André Dupon, figure de l’économie solidaire, mis en cause pour violences et agression sexuelle sur des mineurs

André Dupon, à Lesquin (Nord), le 16 avril 2019. FRANCK CRUSIAUX / REA

Ce devait être le couronnement d’une carrière. Celle d’une figure majeure de l’économie sociale et solidaire, proche du PS, invitée à accompagner Emmanuel Macron au Bénin en août 2022, lors d’une visite officielle. Lundi 1er décembre, la grande chancellerie de la Légion d’honneur confirmait au Monde qu’elle suspendait la promotion d’André Dupon, 68 ans, au grade d’officier, affirmant « ne pas avoir eu connaissance des accusations de maltraitance portées contre celui-ci lorsqu’il était éducateur au foyer de Riaumont à Liévin, entre 1977 et 1981 » lors de l’instruction de l’octroi de cette distinction.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au village d’enfants de Riaumont, victimes et députés dans « un climat de tension »

Prévue mercredi 3 décembre, la cérémonie de remise de médaille au président du groupe Vitamine T, géant nordiste de la réinsertion sociale avec 5 000 salariés pour un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros, a été annulée.L’ancien élève-éducateur au village d’enfants de Riaumont, à Liévin (Pas-de-Calais), est visé par trois plaintes pour agression sexuelle et violences physiques sur des enfants.

Le 27 novembre, le journal en ligne Mediacités avait révélé l’existence de deux plaintes contre André Dupon, déposées en octobre par deux anciens pensionnaires du foyer rigoriste catholique, pour violences sur mineurs. Dans la foulée, le Collectif des victimes du village d’enfants de Riaumont, créé en mars 2025, avait envoyé une lettre au comité local de la Société des membres de la Légion d’honneur, ainsi qu’au préfet des Hauts-de-France et à plusieurs élus de la région, pour contester la décoration d’un homme accusé de « déchaînements de violence ».

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Vincent Micheli (General Intuition) : General Intuition, l’IA qui « prédit » le monde


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Les virements interbancaires bloqués du 25 au 28 décembre à cause de la fermeture du système de paiement européen

Devant la Banque centrale européenne, à Francfort (Allemagne). HERBERT SPICHTINGER/IMAGE SOURCE/PHOTONONSTOP

Les virements interbancaires seront bloqués du 25 au 28 décembre en raison de la fermeture du système de paiement européen autour du jour de Noël, a fait savoir la Fédération bancaire française (FBF), mardi 2 décembre. Durant cette période, entreprises et particuliers pourront ordonner des paiements pour payer un salarié, une facture ou des étrennes, mais le règlement n’arrivera qu’à la réouverture du système le 29 décembre.

Les systèmes de règlement des paiements, qui sont exploités par la Banque centrale européenne (BCE), sont fermés les week-ends et certains jours fériés, notamment cette année à Noël les 25 et 26 décembre, ainsi que le 1er janvier 2026.

« Ce calendrier est connu bien à l’avance, notamment grâce aux communications de la BCE et, en France, du Comité français d’organisation et de normalisation bancaires (CFONB) », rappelle la FBF. « Ainsi, pour l’année 2025, il a été publié dès septembre 2024 et a été relayé par les banques auprès de leurs clients entreprises. Cela permet à ces dernières de prendre en temps utile les mesures nécessaires pour les ordres de virements prévus autour de périodes de fermeture prolongée », assure la FBF.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Banque : les virements instantanés bientôt monnaie courante ?

Virements instantanés et internes pas concernés

Seuls les virements standards interbancaires ou SEPA (Single Euro Payments Area – « zone unique des paiements en euro ») sont concernés. Les services de virement instantané, comme Wero par exemple, restent opérationnels durant les périodes de fermetures des systèmes de règlement. Les virements internes (payeur et payé) dans la même banque fonctionnent également.

Le virement SEPA a remplacé les différents instruments de virement dits nationaux. Il permet de réaliser des virements en euros vers les 40 pays de l’espace SEPA dans les mêmes conditions que les virements vers les banques françaises : même tarification, mêmes informations à fournir et mêmes délais d’exécution. Il peut toutefois y avoir des frais de change en cas de virement vers un pays qui n’est pas membre de la zone euro.

En 2026, la fermeture aura lieu autour du week-end de Pâques, de vendredi 3 à lundi 6 avril inclus, les vendredis 1er mai et 25 décembre. Les systèmes seront ouverts les autres jours fériés.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les banques devront bientôt vérifier systématiquement les bénéficiaires de virements

Le Monde avec AFP

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Le prénom : « Dire que je m’appelle Charles-Edouard, c’est comme endosser un costume trois-pièces »

NICOLAS POLLI POUR « LE MONDE »

Charles-Edouard Chambon est né en 1986, à Vichy (Allier). Dans sa famille, les prénoms composés ne sont pas rares. Son père s’appelle Jean-Pierre. Son frère Pierre-Alain. Mais, en dehors de la sphère familiale, Charles-Edouard vit son prénom comme une « anomalie ».

Tout commence à l’école primaire, au moment de l’appel. En début d’année, son instituteur de CP psalmodie le nom de ses élèves sans émotion, plongé dans sa feuille. Soudain, un silence s’installe. Le maître lève la tête et ses yeux s’écarquillent. « Charles-Edouard, ah bon ? », s’exclame-t-il, avec une « intonation » dans le Charles-Edouard. « C’était une petite moquerie, genre : il y a un enfant de la haute société dans la classe. »

Un temps d’arrêt, un léger changement de ton, un regard surpris : Charles-Edouard apprend à détecter la suspicion sur le visage de ses interlocuteurs. « Annoncer mon prénom, c’est un peu comme endosser un costume trois-pièces au milieu d’une conversation. » Au collège, certains élèves le qualifient de « gros bourge ».

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« Il a encore un peu mal »: Moses Simon a échangé avec Terem Moffi après les graves incidents à Nice

Dans un entretien accordé ce jeudi à RMC Sport, Moses Simon a donné des nouvelles de son coéquipier en sélection, Terem Moffi, qui a été placé en arrêt de travail après les graves incidents survenus à Nice.

Il a pu avoir des nouvelles de son ami et coéquipier en sélection. À l’occasion d’un entretien accordé à RMC Sport ce jeudi en vue de la Coupe d’Afrique des nations, Moses Simon a révélé avoir échangé cette semaine avec Terem Moffi.

>> Crise à Nice: les infos EN DIRECT

« C’est vraiment le bordel »

L’attaquant des Super Eagles a directement été pris pour cible lors des graves incidents survenus dans la nuit de dimanche à lundi, à Nice, provoqués par environ 400 supporters du Gym. Comme expliqué par RMC Sport, lui et Jérémie Boga ont subi des crachats, des coups de poing et de pied au corps ainsi que dans les parties intimes. Ils ont également essuyé des insultes. Les deux joueurs ont été placés en arrêt de travail et ont décidé de porter plainte.

« J’ai discuté avec lui, il est touché et en plus il a encore un peu mal », a indiqué à RMC Sport Moses Simon au sujet de Terem Moffi. « Quand il se passe une chose comme ça, ce n’est pas bon. Pour un grand club de Ligue 1, ce n’est pas bon. Qu’une chose comme ça puisse arriver dans un club d’un championnat du top 5 européen… C’est vraiment le bordel donc j’espère vraiment que le club et la Fédération feront quelque chose », a ajouté l’ailier international nigérian du Paris FC.

C’est dans ce contexte très tendu que l’OGC Nice, sur une série de six défaites toutes compétitions confondues, recevra Angers ce dimanche (15h) pour la 15e journée de Ligue 1. Ce sera sans les ultras de la Populaire Sud, qui ont décidé de boycotter les prochains matchs de leur équipe.

RR avec Aurélien Tiercin

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« J’exerce mon mandat et je travaille »: malgré sa condamnation dans l’affaire libyenne, Brice Hortefeux reste conseiller régional

L’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a déposé un recours suspensif après l’arrêté de « démission d’office » pris par la préfecture du Rhône après sa condamnation dans l’affaire du financement par la Libye de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

L’ex-ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a indiqué ce jeudi 4 décembre avoir saisi la justice administrative pour conserver son poste d’élu à la région Auvergne-Rhône-Alpes, malgré la peine d’inéligibilité prononcée contre lui dans le dossier libyen.

Dans l’affaire du financement par Tripoli de la campagne de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, 67 ans, un proche de l’ancien président, a été condamné à deux ans de prison pour association de malfaiteurs et à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, des peines qui s’appliquent donc immédiatement malgré son appel. En application de ce jugement, la préfecture du Rhône a pris un « arrêté de démission d’office » de son mandat de conseiller régional le 13 novembre.

Le président de la Région lui partage son « soutien »

Mais Brice Hortefeux a contesté cet arrêté devant le Conseil d’État. En droit administratif, un tel recours est suspensif.

« Il y a des règles de droit qui prévoient qu’un recours est suspensif en cas de condamnation en première instance et je demande à ce qu’on les respecte », a-t-il expliqué.

« J’ai donc déposé ce recours et je respecterai naturellement la décision qui sera rendue. J’ai pris l’initiative de me retirer de toute manifestation publique et de renoncer à mes indemnités dès le mois de septembre et ce sera le cas tant que mon intégrité et mon honneur ne seront pas reconnus », a poursuivi Brice Hortefeux, se disant « présumé innocent ». En attendant, « j’exerce mon mandat et je travaille », a-t-il conclu.

Dans une déclaration au quotidien régional La Montagne, le président LR de la Région Fabrice Pannekoucke a affiché son « soutien » et son « amitié » à Brice Hortefeux: « c’est un élu qui a consacré toute son énergie à nos territoires », a-t-il déclaré.

L’opposition socialiste a au contraire réclamé, dans un communiqué, sa démission « sans délai » et reproché au président de Région de soutenir « un homme condamné pour avoir négocié avec un terroriste qui a causé la mort de 170 personnes, dont 54 français », en référence au beau-frère de Mouammar Kadhafi condamné à perpétuité pour l’attentat contre un avion d’UTA en 1989 au-dessus du désert du Ténéré (Niger)

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A regarder ce soir à la TV : « Têtes plongeantes » sur TMC, quand les champions du monde 2018 se livrent sur les problèmes de santé mentale

L’affiche du documentaire « Têtes plongeantes. Faire équipe pour la santé mentale », diffusé mardi 2 décembre à 21 h 25 sur TMC et en streaming sur TF1+. TF1+/TMC/BOOSKA-P

TMC – MARDI 2 DÉCEMBRE À 21 H 25 – DOCUMENTAIRE

La santé mentale, « grande cause nationale » décrétée par le gouvernement pour l’année 2025, s’est trouvé de nouveaux visages, et pas les moins connus. Dans Têtes plongeantes, un documentaire réalisé par Lenny Grosman et coproduit par So In Love et Booska-P, plusieurs joueurs de l’équipe de France championne du monde en 2018 témoignent, avec une sincérité émouvante, des troubles psychiques auxquels ils ont été confrontés tout au long de leur parcours de footballeur professionnel.

Lire l’entretien avec Raphaël Varane, champion du monde 2018 : Article réservé à nos abonnés « Montrer sa fragilité, ce n’est pas être faible »

Leur participation à ce documentaire n’a rien d’anodin. La santé mentale est encore un sujet tabou dans le monde du football, où « les objectifs passent avant tout et où il n’y a pas de place pour les faibles », témoigne ainsi Blaise Matuidi. Leur prise de parole s’inscrit pleinement dans l’objectif de déstigmatisation d’un problème qui s’aggrave et touche toutes les strates de la population. Depuis les confinements liés à la pandémie de Covid-19, celui-ci affecte tout particulièrement les jeunes de 18 à 24 ans, selon les chiffres de Santé publique France, que rappelle le documentaire.

Liés à vie par leur succès en finale de la Coupe du monde, le 15 juillet 2018, les joueurs de l’équipe de France victorieuse à Moscou ont créé, trois ans plus tard, le fonds de dotation baptisé « Génération 2018 », qui vise à soutenir différentes causes. La priorité de 2025 est donc la santé mentale, et cinq de ces champions du monde, encore en activité ou retraités, s’expriment chacun à leur manière : Blaise Matuidi et Djibril Sidibé se confient face caméra tandis qu’Olivier Giroud assume le rôle de grand frère à l’oreille attentive et bienveillante.

« Ne pas parler, ça peut tuer »

Raphaël Varane – accompagné de l’ex-internationale tricolore Gaëtane Thiney – se livre de son côté au cœur d’un cercle de parole, entouré de jeunes participants, tout comme Samuel Umtiti, qui s’épanche sur la dépression qu’il a vécue après la Coupe du monde 2018 : « Mon lit était mon meilleur ami. » Pris pour cible par les supporteurs du FC Barcelone, son club de l’époque, pour ses blessures à répétition, le défenseur s’était renfermé, isolé de tous, sans parvenir à « mettre des mots » sur ces problèmes psychiques : « Ne pas parler, ça peut tuer. »

Lire les témoignages (en 2024) : Article réservé à nos abonnés Après les JO, le revers des médailles pour certains athlètes français, démotivation, blues et burn-out

Habilement construit en deux temps, le documentaire met d’abord en lumière les chiffres que la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels avance à ce sujet : 20 % à 35 % d’entre eux seraient victimes de troubles de la santé mentale durant leur carrière. Le message est clair : si même les footballeurs, à qui l’on prête généralement une vie de rêve, peuvent être affectés, tout le monde peut l’être. Et si ces stars du ballon rond parviennent à verbaliser publiquement leurs problèmes psychologiques, dans un milieu où il n’est pas coutume de le faire, tout le monde doit pouvoir en parler.

Lire l’enquête (en 2020) : Article réservé à nos abonnés Le burn-out, un mal tabou chez les sportifs de haut niveau

La seconde partie du documentaire donne plus de place aux jeunes participants des cercles de parole, qui s’ouvrent à leur tour sur leurs parcours de vie déjà accidentés mais qui, accompagnés, cherchent aujourd’hui à se soigner. Les champions du monde 2018 écoutent, partagent et tentent ainsi d’inverser le paradigme : la faiblesse n’est pas de souffrir de troubles de la santé mentale mais de se refuser d’en parler quand ils font leur apparition.

Lire l’entretien avec Denis Hauw, professeur de psychologie du sport (en 2024) : Article réservé à nos abonnés « On oublie que l’échec fait partie intégrante du sport de haut niveau et que s’y confronter est un objectif essentiel »

Têtes plongeantes, documentaire de Lenny Grosman (Fr., 2025, 53 min). Diffusé sur TMC et disponible en streaming sur TF1+.

Retrouvez toutes les recommandations de la rubrique « A voir ou à écouter ce soir » ici.

Denis Ménétrier

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Crise à Nice: contre toute attente, Franck Haise reste finalement à Nice

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Ce direct est terminé

Pour suivre les suites de la crise à l’OGC Nice, rendez-vous sur ce nouveau direct.

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Finalement, Franck Haise reste sur le banc de Nice

Contre toute attente et après avoir laissé filtrer son souhait de partir après les récents événements, Franck Haise n’a finalement pas annoncé son départ à son groupe ce mercredi matin. L’entraîneur du Gym reste aux commandes du navire niçois pour la réception d’Angers ce dimanche. (MT)

02/12

Franck Haise doit annoncer son départ, Julien Sablé pour assurer l’intérim

Franck Haise doit annoncer son départ à ses joueurs lors d’une réunion ce mercredi matin. Son souhait de quitter l’OGC Nice a, cette fois-ci, été entendu par ses dirigeants. Comme révélé par Nice-Matin, un accord est actuellement négocié entre toutes les parties et il est proche d’être trouvé.

Julien Sablé, titulaire du BEPF depuis 2020 et actuel directeur du centre de formation, devrait assurer l’interim. Joueur du Gym entre 2009 et 2012, il y est revenu dix ans plus tard pour prendre en charge l’équipe réserve. Il a été également adjoint de Didier Digard à Nice.

Maxime Tilliette

Plus d’informations ici.

02/12

« Mettez une identité dans ce club »: le coup de gueule de Bosetti sur la situation de l’OGCN

Membre de la Populaire Sud, l’ancien attaquant de l’OGC Nice Alexy Bosetti revient sur les violences des supporters niçois envers leurs joueurs dimanche soir après la défaite 3-1 des Aiglons à Lorient. « Aujourd’hui, je veux voir peut-être des joueurs moins bons à Nice, mais qui ont la grinta ! Mettez une identité dans ce club, l’argent ne fait pas tout ! »

02/12

L’OGCN, en accord avec son propriétaire INEOS, dépose plainte contre X

Comme Terem Moffi et Jérémie Boga, l’OGC Nice, en accord avec son propriétaire INEOS, dépose plainte contre X.

02/12

« Ces individus n’ont rien avoir avec le foot »: Renaud Muselier demande des « sanctions implacables et immédiates »

Le président de la région PACA Renaud Muselier a également condamné les agissements. « Les violences portées contre les joueurs et le staff de l’OGC Nice dimanche soir, sont inacceptables et injustifiables. Ces individus n’ont rien avoir avec le foot : les sanctions doivent être implacables et immédiates. Plein soutien au groupe, à la direction », écrit-il sur X.

02/12

Le groupe de supporters de la Populaire Sud « n’est pas à l’origine » de la manifestation de dimanche

Par la voix de Lucie Lomelet, avocate à Nice, les ultras de la Populaire Sud ont également publié un communiqué pour préciser que l’association « n’est pas à l’origine » de cette manifestation. Cette dernière « émane uniquement d’un mécontentement général des supporters de l’OGC Nice, suite aux mauvais résultats de leur équipe ».

Et de préciser: « Certains cadres de l’association ont contribué à l’apaisement ainsi qu’à la dispersion du rassemblement, en collaboration avec les forces de l’ordre. »

02/12

La FFF « condamne avec force les actes de violence perpétrés contre des joueurs et des membres du staff de l’OGC Nice »

La FFF publie un communiqué après les incidents de dimanche soir.

« La Fédération Française de Football condamne avec force les actes de violence perpétrés contre des joueurs et des membres du staff de l’OGC Nice. Ces agissements intolérables portent gravement atteinte aux principes fondamentaux du football, et ne sauraient être tolérés sous aucune forme. Ils dénaturent le sens même du supporterisme. La FFF réaffirme son soutien aux joueurs, au staff de l’OGC Nice, en solidarité avec la Ligue de football professionnel. Elle s’associera aux procédures engagées pour que de tels comportements soient sanctionnés avec la plus grande fermeté. »

02/12

Qui est responsable du chaos à Nice ?

Ecoutez le débat dans l’émission Rothen s’enflamme.

02/12

Le témoignage d’un journaliste présent sur place dimanche à Nice lors du retour des joueurs

Maxime Bacquié, journaliste à ICI Azur, était présent à Nice lors du retour des joueurs de Lorient, après une nouvelle défaite en Ligue 1. « Les supporters ont arrêté le bus, chanté des chants hostiles » raconte le journaliste dans Rothen s’enflamme sur RMC, « avant de monter dans le bus, et demander aux joueurs de sortir »

02/12

Le parquet de Nice annonce l’ouverture d’une enquête après les violences subies par Boga et Moffi

Le parquet de Nice a publié un communiqué du procureur de la République, Damien Martinelli, pour annoncer l’ouverture d’une enquête:

« Dans la suite des incidents intervenus le 30 novembre 2025 à l’occasion du retour des joueurs de l’OGCN au centre d’entraînement, deux joueurs du club ont déposé plainte le lendemain pour des faits de violences aggravées.

De manière assez similaire, ils indiquaient qu’à leur arrivée devant le centre le bus s’était retrouvé bloqué par la présence de 200 supporters ultras dans une ambiance tendue.

Sous la pression de l’attroupement, il leur était demandé de sortir du bus pour rejoindre le centre à pied.

Après être sortis du bus, les deux joueurs indiquaient avoir reçu des coups de poing, des coups de pied et des crachats tout en se faisant insulter de la part de supporters ayant pour nombre d’entre eux le visage dissimulé, ce avant qu’ils ne parviennent à fuir en direction du centre d’entraînement.

Dans la suite de ces plaintes, une enquête confiée au SLPJ de Nice est ouverte des chefs de violences aggravées, participation à un groupement préparant des violences ou dégradations et non-empêchement d’un délit contre l’intégrité corporelle.

De nombreuses auditions sont d’ores et déjà en cours dans le cadre de cette procédure. »

02/12

Laurent Nuñez promet de la fermeté pour « écarter des stades ceux qui n’ont rien à y faire »

Les incidents en marge du retours des Aiglons à Nice dimanche continuent de faire réagir les pouvoirs publics. Après la ministre des Sports, au tour de la Place Beauvau de s’exprimer.

« Le ministre condamne très fermement les comportements adoptés à l’arrivée des joueurs à Nice dimanche soir », fait savoir à RMC Sport l’entourage du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez. « Indépendamment des sanctions pénales qui pourront être prises dans le cadre de l’enquête en cours, toutes les mesures seront prises pour écarter des stades ceux qui n’ont rien à y faire. »

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Marina Ferrari, la ministre des Sports, condamne les violences à Nice

Le communiqué de Marina Ferrari: « Je condamne avec la plus grande fermeté les violences inacceptables qui ont visé les dirigeants et joueurs de l’OGC Nice. Je tiens à leur exprimer tout mon soutien. Rien ne peut justifier ces actes qui visent ceux qui s’engagent chaque jour pour le football. Ces incidents, graves, causés par quelques individus, ne relèvent en rien du supportérisme. Je défendrai toujours celles et ceux qui font vivre et animent nos stades, jamais ceux qui ont recours à la violence et qui doivent être sanctionnés pour ça. »

02/12

Louchet et Samed soutiennent Moffi et Boga

Après les incidents violents qui ont touché les joueurs de Nice dimanche à leur retour de Lorient, Tom Louchet et Abdul Samed ont publié des contenus sur les réseaux sociaux pour apporter leur soutien à Terem Moffi et Jérémie Boga.

02/12

« Il est choqué », la réaction de l’entourage de Jérémie Boga après son agression par des supporters niçois

Insulté et violenté par des supporters niçois dimanche au centre d’entrainement du club, Jérémie Boga est « choqué », de l’aveu de son entourage, joint par RMC Sport. Le joueur de Nice a été frappé « sur tous le corps » et ciblé par des crachats alors que l’équipe descendait du car « en file indienne ». Lui, Terem Moffi et le directeur sportif, Florian Maurice, ont été physiquement violentés par « 5 à 10 personnes » alors qu’ils tentaient de fendre l’imposante foule mécontente massée devant l’entrée du centre d’entraînement.

« C’est la première fois qu’il subit ça »

« Il a essayé de se protéger tant bien que mal, avant d’être secouru par un équipier », explique un proche de Jérémie Boga. « C’est la première fois qu’il subit ça », insiste ce dernier. La suite de son aventure à Nice s’écrit en pointillés pour l’ailier, sous contrat jusqu’en 2027. Selon RMC Sport, l’ancien joueur de Sassuolo et l’Atalanta Bergame ne souhaite plus porter les couleurs des Aiglons, élément sur lequel son entourage préfère ne pas se prononcer pour le moment. (Nicolas Couet)

02/12

« Folie à Nice », « un nouveau problème pour Ratcliffe »… la presse européenne choquée par les violences des supporters contre les joueurs de l’OGCN

Plusieurs médias étrangers relatent les faits de violences commis par certains supporters contre des joueurs niçois, dimanche au centre d’entraînement. L’Angleterre jette notamment un regard sur cette actualité en lien avec Sir Jim Ratcliffe, propriétaire de Nice et Manchester United.

>> Le regard de la presse européenne sur les incidents à Nice

02/12

La LFP va se constituer partie civile dans les plaintes de Boga et Moffi

Le communiqué de la LFP:

« La LFP condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence commis à l’encontre des joueurs et du staff de l’OGC Nice.

Ces agressions, totalement inacceptables, portent atteinte à l’intégrité des acteurs du jeu et aux valeurs du football.

La LFP annonce qu’elle se constituera partie civile dans les plaintes déposées par les joueurs, afin de soutenir pleinement leur démarche et de contribuer à ce que toute la lumière soit faite sur ces faits graves.

La LFP exprime tout son soutien aux joueurs concernés et à l’OGC Nice, et réaffirme sa détermination à garantir la sécurité de tous les acteurs du football. »

02/12

Moffi et Boga ne veulent plus jouer avec Nice

Selon des informations de Nice-Matin confirmées par RMC Sport, Terem Moffi et Jérémie Boga ne veulent plus jouer avec Nice. Les deux joueurs ont été violentés par des supporters dimanche au centre d’entraînement à leur retour de Lorient (3-1), où le Gym s’était incliné quelques heures plus tôt. Ils ont tous les deux déposé plainte après s’être fait prescrire plusieurs jours d’incapacité totale de travail (ITT). Sept pour Moffi, cinq pour Boga.

Plus d’informations ici.

02/12

Vers un renforcement de la sécurité pour Nice-Angers?

Sur le papier, cette rencontre n’inspire aucune inquiétude, mais après les événements de dimanche les autorités devraient renforcer le dispositif de sécurité.

La Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme, via ses correspondants locaux, va bien évidemment scruter les remontées du terrain jusqu’au dernier moment. En théorie, la notation de la rencontre peut être modifiée jusqu’à 48h avant le match, et cela influe notamment sur le dispositif d’ordre public mis en place par les autorités. En pratique, tout peut être modifié jusqu’au dernier moment.

L’intérieur du stade reste, lui, sous la responsabilité du club. Ce que craignent les différentes sources policières contactées par RMC : une nouvelle défaite de l’OGC Nice. Cela pourrait avoir une incidence sur l’après match et notamment une nouvelle confrontation entre les supporters durs du club et les joueurs.

NPe

02/12

Franck Haise veut démissionner après les violences au centre d’entraînement

Avec du recul, Franck Haise a fait part de son souhait de démissionner de ses fonctions d’entraîneur de Nice. Il est prêt à s’assoir sur ses indemnités et a pris conscience de la gravité de la situation après les récents événements.

La balle est dans le camp du président Fabrice Bocquet et du CEO d’Ineos Sport Jean-Claude Blanc. (MT)

01/12

L’UNFP monte au créneau pour soutenir Moffi et Boga

Le syndicat des joueurs français s’est exprimé ce lundi après les incidents à Nice et les violences contre Terem Moffi et Jérémie Boga.

« L’UNFP condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence inadmissibles dont ont été victimes, hier soir, les joueurs de l’OGC Nice Terem Moffi et Jérémie Boga, à leur retour du match face à Lorient », a dénoncé l’instance via un communiqué. « Ces violences physiques sont intolérables et ne sauraient être justifiées par aucune frustration sportive. Rien ne peut excuser de tels actes qui portent gravement atteinte à leur l’intégrité physique et psychologique et vont à l’encontre de toutes les valeurs portées par le football, fut-il professionnel! »

Avant de continuer: « L’UNFP a immédiatement pris contact avec les joueurs concernés pour leur exprimer tout son soutien, se tenir à leur disposition et les accompagner. Face à ces violences et aux plaintes déposées, notre syndicat se réserve le droit de se constituer partie civile dans le cadre des procédures judiciaires en cours, afin de garantir que les responsables de ces agressions répondent de leurs actes devant la justice. Nous appelons l’ensemble des acteurs du football à faire preuve de la plus grande vigilance et à condamner sans réserve toutes les formes de violence dans et autour des stades. »

01/12

« Je n’ai vu aucune violence » mais des joueurs « chahutés » selon un supporter niçois

Vadim, supporter présent sur place au centre d’entraînement de l’OGC Nice, explique ne pas avoir vu de coups sur Moffi et Boga.

« Tout dépend où est-ce qu’on met la définition du mot violence. Moi je suis anti-violence et j’y allais pour manifester mon mécontentement. Le problème c’est qu’on est dans le noir et qu’il y a une ambiance électrique. J’étais tout proche et j’ai vu des joueurs pris à partie de manière virulente. On a le droit de se demander si c’est normal ou pas. Il y a un contexte avec Moffi et Boga. Ce n’est pas que ce qu’ils ont fait c’est aussi leur niveau de jeu depuis deux ans. C’est un tout. Mais rien n’excuse la violence. Moi je n’ai vu aucune violence, a encore témoigné ce fan azuréen. « J’ai vu des gens des chahutés et des gens leur dire de se bouger le cul. J’ai vu Yehvann Diouf en colère. En colère et il me faisait même de la peine parce qu’il a été aussi pris à partie. Après il y avait 400 êtres humains, 400 contextes et 400 histoires différentes. […] Moi j’étais à côté et je n’ai pas vu (de coups). Je n’ai pas vu et j’étais avec plein d’amis, on en a tous parlé aujourd’hui parce que ça n’arrive pas tous les jours à Nice. On en parlé et on n’a pas vu de coups. »

Et de préciser: « Qu’ils portent plainte parce qu’ils ont été secoué, c’est leur droit. En revanche, je n’ai pas vu de coups. Surtout, je tenais à faire passer le message que Franck Haise a été énormément soutenu et qu’il est venu discuter pendant une heure. Que les joueurs sont restés derrière la grille, que certains sont partis et d’autres restés. Même là ils n’étaient pas ensemble ce n’était pas une équipe. C’était particulier comme situation. Mais moi je n’ai pas vu de violence. »

01/12

Un supporter présent sur place raconte sa version des incidents

Vadim, supporter présent sur place, a raconté sa soirée tendue et a reconnu « un sujet un peu sensible » autour de ces incidents avec les joueurs du Gym.

« J’étais en train de manger avec ma famille et il y a eu un message sur un groupe sur Instagram. C’est quelque chose qui se fait d’aller un peu chahuter, d’aller voir les joueurs et de faire passer des messages. Parce que c’est quand même du foutage de gueule ce qui se passe depuis le début de la saison. Le groupe Insta, ce ne sont pas des membres de la BSN, il y a plusieurs groupes de fans et de supporters et là il y a un message disant ’23h au centre d’entraînement’. C’était pour aller manifester son mécontentement grosso modo. On avait dans l’idée d’y aller pour montrer notre mécontentement et le fait qu’il y a des supporters qui sont là, qui aiment le club et qui en ont marre de ce qu’il se passe. Et puis voilà, tout simplement. »

Avant de raconter sa version des incidents: « On est arrivé sur place avec un ami. Le bus est arrivé vers 23h15. De là des fumigènes ont commencé à être sorti par les membres un peu plus… par les ultras etc. Certains sont cagoulés, certains ne sont pas cagoulés. Les fumigènes sont de sortie, il y a des chants très hostiles et le bus se rapproche puis est stoppé. Les chants sont hostiles, les supporters avancent devant le centre d’entraînement et il y a des policiers et des membres de la sécurité de l’OGC Nice de part et d’autre. Et puis Florian Maurice sort en premier et se prend une huée et une marée de hurlements. Il est chahuté. Je tiens à dire que j’ai vu…évidemment c’est Maurice, Moffi et Boga qui ont pris très très cher. Bard, Diop et Haise ont été très supportés, il y a eu des chants pour Haise et les supporters étaient unanimes pour le soutenir parce qu’on sait que ce n’est pas sa faute. »

01/12

« Il y a un malaise profond à Nice », observe Daniel Riolo

Daniel Riolo dans l’After Foot sur RMC: « Derrière ces faits qui sont répréhensibles, qu’est ce qui va se passer? Quand tu es face à un club qui n’est pas géré, où on a fait n’importe quoi à tous les niveaux, ça ne veut pas dire que ça justifie quoi que ce soit, mais quand tu en arrives à un état de déliquescence aussi grand, c’est bien que rien n’est géré dans l’institution. ll y a un problème et un malaise profond. »

« Je pense qu’il faut être très prudent, qu’on ne manquera pas d’avoir des images ou des témoignages des uns et des autres. Personnellement, je vais attendre avant de me prononcer sur ces faits. Parler de la situation sportive de Nice, de la gestion catastrophique de ce club, je veux bien. Mais sur les faits, ce soir, je vais m’abstenir ».

01/12

Des supporters présentent une version sans coups portés contre Moffi et Boga

En ouverture de l’émission l’After Foot sur RMC, Gilbert Brisbois a livré une autre version des incidents entre joueurs et supporters niçois. Elle diffère de celle de Jérémie Boga et Terem Moffi qui ont porté plainté après des débordements.

« Une autre version ce qu’il s’est passé nous arrive. Une autre version fait état d’une discussion un peu chaude mais pas de coups portés. C’est ce que disent notamment certains supporters qui étaient présents sur place », a ainsi expliqué l’animateur de l’émission radio.

01/12

L’OGC Nice dit « comprendre la frustration mais condamne les actes » dans un communiqué

Suite aux événements survenus, l’OGC Nice a publié un communiqué : « Dimanche, à leur retour de Lorient, les Aiglons ont été accueillis devant le Centre d’entraînement et de formation par un rassemblement important.

Le club comprend la frustration générée par la succession de contre-performances et de prestations éloignées de ses valeurs.

En revanche, les débordements constatés durant ce rassemblement sont inacceptables. Plusieurs membres du club ayant été pris à partie. L’OGC Nice leur apporte tout son soutien et condamne ces actes avec la plus grande fermeté. »

01/12

Moffi et Boga ont porté plainte après leur agression par des supporters de Nice

Terem Moffi et Jérémie Boga ont décidé de saisir la justice après avoir été violemment agressés par des supporters de l’OGC Nice, dimanche soir, après la défaite à Lorient lors de la 14e journée de Ligue 1 (3-1). L’avant-centre nigérian et l’ailier ivoirien ont été frappés au corps et dans les parties intimes. Ils ont également subi des insultes parfois racistes.

>> Moffi et Boga ont porté plainte après les violences des supporters

01/12

« C’est contre-productif », Di Meco réagit aux violences contre Moffi et Boga

Dans Rothen s’enflamme sur RMC, Eric Di Meco livre son sentiment sur les violences survenues au centre d’entraînement de l’OGC Nice durant lesquelles Terem Moffi et Jérémie Boga ont été frappés par des supporters mécontents. « J’ai déjà connu ça à Marseille. C’est contre-productif en réalité, quand une équipe n’y arrive pas. Si certains joueurs s’en foutent, ceux-là, tu ne les changeras pas. Ils ne vont pas s’impliquer parce que tu les as un peu bougés. Et pour les joueurs qui sont normaux, qui sont malheureux et qui n’y arrivent pas, ça va voir l’effet inverse. Moi, j’excuse toujours les supporters quand ça gronde au stade. Ça fait partie du foot. Les supporters prennent leur abonnement, ils dépensent beaucoup de sous, et ils ont un moyen de montrer leur colère. Par contre, quand ça va jusqu’à taper les joueurs ou leur cracher dessus, c’est contre-productif. »

Duga et Eric sont choqués du comportement des supporters niçois – 01/12

« Le problème, c’est que les mecs maintenant ils vont se chier dessus. Je ne suis pas sûr que ça les réveille. Si ça réveillait les joueurs de faire ça, tout le monde le ferait. J’ai peur que ça ait l’effet inverse et que Nice s’apprête à vivre une saison très compliquée. Supporters niçois, faites attention. A Marseille, ça s’est plusieurs fois et les supporters ne le feront plus parce qu’ils se sont rendus compte que les mecs s’en foutent avec la mentalité d’aujourd’hui. Ils ne vont pas s’impliquer plus. »

01/12

« Dans quel monde on vit? » Rothen dénonce l’agression des joueurs de Nice

Jérôme Rothen réagit dans Rothen s’enflamme sur RMC aux violents incidents survenus au centre d’entraînement de l’OGC Nice, lors desquels Terence Moffie et Jérémie Boga ont été frappés par des supporters en colère, en essuyant des insultes parfois racistes. « C’est le mal du foot. Ça renvoie beaucoup de haine les mauvaises performances des joueurs. Je peux comprendre la frustration et l’énérvement des supporters, qui sont attachés à leur club et qui sont là depuis des années. Je peux comprendre que des supporters aient l’impression que les joueurs ne se battent pas assez, que l’entraîneur ne fait pas ce qu’il faut pour gagner des matchs, que les dirigeants ne mettent pas assez d’argent. Je peux comprendre l’énérvement et les banderoles. »

« Mais après, quand il y a de la violence… mais où on est en fait? Dans quel monde on vit? Chacun doit rester à sa place. Ce n’est pas parce que tu vas taper sur la gueule d’un mec qu’il va plus courir le week-end. J’ai une pensée pour les joueurs niçois. C’est de leur faute si la situation est comme ça aujourd’hui. Ce sont les joueurs qui sont responsables, parce qu’ils ne sont pas au niveau des objectifs du club. La hiérarchie doit aussi assumer ses conneries. »

01/12

Moffi et Boga placés en arrêt de travail après avoir été frappés par des supporters, le récit d’une nuit explosive

Le retour des joueurs de l’OGC Nice après leur défaite à Lorient a été émaillé de graves incidents provoqués par des supporters en colère. Dans le tumulte, deux joueurs ont été blessés.

>> Toutes les infos d’RMC Sport sur les violents incidents lors desquels Terence Moffi et Jérémie Boga ont été frappés par des supporters niçois en colère

Les Niçois Jérémie Boga et Terem Moffi dépités © DR RMC Sport

01/12

Bonjour à tous

De graves incidents ont eu lieu dimanche soir après la défaite de l’OGC Nice à Lorient en Ligue 1 (3-1). Environ 400 supporters du Gym ont attendu les joueurs à leur retour sur la Côte d’Azur. Terem Moffi et Jérémie Boga ont été frappés au corps et dans les parties intimes, en essuyant des insultes racistes. Suivez toutes les infos sur la crise à Nice sur RMC Sport.

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Plus de 257 millions d’euros pour un système inutilisable : le logiciel pénal de la police nationale étrillé par la Cour des comptes

Au commissariat de Vesoul, le 11 juin 2025. CHRISTINE BIAU/SIPA

Un outil informatique inefficace, qui nécessite 17 clics de souris pour enregistrer un fichier au format PDF, couplé à un coût pharaonique de 257,4 millions d’euros de développement depuis 2016. L’ordonnance de règlement rendue le 16 octobre par une magistrate chargée de l’instruction à la chambre du contentieux de la Cour des comptes, étrille le logiciel de rédaction de procès-verbaux (PV) de la police.

Ce document de plus de 500 pages, que Le Monde a pu consulter, d’une précision juridique et financière chirurgicale, décortique les responsabilités de cinq commissaires de police, de deux généraux de gendarmerie, de cinq directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, de trois secrétaires généraux du ministère de l’intérieur et d’un administrateur civil pour des faits relevant de la « violation des règles de contrôle budgétaire » et, surtout, du « défaut d’organisation et de surveillance » d’un programme jugé pourtant « particulièrement structurant » à l’ère du numérique. L’outil est toujours inutilisable, dix ans après son lancement.

L’histoire de cette gabegie hors norme avait fort mal commencé dès 2014, lorsque, à peine mis en service, le logiciel de rédaction de procédures de la police nationale (LRPPN) est « unanimement jugé inadapté » et « son remplacement envisagé » aussitôt. Puisque la gendarmerie dispose de son propre logiciel, plébiscité par ses utilisateurs, mais peu adapté aux contingences de la police, pourquoi ne pas travailler à une version commune ?

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