Suspension de la réforme des retraites: pour François Ruffin (Debout), « il ne faut pas faire passer ces miettes pour un festin »


Suspension de la réforme des retraites: pour François Ruffin (Debout), « il ne faut pas faire passer ces miettes pour un festin »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

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Logement : l’Assemblée nationale adopte un nouveau statut fiscal pour inciter les particuliers à louer à un prix abordable

L’Assemblée nationale, à Paris, le 12 novembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Les députés ont voté, vendredi 14 novembre, la création d’un dispositif fiscal incitant les particuliers à investir dans le logement locatif abordable, fruit d’un compromis entre des groupes de la gauche, du centre et de la droite.

La mesure a été adoptée par 158 voix contre 49, en échange d’un engagement du gouvernement à réduire significativement les prélèvements imposés aux bailleurs sociaux, une demande de la gauche.

Pour tenter de répondre à la crise du logement, ils ont approuvé la création d’un statut du bailleur privé, un avantage fiscal destiné à encourager les particuliers à investir dans un logement pour le louer, longtemps réclamé par la droite et encadré sous l’impulsion des groupes socialistes et écologistes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Budget 2026 : un front se forme à l’Assemblée nationale pour tenter de sortir de la crise du secteur locatif

Le nouveau statut prévoit un amortissement fiscal de 3,5 % par an pour un logement neuf à loyer intermédiaire, 4,5 % pour un logement social et 5,5 % pour un logement très social, dans la limite de 80 % de la valeur du bien et 8 000 euros par an pour deux logements maximum. Pour l’ancien rénové, les taux sont fixés à 3 %, 4 % et 5 %. Les loyers devront respecter les plafonds des logements conventionnés et la location à des membres de la famille sera exclue.

« Une défiscalisation qui va bénéficier aux plus aisés »

C’est « un coup de pouce à l’investissement privé pour générer du logement durable et abordable », a souligné le député (Parti socialiste) des Pyrénées-Atlantiques Iñaki Echaniz, en contrepartie « d’un réel engagement » du gouvernement à revoir les ponctions sur les bailleurs sociaux.

Depuis 2018, ces derniers sont soumis à la réduction de loyer de solidarité (RLS), un prélèvement sur leurs recettes qui les oblige à baisser les loyers pour les ménages modestes, sans compensation intégrale de l’Etat, réduisant leurs capacités pour construire ou rénover.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Immobilier : l’investissement locatif toujours à la peine

Dans la recherche de compromis, le député (Horizons) de l’Indre François Jolivet a appelé la ministre chargée des comptes publics, Amélie de Montchalin, « à entendre » les demandes de la gauche dans une « Assemblée sans majorité absolue ».

La ministre s’est engagée à réduire ces prélèvements, sans confirmer pour l’heure le montant de 900 millions d’euros réclamé par la présidente du groupe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, contre 1,4 milliard d’euros prévu en 2026 selon la fédération des bailleurs sociaux. Elle a invoqué la nécessité de préserver l’équilibre budgétaire.

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Un engagement insuffisant pour Les Ecologistes, qui ont finalement voté contre, tout en disant se réserver la possibilité de changer de position en seconde lecture si le gouvernement modifie ses positions. Les communistes et La France insoumise (LFI) ont également rejeté la mesure. La députée (LFI) de l’Essonne Claire Lejeune a dénoncé « une défiscalisation qui va encore bénéficier aux plus aisés, aux propriétaires ».

Le Monde avec AFP

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Suspension de la réforme des retraites: Gabriel Attal estime que « c’est retirer un morceau de scotch sur un système qui prend l’eau »


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Donald Trump rompt avec Marjorie Taylor Greene, figure du camp MAGA, en raison de l’affaire Epstein

Marjorie Taylor Greene, élue républicaine de l’Etat de Géorgie à la Chambre des représentants, lors d’un rassemblement en soutien aux victimes du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, devant le Capitole, à Washington, DC, le 3 septembre 2025. ROBERTO SCHMIDT/AFP

Après plusieurs semaines de tensions, le divorce est consommé. Donald Trump a rompu publiquement, vendredi 14 novembre, avec une alliée de longue date et figure de la droite radicale, Marjorie Taylor Greene, qui l’a ouvertement critiqué sur sa gestion de l’affaire Jeffrey Epstein, scandale politico-judiciaire qui embarrasse la Maison Blanche.

« Je retire mon soutien à l’élue Marjorie Taylor Greene », a-t-il écrit sur son réseau, Truth Social, ajoutant : « Maggie “la Dingue” ne fait que se plaindre, se plaindre, se plaindre », à propos de la représentante de Géorgie au Congrès des Etats-Unis.

Dans son message sur Truth Social, Donald Trump se dit prêt à soutenir un candidat ou une candidate de droite qui défierait Marjorie Taylor Greene lors d’une primaire pour les élections de mi-mandat qui se tiendront en 2026 et lors desquelles tous les sièges de la Chambre des représentants, dont celui de l’élue de Géorgie, sont remis en jeu.

Il s’agit de la première rupture notable au sein du camp Make America Great Again (MAGA) depuis le début du second mandat de Donald Trump, qui a jusqu’ici été marqué, contrairement au premier, par une discipline très forte autour du président américain.

Lire aussi | Affaire Epstein : Donald Trump exige une enquête fédérale sur les liens entre le prédateur sexuel et des démocrates, dont Bill Clinton

Marjorie Taylor Greene a critiqué publiquement la politique économique du président, lui reprochant de ne pas se concentrer assez sur la question du pouvoir d’achat. Elle a surtout condamné sa gestion de la très sensible affaire Jeffrey Epstein, à quelques jours d’un vote à la Chambre des représentants visant à forcer la publication, par l’administration Trump, de dossiers relatifs à ce délinquant sexuel mort en prison en août 2019.

« Faire un exemple »

Donald Trump « s’en prend à moi avec force pour faire un exemple et faire peur aux autres républicains avant le vote de la semaine prochaine », a réagi Marjorie Taylor Greene sur X. Elle a jugé « stupéfiant de voir à quel point il se bat » pour empêcher une publication.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Affaire Jeffrey Epstein : des révélations relancent les interrogations sur la proximité passée entre Donald Trump et le prédateur sexuel

L’affaire Epstein fait des remous au sein du camp MAGA, qui la suit de très près. La presse américaine assure que de nombreux républicains voteront la semaine prochaine en faveur d’une publication des documents du ministère de la justice.

Donald Trump, qui a fréquenté cet ancien financier, avait promis des révélations pendant sa campagne mais fait tout, depuis son retour à la Maison Blanche, pour clore le dossier. Le président américain a de nouveau assuré, vendredi, qu’il ne « savait rien » des agissements de Jeffrey Epstein, qui s’est suicidé en prison avant son procès pour exploitation sexuelle. Une affirmation que semblent démentir des courriers électroniques de Jeffrey Epstein diffusés par des médias américains cette semaine.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Affaire Epstein : des victimes du prédateur sexuel menacent de publier leur propre liste de personnes impliquées

Le Monde avec AFP

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Libération de Boualem Sansal: Emmanuel Macron remercie le président algérien et se dit « disponible » pour poursuivre le dialogue

Après la libération de l’écrivain Boualem Sansal, enfermé depuis un an en Algérie, le président de la République a salué ce mercredi « la coopération fructueuse » avec l’Allemagne sur ce dossier.

Depuis Toulouse ce mercredi 12 novembre, Emmanuel Macron salue « les bons offices » et « la coopération fructueuse depuis plusieurs mois » avec l’Allemagne, qui a permis la libération de l’écrivain Boualem Sansal après un an d’emprisonnement.

Pour le président français, cette sortie de prison est « le fruit d’efforts constants de la France et d’une méthode faite de respect, de calme et d’exigence ». « Notre souci a toujours été d’être efficace pour permettre la libération de monsieur Sansal. La médiation allemande y a contribué de manière décisive », salue le chef de l’État, qui s’est entretenu avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

Emmanuel Macron « prend acte de ce geste d’humanité »

Selon un communiqué de la présidence algérienne, Abdelmadjid Tebboune « a répondu favorablement » à une demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, « concernant l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal ».

« Le président a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires », poursuit la déclaration de la présidence algérienne.

« Je prends acte de ce geste d’humanité du président (algérien) Tebboune et l’en remercie. Je reste évidemment disponible pour échanger avec lui sur l’ensemble des sujets d’intérêt pour nos deux pays », a ajouté Emmanuel Macron. Quelques instants plus tard, ce dernier s’est entretenu avec Boualem Sansal depuis son avion, de retour de Toulouse, selon les informations du service politique de BFMTV.

Le « soulagement » de sa famille

Le 1er juillet dernier, l’écrivain Boualem Sansal, âgé de 81 ans et qui souffre d’un cancer, avait vu sa condamnation à cinq ans de prison ferme être confirmée en appel par la justice algérienne.

« Un exemple terrible » : après la grâce de Boualem Sansal, récit d’un an de tractations avec l’Algérie pour sa libération

Les proches et soutiens de Boualem Sansal ont partagé leur « soulagement » après sa grâce. « J’étais un petit peu pessimiste parce qu’il est malade, il est vieux et qu’il pouvait mourir là-bas. J’étais pessimiste mais j’y ai toujours cru. J’ai gardé l’espoir que ça arrive un jour », a réagi auprès de l’AFP Sabeha Sansal, sa fille.

Même son de cloche du côté de ses avocats, Me Pierre Cornut-Gentille et François Zimeray qui « accueillent avec une profonde satisfaction la nouvelle de (sa) libération, après l’épreuve d’une trop longue détention ». « Nous avons toujours été convaincus que le sort de Boualem Sansal devait être dissocié des aléas diplomatiques », ont-ils indiqué.

De son côté, le Premier ministre Sébastien Lecornu a dit souhaiter que l’écrivain « puisse rejoindre ses proches au plus vite » et « être soigné ». Le chef du gouvernement a « remercié du fond du cœur celles et ceux qui ont contribué à cette libération, fruit d’une méthode faite de respect et de calme ».

Matthieu Heyman et Léopold Audebert avec AFP

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Budget 2026 : après la suspension des débats à l’Assemblée nationale, un vote sur les recettes de plus en plus incertain

Le premier ministre, Sébastien Lecornu, lors de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 12 novembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Le week-end de repos n’était pas prévu mais sera sans doute le bienvenu. Alors que les deux précédentes séances nocturnes à l’Assemblée nationale avaient été marquées par de fortes tensions autour des discussions budgétaires, celle du vendredi 14 novembre témoignait d’une certaine fatigue dans un Hémicycle clairsemé et quelque peu dissipé ou rigolard par moments.

Si elle permet de recharger les batteries, cette pause pour les députés, décidée au dernier moment par le gouvernement jeudi soir, rend définitivement caduque la possibilité d’un vote sur la partie recettes du projet de loi de finances (PLF) 2026, prévu lundi 17 novembre. Un nouveau report pour sceller le sort de cette première partie de la copie budgétaire, qui devait déjà être tranché le 4 novembre mais avait été repoussé en raison du nombre d’amendements encore à étudier. Bis repetita donc quelques jours plus tard, alors que plus de 1 500 amendements restaient à examiner.

Pour l’instant, la date de ce vote reste très hypothétique, car le brouillard qui entoure les discussions budgétaires tarde à se dissiper. Peut-être de façon volontaire, veulent croire de nombreux élus, tant l’impossibilité de voter pourrait arranger une partie de l’Hémicycle, lancée dans un jeu de poker menteur. Ce qui est sûr, c’est que l’Assemblée nationale a enterré toute ambition d’évoquer la seconde partie, sur les dépenses, et a acté l’idée qu’il n’y aurait pas de vote global sur le PLF avant la transmission du texte au Sénat.

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Depuis Toulouse et entouré de 300 Français, Emmanuel Macron « sonne le tocsin » sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur notre démocratie

Au cours d’un débat organisé au siège du quotidien la Dépêche du Midi, le président de la République a martelé sa volonté d’aboutir à « des décisions concrètes » dès l’année prochaine concernant les réseaux sociaux, nouvelle agora qui met à l’épreuve notre démocratie.

Au milieu d’un cercle de quelque 300 personnes, le président Emmanuel Macron est venu mercredi à Toulouse « sonner le tocsin » sur le risque que font peser les réseaux sociaux sur la démocratie française.

« L’objectif, c’est d’aller vers des décisions concrètes au début de l’année 2026 », a-t-il déclaré au début d’un débat au siège de la Dépêche du Midi, le premier d’un cycle de discussions avec les lecteurs de la presse quotidienne régionale.

A la manière des débats de l’époque des gilets jaunes, le chef de l’Etat, au centre d’un cercle de six rangées de sièges installés dans l’imprimerie du journal, a souligné que « nos réseaux sociaux, c’est comme une agora où on serait tous avec des cagoules et où celui qui crie le plus fort a plutôt raison ».

Le jour où la suspension de sa réforme phare des retraites doit être entérinée à l’Assemblée nationale, le président de la République vient à Toulouse pour échanger sur la « démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux » mais aussi, dans l’après-midi, pour présenter la stratégie spatiale nationale.

A l’occasion de cette visite, quelque 250 agriculteurs à bord d’une soixantaine de tracteurs se sont rassemblés pour « exiger des engagements clairs et fermes du président de la République en faveur de l’agriculture française », selon la FNSEA à l’initiative du mouvement.

Le syndicat agricole est ulcéré par les propos du chef de l’État, qui s’est dit « plutôt positif » mais « vigilant » sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur.

Une délégation, comprenant l’ensemble des organisations syndicales agricoles, doit être reçue à 13H30 par le président pour une entrevue, organisée dans les locaux de l’Ecole nationale d’aviation civile (ENAC), non loin du Centre national d’études spatiales (CNES) où M. Macron doit ensuite se rendre.

L’Élysée n’a pas confirmé dans l’immédiat, se bornant à dire à l’AFP que des discussions étaient en cours avec les représentants agricoles. Mais la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annulé tous ses rendez-vous du jour pour rejoindre le président Macron à Toulouse, selon le ministère.

Complotisme, infox et éducation

Au siège de La Dépêche du Midi, dans l’ouest de la Ville rose, M. Macron a déclaré que « les réseaux sociaux bousculent notre rapport à la formation de nos opinions publiques, aux élections et donc à notre vie démocratique. »

« On a vu ces derniers temps, dans les élections qui se sont tenues, comment les réseaux sociaux devenaient des agents soit d’interférence, soit de dégénérescence », a-t-il dit à propos des élections en Moldavie et en Roumanie.

Il a jugé insuffisant ce qui avait déjà été réalisé pour « réguler et changer » les choses. C’est pourquoi il a tenu « à sonner le tocsin », afin de prendre « les bonnes décisions collectives pour faire face à ces défis, à la fois pour nos jeunes et pour le bon fonctionnement démocratique ».

Il a notamment estimé qu’il fallait aller « vers une interdiction des réseaux sociaux jusqu’à un certain âge ».

Le président, en retrait sur la scène politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, entend faire des effets néfastes des écrans et des réseaux sociaux son nouveau cheval de bataille dans la dernière ligne droite du quinquennat avant les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027.

L’espace, « endroit de contestation »

Le président de la République doit ensuite inaugurer des bâtiments du Commandement de l’espace (CDE) où il dévoilera la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire.

« L’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation », dont certaines « extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie », fait valoir l’Elysée.

« Dans l’espace, le mot d’ordre est d’accélérer immédiatement. (…) Face à la militarisation de l’espace, le temps n’est plus celui des politesses de la défense active mais bien des actions offensives », jugeait jeudi le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Jérôme Bellanger.

Emmanuel Macron doit donc, selon l’Elysée, donner mercredi après-midi « une vision », « un calendrier » et « fixer un objectif » pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la « souveraineté en matière d’accès à l’espace », les compétences industrielles, la défense, « la science et l’exploration », ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens.

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Avec les “Good Game Playbooks », Ubisoft veut rendre le jeu en ligne plus sûr pour les familles

Ubisoft s’associe à nouveau à l’organisation Safe In Our World pour promouvoir des comportements plus sains et respectueux dans le jeu en ligne avec une guide de bonnes pratiques.

Réduire les comportements toxiques en ligne pour rendre le jeu plus sain. C’est l’objectif que s’est fixé Ubisoft depuis plusieurs années en multipliant les démarches de prévention et d’éducation autour du jeu vidéo. Mais aussi par des mobilisations dans ses jeux à coup de fonctions anti-harcèlement.

La sécurité des joueurs, un axe fort de sa stratégie qui passe par de multiples outils pour prévenir les comportements inappropriés, protéger les mineurs et encourager les interactions positives: signalement simplifié des abus, modération automatisée, campagnes de sensibilisation, etc.

Un guide pour inciter à la discussion et prévenir

Pour ajouter de nouveaux outils à sa trousse, l’éditeur renouvelle son partenariat avec Safe In Our World, association britannique dédiée à la santé mentale dans le gaming, en lançant de nouvelles éditions des “Good Game Playbooks ». Ces guides pensés pour les parents, les adolescents et les enfants ont pour objectif d’accompagner les familles dans leurs usages vidéoludiques afin de favoriser un environnement de jeu plus sûr et positif.

Lancée en 2023, la première version du Playbook s’était donné pour but de donner des clés pour réagir face aux comportements toxiques en ligne. Cette nouvelle édition ajoute des conseils pratiques et des ressources adaptées à chaque âge, avec un ton accessible et des exemples concrets. Cela doit permettre d’entamer un dialogue entre parents et enfants, de poser des limites et d’adopter les bons réflexes.

Good Game Playbooks © Good Game Playbooks

Et un but avoué: « aider la prochaine génération de joueurs à développer l’empathie, le respect et des habitudes de jeu équilibrées », explique Jérémy Marchadier, directeur de la sécurité des joueurs chez Ubisoft. Cela passe déjà par la connaissance des bons outils, mais aussi par la nécessité « d’aborder ces questions dès le plus jeune âge. »

Un sujet de plus en plus central pour les studios face à la montée du harcèlement en ligne et aux inquiétudes parentales.

Des outils intégrés à l’écosystème Ubisoft

Ubisoft et Safe In Our World veulent avec ce Good Games Playbook encourager un vrai dialogue autour du jeu vidéo.

Ils seront d’ailleurs intégrés à l’expérience Ubisoft. Les parents pourront recevoir par exemple ces ressources chaque mois par e-mail, en complément du rapport d’activité de leur enfant sur les jeux maison. Le géant français entend ainsi mieux protéger les jeunes joueurs tout en rendant la prévention plus accessible et concrète. Cela vient aussi s’ajouter à d’autres outils comme le Family Corner, qui permet déjà de paramétrer les comptes enfants et de suivre leurs usages.

Disponibles en plusieurs langues (français, anglais, portugais, espagnol et allemand), les guides sont accessibles dès ce 12 novembre sur le site des Good Game Playbooks.

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Gaza : blocages et incertitudes pèsent sur la deuxième phase du plan de paix de Trump

Un membre du Hamas près de la « ligne jaune » , à Gaza, le 2 novembre 2025. DAWOUD ABU ALKAS/REUTERS

Avec la remise à Israël, jeudi 13 novembre, du corps de Meny Godard, 73 ans, habitant d’un des kibboutz attaqués par le Hamas le 7 octobre 2023, il ne reste désormais plus que trois dépouilles mortelles d’otages retenus à Gaza. La première phase du plan de paix porté par Donald Trump, qui prévoyait également la libération des 20 derniers otages vivants, un cessez-le-feu, le retrait partiel des troupes israéliennes, la remise de prisonniers et de corps palestiniens, est, ainsi, pratiquement terminée.

La deuxième phase du plan de paix, censée s’ouvrir au moment où le dernier corps sera rendu, concentre désormais toutes les interrogations et beaucoup de doutes. Malgré des violations du cessez-le-feu, qui ont fait trois morts dans l’armée israélienne et plus de 240 tués côté palestinien, les deux parties ont globalement respecté le cessez-le-feu depuis son entrée en vigueur, le 10 octobre. Mais elles continuent de s’opposer sur des aspects-clés du plan, dont le contenu fait l’objet d’un projet de résolution défendu par les Américains devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

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Face à la hausse du coût de la vie pour les Américains, le ministre de l’Economie de Trump veut baisser les droits de douane sur le café et les bananes

Alors que le coût de la vie a augmenté aux États-Unis, le gouvernement réfléchit à des mesures pour réduire l’impact des droits de douane pour les consommateurs américains.

Le ministre américain des Finances a affirmé mercredi qu’une annonce « significative » était dans les tuyaux aux États-Unis pour rendre moins chères des denrées non produites sur place, actuellement frappées par les droits de douane voulus par Donald Trump.

Depuis un cinglant revers à des scrutins locaux, la majorité républicaine a remis la question du coût de la vie en tête de ses priorités. Or les droits de douane mis en place par l’exécutif touchent presque toutes les importations, même quand la production locale ne peut couvrir les besoins.

Dans une interview à la chaîne de télévision Fox news mercredi, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a dit que les consommateurs pouvaient s’attendre à une annonce « significative dans les prochains jours concernant les choses qui ne sont pas cultivées aux États-Unis ».

« Le café en fait partie, les bananes, d’autres fruits, des choses comme ça », a-t-il ajouté, affirmant que « cela fera baisser les prix très rapidement ».

Le ministre n’a pas donné de précisions, mais le président Donald Trump avait déclaré dans une précédente interview qu’il allait « réduire certains droits de douane, on aura du café qui viendra » aux Etats-Unis.

Les prix du café ont bondi de près de 19% sur un an, selon les dernières données officielles disponibles (indice CPI pour septembre).

Des aléas climatiques dans les pays producteurs expliquent en partie cette hausse, mais jouent aussi les taxes douanières de 50% imposées par Donald Trump sur de nombreux produits en provenance du Brésil.

Les bananes consommées aux États-Unis sont aussi massivement importées, principalement de quatre pays: Guatemala, Equateur, Costa Rica et Honduras, selon les données du ministère de l’Agriculture.

Ces derniers mois, cette production a été frappée par 10 ou 15% de surtaxe.

Le 3216 RMC : Journée mondiale du café, comment prenez-vous votre café ? – 01/10

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