Guerre du futur: « Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont un impact assez immédiat […] il faut accompagner dans cette guerre de l’information », explique Jean-Baptiste Colas, conseiller stratégie du délégué général pour l’armement{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Cette convention est un traité signé par les quarante-six Etats membres du Conseil de l’Europe, qui garantit le respect des libertés fondamentales. Sa bonne application est contrôlée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
Cette tribune venant des dirigeants de deux pays ayant considérablement durci leur politique migratoire est publiée à la veille d’une réunion informelle des ministres de la justice des pays signataires de la Convention européenne des droits de l’homme, à Strasbourg, sur l’immigration et le rôle de la Convention. Elle intervient également après que Donald Trump a déploré que l’Europe « se délabre » en ne luttant pas suffisamment contre l’immigration.
Le travailliste Keir Starmer et Mette Frederiksen (social-démocrate) défendent ainsi une « modernisation de l’interprétation » de la Convention dans les différents droits nationaux, ajoutant qu’elle doit « évoluer afin de refléter les défis du XXIe siècle ». Selon les deux dirigeants, c’est le « meilleur moyen de lutter contre les forces de la haine et de la division » en Europe.
Au Royaume-Uni, la CEDH est très critiquée ; elle est accusée d’empêcher le gouvernement de lutter contre l’immigration illégale, notamment l’arrivée de migrants par la Manche sur de petits bateaux.
Les conservateurs et le parti anti-immigration Reform UK défendent une sortie pure et simple de la Convention, tandis que le gouvernement de Keir Starmer a annoncé en novembre qu’il comptait réduire son champ d’application en matière de droit d’asile, et qu’il voulait négocier une réforme avec les autres pays signataires.
Un système crée « pour une autre époque »
« Le système actuel d’asile a été créé pour une autre époque », font valoir Keir Starmer et Mette Frederiksen dans leur tribune, considérant que « dans un monde de mobilité massive, les réponses d’hier ne fonctionnent pas ».
« Nous protégerons toujours ceux qui fuient la guerre et la terreur, mais le monde a changé et les systèmes d’asile doivent également changer », insistent-ils. « Ensemble, nous appelons nos amis à travers l’Europe à aller plus loin pour relever ces défis », ajoutent-ils encore.
« Nous sommes déterminés à démontrer que nos sociétés peuvent agir avec compassion tout en respectant l’ordre public et la justice (…) C’est ce que les citoyens attendent de leurs gouvernements : qu’ils contrôlent l’immigration et le séjour, et ce, selon leurs conditions », avancent Keir Starmer et Mette Frederiksen.
« Si les gouvernements responsables ne prennent pas en compte les préoccupations de leurs citoyens, les populistes l’emporteront », avertissent les deux chefs de gouvernement.
Budget de la Sécu adopté: « Il n’y a de majorité pour personne, on vote un texte parce qu’on pense que c’est un bon texte », déclare Philippe Brun, député (Socialistes et apparentés)
Budget de la Sécu adopté: pour Manon Aubry, députée européenne (LFI), « ce que fait Olivier Faure (PS), c’est masquer le fait qu’il rejoigne la coalition gouvernementale »
Budget de la Sécu adopté: « Toutes les positions [des partis] étaient respectables […] assez de divisions, ça suffit », déclare Alexis Corbière, député (Écologiste et Social)
Perte d’alimentation temporaire à la centrale nucléaire de Zaporijia, selon l’AIEA
La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia a temporairement perdu toute alimentation électrique externe pendant la nuit de vendredi à samedi, a déclaré l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), sur le réseau social X, citant son directeur général, Rafael Mariano Grossi.
Selon l’AIEA, c’est la onzième fois qu’un tel incident se produit depuis le début de la guerre.
La centrale nucléaire a été reconnectée à une ligne électrique de 330 kilovolts (kV) après une panne de trente minutes, mais une ligne de 750 kV est toujours déconnectée, ajoute l’AIEA. Elle a depuis été remise en service, a précisé la direction russe de la centrale nucléaire, ajoutant que les niveaux de radiation étaient dans la norme.
Cette coupure de courant a été causée par des activités militaires dans la nuit, touchant le réseau électrique ukrainien et contraignant les centrales nucléaires en activité à réduire leur puissance, précise l’AIEA. Rafael Mariano Grossi a reitéré son appel à la retenue militaire « pour éviter un accident nucléaire », poursuit l’agence.
L’AIEA avait, par ailleurs, confirmé, vendredi, que l’arche qui protège le réacteur endommagé de la centrale nucléaire de Tchernobyl, aussi située en Ukraine, n’était plus en mesure d’assurer sa fonction de protection en raison des dégâts causés par un drone.
Des gravures d’Henri Matisse, exposées dans une bibliothèque de São Paulo au Brésil, ont été volées ce dimanche 7 décembre. D’autres gravures, du peintre brésilien Candido Portinari, ont aussi été dérobées.
Huit gravures du peintre français Henri Matisse et cinq du peintre brésilien Candido Portinari ont été volées dans une bibliothèque de la ville brésilienne de São Paulo, a annoncé dimanche 7 décembre la mairie.
Selon les médias locaux, deux hommes armés ont pénétré dans la bibliothèque Mario de Andrade et se sont enfuis avec les oeuvres d’art.
Les gravures étaient présentées dans le cadre d’une exposition « Du livre au musée », organisée en collaboration entre la bibliothèque et le Musée d’art moderne de Sao Paulo (MAM).
Le détail des oeuvres pas communiqué
Le lieu est équipé d’un système de surveillance et de caméras de sécurité. La présence policière a été renforcée dans la zone. Les autorités n’ont pas communiqué de détails sur les oeuvres de Matisse (1869-1954) et Portinari (1903-1962) dérobées.
Dans un communiqué publié en septembre par la mairie au sujet de l’exposition, il était indiqué qu’elle présentait des oeuvres provenant des collections du MAM, sans toutefois préciser lesquelles.
Les cinq gravures de Candido Portinari étaient des illustrations du livre « Menino de Engenho », publié en 1959.
Devant une boutique Versace, à Milan, en Italie, mardi 2 décembre 2025. LUCA BRUNO / AP
Pour le gouvernement, qui a fait de la défense du « made in Italy » l’un de ses chevaux de bataille, l’affaire est pour le moins embarrassante. Les grandes marques du luxe italien tel que Gucci, Versace, Dolce & Gabana ou encore Ferragamo sont dans le collimateur de la justice pour le fait de travailler avec des sous-traitants qui ne respectent pas la dignité de certains de leurs employés. Jeudi 4 décembre, le parquet de Milan a annoncé l’extension d’une enquête, ouverte en 2024, à 13 grands noms de la mode – parmi lesquels on retrouve aussi les marques françaises Yves Saint Laurent ou Givenchy – sommés de présenter des documents d’évaluation de leurs chaînes d’approvisionnement.
Ce sont des inspections du travail des carabiniers dans les ateliers de confection de cinq fournisseurs qui ont mis la puce à l’oreille de la justice. Dans la région de Florence, où se trouvent de nombreux ateliers à destination de grandes griffes, des ouvriers chinois mais aussi pakistanais ou sénégalais travaillent à des cadences infernales pour des salaires de misère.
« Ce sont des ouvriers sans contrat, sans droits, qui travaillent dix ou douze heures par jour, avec des horaires épuisants, même le samedi et le dimanche, explique Deborah Luchetti, qui coordonne la campagne « Clean Clothes » (« Vêtements propres ») en Italie. Selon les syndicats, les salaires ne dépassent pas 2,5 ou 3 euros de l’heure. « Certains travaillent dans des ateliers délabrés et dangereux, qui sont souvent aussi les lieux où ils mangent et dorment, parfois sous surveillance parce qu’ils sont victimes de chantage », poursuit Mme Luchetti.
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Deux jours après la défaite de l’AS Monaco à Brest en Ligue 1 (1-0), les ultras monégasques ont critiqué la « vision sportive inexistante » et demandé le départ de leur directeur général Thiago Scuro. Ils annoncent par ailleurs plusieurs actions mises en place pour exprimer leur mécontentement dès mardi contre Galatasaray en Ligue des champions.
Il n’y pas que chez le voisin niçois qu’il y a la crise. Une semaine après sa victoire contre le PSG (1-0), l’AS Monaco est retombée dans ses travers en s’inclinant sur la pelouse de Brest (1-0) vendredi soir, son troisième revers sur ses quatre derniers matchs de Ligue 1. La défaite de trop pour les ultras monégasques. Dans un long communiqué publié ce dimanche sur les réseaux sociaux, le groupe Ultras Monaco 1994 a exprimé sa colère envers les dirigeants et leurs décisions, en dénonffectif incohérent », « choix aléatoires », « vision sportive inexistante »: ils n’y sont pas allés de main morte.
« Les propriétaires du club ont fait confiance à un modèle corporatiste du football. Mais force est de constater que ce modèle basé sur la finance au lieu du sportif ne fonctionne pas. L’âme et l’esprit du beau jeu de l’AS Monaco ne sont pas respectés. Les joueurs semblent perdus sur le terrain, sans mental et sans ressources », peut-on notamment lire dans le communiqué.
« Nous exigeons un changement radical »
Les ultras de l’ASM estiment que personne n’est prêt « à prendre ses responsabilités » au sein et demandent tout bonnement la tête du directeur général du club, Thiago Scuro, à ce poste depuis plus de deux ans. « Nous exigeons un changement radical à la tête de la direction sportive. M. Scuro et son équipe n’ont plus la légitimité ni la compétence nécessaires pour mener ce club à la hauteur de son histoire et de ses ambitions », réclame le groupe.
Pour exprimer concrètement leur mécontentement, les ultras ont décidé d’afficher leurs bâches à l’envers comme « symbole de [leur] rupture avec la faillite mentale de l’équipe » mais aussi de ne réaliser plus aucune animation à l’entrée des joueurs, refusant d’offrir des tifos à un club « qui ne respecte pas ses supporters », selon leurs mots. Mais ça ne s’arrête pas là puisqu’ils annoncent également une grève des encouragements pendant les quinze premières minutes des prochains matchs.
Ces actions de constestation débuteront dès mardi soir lors de la réception de Galatasaray en Ligue des champions et se poursuivront jusqu’à ce que leurs exigences soient satisfaites, expliquent les ultras de Monaco.
Les ultras monégasques justifient ces choix radicaux par l’absence d’écoute au sein du club. « Les avertissements ont été ignorés, les erreurs se sont accumulées, le club s’enfonce et les directeurs sportifs continuent de faire semblant que tout va pour le mieux. Notre patience atteint ses limites. »
En difficulté sportive, l’AS Monaco a décidé de se séparer d’Adi Hütter au début du mois d’octobre pour le remplacer par Sébastien Pocognoli, mais force l’électrochoc souhaité n’a pas duré très longtemps. Avant de surprendre les champions d’Europe parisiens, le club de la Principauté avait lourdement chuté contre Lens, puis à Rennes, en encaissant deux fois un score de 4-1.
Justin Trudeau et Katy Perry ont officialisé leur relation par une publication sur les réseaux sociaux samedi 6 décembre. L’ancien Premier ministre canadien et la chanteuse avaient été remarqués main dans la main fin octobre à Paris.
L’ancien Premier ministre canadien Justin Trudeau et la chanteuse américaine Katy Perry ont officialisé leur relation sur les réseaux sociaux, quelques semaines après une première apparition publique sur un tapis rouge parisien.
Dans une série de photos et vidéos postées sur son compte Instagram samedi 6 décembre, sous le commentaire « À Tokyo en tournée, et plus », l’interprète des hits « I kissed a girl » et « California gurls » s’est affichée dans la capitale japonaise avec Justin Trudeau, posant joue contre joue, en train de manger des sushis, et de dos côte à côte dans un musée.
Plus tôt dans la semaine, Justin Trudeau avait lui-même commenté une photo du duo posant aux côtés de l’ancien Premier ministre japonais Fumio Kishida et de sa femme, postée par le dirigeant nippon. « Katy et moi avons été ravis d’avoir l’occasion de nous asseoir à vos côtés », avait-il écrit sur X.
Main dans la main à Paris
L’ex-dirigeant politique âgé de 53 ans et la chanteuse de 41 ans avaient été remarqués main dans la main fin octobre sur le tapis rouge d’un cabaret parisien.
Justin Trudeau a quitté ses fonctions de Premier ministre en mars, après dix années passées à la tête du Canada. Lui et son épouse Sophie Grégoire, qui ont trois enfants, avaient annoncé leur séparation à l’été 2023.
En avril, la popstar avait fait partie d’une escapade entièrement féminine dans l’espace à bord de la fusée Blue Origin du multimilliardaire Jeff Bezos.
Peu de vent, pas de vagues. Pendant plusieurs heures, vendredi 5 décembre, sur le littoral nord, la météo était propice aux tentatives de traversée de la Manche à bord de canots pneumatiques. Dans les campements de migrants, l’espoir de rejoindre l’Angleterre se faisait jour après trois semaines de mauvais temps. Sur les plages de Gravelines (Nord), l’un des nombreux points de départ des embarcations, on croisait des effectifs de police en patrouille, des journalistes aux aguets ou encore des maraudeurs de l’association humanitaire Utopia 56. De façon plus inattendue, trois activistes britanniques d’extrême droite étaient également présents pour « stopper les bateaux ».
C’est en tout cas leur ambition affichée depuis un mois environ, à voir les nombreuses vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux, dans lesquelles on les suit, tels des miliciens, sur le littoral français. Ils se cachent notamment dans les dunes la nuit pour observer des patrouilles de police, posent devant des canots pneumatiques qu’ils assurent avoir confisqués, ou encore roulent aux abords des campements, allant parfois au contact de migrants pour, par exemple, saisir un gilet de sauvetage.
Une photo postée sur les réseaux sociaux par « Danny » Thomas, représentant des embarcations détruites sur une plage, et des drapeaux britanniques. A Gravelines (Nord), le 5 décembre 2025. AIMÉE THIRION POUR « LE MONDE »
Des mises en scène teintées de ridicule mais qui servent de vecteurs aux logorrhées xénophobes de leurs auteurs. Figurent parmi les membres de ces incursions en France Ryan Bridge et Elliott Stanley, actifs au sein du mouvement « patriote » Raise the Colours (Hissez les couleurs) apparu en Angleterre à l’été 2025, dans la foulée des émeutes antimigrants et qui consiste à accrocher des drapeaux anglais et britanniques un peu partout dans le pays. Jason Marriner, connu pour son passé de hooligan violent, a aussi participé à des actions en France, tout comme, vendredi 5 décembre, Daniel « Danny » Thomas, proche de l’influenceur d’extrême droite Tommy Robinson et qui se décrit sur Facebook comme un « père », « entrepreneur » et « guerrier de la foi ».
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Budget 2026: retour sur la composition de l’Assemblée nationale pour le vote décisif de ce mardi{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
« S’il y a les sales connes, on va les foutre dehors »: l’entourage de Brigitte Macron réagit aux propos de la Première dame contre des militantes féministes