n’utiliserait pas l’article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption d’un texte sans vote sur celui-ci.

Amélie de Montchalin pointe des mesures « inconstitutionnelles »

Toute la journée de vendredi, les députés avaient considérablement accéléré le rythme d’examen pour éviter d’avoir à siéger ce week-end – les élus avaient jusqu’à dimanche pour terminer l’étude du texte. Si elle a vu, dans le « plus long débat budgétaire » de la Ve République, un « travail utile », la ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin, a aussi déploré un « certain nombre de mesures inconstitutionnelles, irréalistes ou inapplicables ». Sur X, elle a dénoncé l’« attitude cynique » des « extrêmes », se disant cependant « convaincue » de la possibilité d’un compromis.

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Le camp gouvernemental a largement invoqué les mesures votées par les oppositions – « des horreurs économiques », selon le député (Renaissance) de l’Essonne Paul Midy – pour justifier son absence de soutien au texte de l’exécutif. Le premier ministre, Sébastien Lecornu, a, lui, pointé vendredi des « coups tactiques des extrêmes qui rendent la copie insincère ».

Dans le viseur du camp gouvernemental, plusieurs hausses d’impôts, dont un « impôt universel » sur les multinationales censé rapporter 26 milliards d’euros, une hausse du taux de la taxe sur les rachats d’actions, ou une contribution sur les dividendes. Avec elles, le déficit passerait à « 4,1 % » du produit intérieur brut (contre un objectif à 4,7 % dans le texte initial), sans elles, il serait de « 5,3 % », a estimé Amélie de Montchalin, les jugeant « fragiles ».

Le président de la commission des finances, Eric Coquerel (La France insoumise), a rejeté l’argument, estimant que le texte initial, « présenté par un gouvernement comme s’il était majoritaire », était condamné à « déplai[re] à tout le monde ». « Ce texte n’est le texte de personne en totalité, mais chacun doit prendre une part », a rétorqué le président du groupe MoDem, Marc Fesneau. Le député (RN) de la Somme Jean-Philippe Tanguy n’y a vu qu’une « diversion », estimant que le gouvernement fera passer son texte initial, par ordonnances ou par l’usage du 49.3.

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Le Parti socialiste (PS), qui a accepté de ne pas censurer le premier ministre en échange de la suspension de la réforme des retraites et d’un abandon du 49.3, espérait que les débats permettraient d’arracher une mesure de justice fiscale, taxe Zucman ou succédané. Des propositions rejetées. Et la taxe sur les holdings proposée par le gouvernement a été édulcorée à l’initiative de la droite. Au cœur de la nuit, les socialistes avaient obtenu le vote d’un impôt sur la fortune improductive, à l’écriture bancale. Les députés ont aussi adopté une hausse de 2 milliards d’euros de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, un doublement de la taxe sur les géants du numérique, ou encore le plafonnement de certaines niches fiscales, comme le pacte Dutreil.

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Mais « le compte n’y est pas », a lancé le chef des députés socialistes, Boris Vallaud, estimant les « recettes » insuffisantes pour « effacer » des économies sur les politiques publiques. Et Boris Vallaud de dénoncer « l’intransigeance d’une partie du bloc central » et d’appeler Sébastien Lecornu à « interroger l’autorité qui est la sienne » sur ses troupes. Le PS continuera toutefois à « chercher le compromis », a-t-il assuré.

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Et maintenant ?

Le budget risque de ne pas pouvoir être soumis à un vote définitif avant Noël, en raison d’un calendrier surchargé et de désaccords persistants. Le Sénat a notamment acté, jeudi 20 novembre, qu’il ne pourrait pas procéder au vote solennel sur ce budget avant lundi 15 décembre.

Ce calendrier ne laisserait ensuite que quelques jours aux parlementaires des deux Chambres pour s’accorder en commission mixte paritaire (CMP), voire pour entamer une nouvelle lecture du texte à l’Assemblée – sans garantie que cette dernière rassemble une majorité de députés en sa faveur.

Le gouvernement aura alors deux options : déposer une loi spéciale (avant vendredi 19 décembre) pour prolonger le budget actuel de l’Etat sur les premiers mois de l’année 2026 afin de laisser le temps aux parlementaires d’aller au bout de l’examen, ou adopter le budget par ordonnances. Sébastien Lecornu s’est plusieurs fois prononcé contre cette seconde option.

L’hypothèse d’une « loi spéciale » est la « plus probable », a estimé samedi leprésident « insoumis » de la commission des finances de l’Assemblée, Eric Coquerel. Une telle procédure signifie que le Parlement se relancerait en début d’année dans un nouveau débat budgétaire.

Quant au budget de la Sécurité sociale, actuellement examiné au Sénat, il devrait faire l’objet, à la fin de novembre, d’une CMP que personne n’envisage conclusive. Les députés devraient alors procéder à une deuxième lecture, avec le risque de ne pas y parvenir dans les délais constitutionnels fixés à vendredi 12 décembre à minuit.

Le Monde avec AFP

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Mehdi Kessaci : une marche blanche organisée lieu samedi à Marseille, d’autres rassemblements prévus partout en France

Une affiche à Marseille rend hommage à Mehdi Kessaci, vendredi 21 novembre 2025. MANON CRUZ / REUTERS

Plusieurs personnalités politiques, dont la présidente de l’Assemblée nationale et la porte-parole du gouvernement, participeront à la marche blanche prévue samedi 22 novembre à Marseille en hommage à Mehdi Kessaci, le frère du militant Amine Kessaci engagé contre le narcobanditisme, afin d’illustrer par leur présence le soutien de l’Etat et de la nation.

Le jeune homme de 20 ans a été assassiné le 13 novembre par deux hommes à moto. La justice étudie la piste d’« un crime d’intimidation » lié au militantisme de son frère. Ce crime « a profondément choqué tous nos concitoyens », a déclaré sur TF1 la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, qui se rendra à Marseille en compagnie de son collègue Vincent Jeanbrun, ministre de la ville et du logement.

A l’appel de la famille Kessaci, des marches blanches et rassemblements auront lieu partout en France « pour honorer sa mémoire et dire, ensemble, que ces drames doivent cesser ». Des rassemblements sont ainsi prévus à 12 h à Paris et Toulouse, à 13 h à Lyon et Rennes, selon la page Facebook de l’association Conscience d’Amine Kessaci.

Un hommage national et politique à Marseille

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sera également présente « pour affirmer l’unité nationale dans la lutte contre le narcotrafic » selon son entourage. De nombreuses autres personnalités, dont beaucoup issues de la gauche, comme Olivier Faure et Boris Vallaud (PS), Marine Tondelier (les Ecologistes) ou François Ruffin, viendront aussi à Marseille. François-Xavier Bellamy, vice-président délégué des Républicains, représentera LR.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Marseille, l’Etat refuse de voir dans l’assassinat de Mehdi Kessaci un « échec collectif »

Côté RN, pas de personnalité nationale. Le député et candidat à la mairie de Marseille Franck Allisio n’a pas encore dit s’il serait là. Des membres de sa liste seront présents, selon son entourage. Le député LFI des Bouches-du-Rhône et coordinateur national du mouvement Manuel Bompard sera présent samedi et a exhorté à un « changement de doctrine complet », demandant par exemple plus de moyens pour la police judiciaire.

Le Monde avec AFP

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La justice autorise l’un des 100 détenus les plus dangereux de France à une sortie, un syndicat s’indigne

Le syndicat Ufap Unsa Justice dénonce, dans un communiqué envoyé ce samedi 22 novembre, l’autorisation de sortir délivrée à l’un des détenus les plus dangereux de France, emprisonné au quartier de haute-sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil.

« On marche sur la tête. » L’un des 100 détenus les plus dangereux de France, emprisonné au quartier de haute-sécurité d la prison de Vendin-le-Vieil, a obtenu une autorisation de sortir, d’après des sources concordantes à BFMTV, confirmant les informations de RTL.

Cette décision, prise par la chambre d’application des peines de la Cour d’appel de Douai, indique le syndicat Ufap Unsa Justice.

Une autorisation pour trouver du travail

Le détenu a obtenu cette autorisation vendredi 21 novembre, pour une sortie prévue ce lundi. Elle lui a été accordée afin qu’il trouve un travail.

Lorsque ce détenu a fait sa demande, il a reçu un avis défavorable à la fois du chef d’établissement de Vendin-Le-Vieil mais également du parquet de Béthune.

Qu’est ce qu’une prison de haute sécurité où va être incarcéré Mohamed Amra?

Le juge d’application des peines, lui, a néanmoins accordé cette permission de sortir. Le parquet a fait appel de cette décision mais la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Douai a confirmé la décision.

L’Ufap Unsa dénonce « une décision totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires« , dans un communiqué transmis à BFMTV.

Une décision « irrespectueuse »

« Cette permission n’est pas simplement incompréhensible: elle décrédibilise le régime QLCO et expose au grand jour l’absurdité d’un système qui ne sait plus ce qu’il veut », ajoute le syndicat.

Il estime qu’il s’agit d’une décision « irrespectueuse envers celles et ceux qui assurent la sécurité au quotidien ».

Ce quartier de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil, accueille les détenus les plus dangereux de France, notamment issus de la criminalité organisée et qui présentent un risque d’évasion.

Leur contact avec l’extérieur est très limité: le grillage aux fenêtres est triplé, les parloirs sont séparés par une barrière en plexiglas et les unités de vie familiale sont inexistantes.

« On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé, dire publiquement qu’on y incarcère les plus grands narcotrafiquants du pays et voir s’appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement », dénonce le syndicat Ufap-Unsa.

Boris Kharlamoff avec Astrid Bergere

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L’équipe de France de football va retrouver le Stade de France, la FFF ayant trouvé un accord avec GL Events

L’équipe de France de football célèbre sa victoire sur la Croatie, lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des nations, au Stade de France à Saint-Denis, le 23 mars 2025. FRANCK FIFE / AFP

Ces deux dernières années, les Bleus s’étaient habitués à prendre leurs quartiers au Parc des Princes, dans le 16e arrondissement de Paris ou, plus ponctuellement, en région. Mais le Stade de France va redevenir leur résidence principale : un accord a été trouvé entre GL Events, le nouveau concessionnaire de l’enceinte située à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et la Fédération française de football (FFF). Validé par le comité exécutif de l’instance, vendredi 21 novembre, celui-ci devrait être signé dans les prochaines semaines une fois que tous les détails du contrat auront été entérinés.

« C’est une bonne nouvelle pour toutes les parties », se félicite Philippe Diallo, le président de la FFF, qui a mené ces derniers mois d’âpres négociations sur le sujet avec l’entreprise lyonnaise d’événementiel. Faute d’accord jusque-là, l’équipe de France avait accueilli au Parc des Princes ses trois premiers matchs de la saison 2025-2026, contre l’Islande (2-1), l’Azerbaïdjan (3-0) et l’Ukraine (4-0). Plus largement, la sélection emmenée par Didier Deschamps n’a disputé que deux de ses quatorze dernières rencontres à domicile au Stade de France.

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Mehdi Kessaci: retour sur cette journée d’hommage et d’émotion à Marseille


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