Plus de 257 millions d’euros pour un système inutilisable : le logiciel pénal de la police nationale étrillé par la Cour des comptes

Au commissariat de Vesoul, le 11 juin 2025. CHRISTINE BIAU/SIPA

Un outil informatique inefficace, qui nécessite 17 clics de souris pour enregistrer un fichier au format PDF, couplé à un coût pharaonique de 257,4 millions d’euros de développement depuis 2016. L’ordonnance de règlement rendue le 16 octobre par une magistrate chargée de l’instruction à la chambre du contentieux de la Cour des comptes, étrille le logiciel de rédaction de procès-verbaux (PV) de la police.

Ce document de plus de 500 pages, que Le Monde a pu consulter, d’une précision juridique et financière chirurgicale, décortique les responsabilités de cinq commissaires de police, de deux généraux de gendarmerie, de cinq directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, de trois secrétaires généraux du ministère de l’intérieur et d’un administrateur civil pour des faits relevant de la « violation des règles de contrôle budgétaire » et, surtout, du « défaut d’organisation et de surveillance » d’un programme jugé pourtant « particulièrement structurant » à l’ère du numérique. L’outil est toujours inutilisable, dix ans après son lancement.

L’histoire de cette gabegie hors norme avait fort mal commencé dès 2014, lorsque, à peine mis en service, le logiciel de rédaction de procédures de la police nationale (LRPPN) est « unanimement jugé inadapté » et « son remplacement envisagé » aussitôt. Puisque la gendarmerie dispose de son propre logiciel, plébiscité par ses utilisateurs, mais peu adapté aux contingences de la police, pourquoi ne pas travailler à une version commune ?

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Édouard Philippe estime « qu’en l’état » ce budget de la sécurité sociale « ne peut pas être voté »

Hier à 00h27

Édouard Philippe estime que budget de la sécurité sociale « ne peut pas être voté »

Ce direct consacré à la reprise de l’examen du projet de loi de finances de la sécurité sociale pour l’année 2026 est désormais terminé.

Les députés ont recommencé ce mardi à plancher sur le projet de budget de la Sécurité sociale, à l’avenir très incertain, avec encore des compromis à trouver à gauche et une coalition gouvernementale qui affiche ses divisions.

En l’état, « on ne peut pas voter pour » le texte, a jugé de son côté Édouard Philippe devant le groupe des députés Horizons, qui oscillent entre vote contre et abstention. Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

Le 02/12 à 22h29

Les députés adoptent adopte sur le fil le projet de loi fin de gestion 2025

L’Assemblée nationale adopte de justesse le projet de loi de finances de fin de gestion 2025, texte présenté comme « technique » par le gouvernement pour opérer des ajustements budgétaires, mais fustigé par une partie des oppositions.

Examiné en parallèle du budget 2026, ce texte doit fixer les derniers ajustements financiers de l’année en cours, marquée par un déficit atteignant 5,4% du PIB, soit l’objectif fixé dans le dernier budget.

Le 02/12 à 19h52

Manuel Bompard dit avoir « beaucoup de mal à voir » comment le budget pourrait être voté par une majorité de députés

Invité sur BFMTV, Manuel Bompard a dit avoir « beaucoup de mal à voir » comment le budget pourrait être voté par une majorité de députés.

« J’ai beaucoup de mal à voir comment le budget de la Sécurité sociale comme celui de l’État peut recevoir le vote d’une majorité des députés de l’Assemblée (…) donc la décision va appartenir au gouvernement de savoir s’il va passer ces budgets en force » a déclaré le coordinateur de La France insoumise.

Il a aussi dit trouver « extrêmement choquant » que des députés socialistes expriment « publiquement » leur souhait d’un « retour du 49.3 »

Le 02/12 à 19h39

Budget de la Sécurité sociale: les députés votent contre la motion de rejet préalable déposée par LFI

Après les prises de parole de plusieurs ministres défendant un texte de « compromis », le député insoumis Hadrien Clouet a présenté la motion de rejet préalable déposée par son parti contre le projet de budget de la Sécurité sociale.

« Entre la peste ou le choléra, entre un texte de la droite macroniste ou un texte de la droite sénatoriale, nous n’en choisissont aucun », a déclaré Hadrien Clouet devant les députés.

Les députés ont finalement voté contre cette motion, avec 311 votes.

Le 02/12 à 18h21

L’examen du budget de la Sécurité sociale commence dans l’hémicycle

Après les questions au gouvernement et l’adoption de justesse du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025, les députés débutent une nouvelle lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Après des discussions générales sur le texte, le gouvernement a appelé en priorité l’examen de plusieurs articles. Il s’agit de l’article 6 sur le gel du barème de la CSG sur les revenus de remplacement, l’article 6 bis sur l’augmentation de la CSG sur les revenus du patrimoins et l’article 7 qui instaure une taxe exceptionnelle sur les cotisations versées aux complémentaires santé.

Le 02/12 à 17h31

La journée de mobilisation contre l’austérité rassemble moins que les précédentes

Le mouvement social contre l’austérité budgétaire organisé aujourd’hui à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires a moins rassemblé que les manifestations de septembre et octobre.

Avec un trafic ferroviaire quasi-normal et peu d’enseignants grévistes, le mouvement est resté peu visible. Dans la rue, quelques 150 cortèges et rassemblements ont été annoncés par les syndicats.

À Paris, la CGT a décompté 17.000 participants. Le ministère de l’Intérieur en avait compté 55.000 lors d’une manifestation sur le même thème le 18 septembre et 24.000 le 2 octobre.

Le 02/12 à 15h57

« C’est ça qu’il veut Édouard Philippe? »: Olivier Faure prévient que sans « compromis », « nous allons au bord du précipice »

Olivier Faure appelle les députés au « compromis » sur le budget de la Sécurité sociale, sans quoi il estime que « nous allons au bord du précipice ».

« Si personne n’arrive au compromis, nous allons au bord du précipice et il faut que tout le monde en ait pleinement conscience », a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste au micro de BFMTV, alors que l’Assemblée s’apprête à plancher à nouveau sur le texte.

« Vous pensez qu’Édouard Philippe va avoir le courage de dire aux Français qu’on repasse au projet originel? Le projet originel c’est qu’on bloque les pensions, on bloque les prestations, qu’il y ait moins d’argent pour l’hôpital. C’est ça qu’il veut Édouard Philippe? », interroge Olivier Faure, après que le président d’Horizons a estimé que le budget ne pouvait pas être voté « en l’état ».

Le 02/12 à 15h22

Après le Conseil des ministres, une réunion s’est tenue à l’Élysée sur le Mercosur

Après le Conseil des ministres, une réunion s’est tenue à l’Élysée à propos du Mercosur, a appris BFMTV.

Autour de la table se trouvaient Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, Annie Gennevard, ministre de l’Agriculture, Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, Laurent Panifous, ministre délégué charge des Relations avec le Parlement, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe et Nicolas Forissier, ministre délégué chargé du commerce extérieur.

La semaine dernière, les Insoumis avaient fait adopter à l’Assemblée une résolution, non contraignante, demandant au gouvernement de s’opposer à l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, avant les votes décisifs prévus les 16 et 19 décembre au niveau européen.

Le 02/12 à 15h10

Rachida Dati assure qu’Emmanuel Macron n’a « jamais » émis l’idée d’une labellisation des médias par l’État

Rachida Dati assure devant l’Assemblée nationale qu’Emmanuel Macron n’a « jamais » émis l’idée d’une labellisation des médias par l’État.

« Jamais le président ou le gouvernement n’ont émis l’idée ou une proposition sur une labellisation des médias par l’État, j’espère que c’est clair et net », a déclaré la ministre de la Culture, répondant à une question de Jean-Didier Berger, député Droite républicaine des Hauts-de-Seine.

Le 02/12 à 14h20

Édouard Philippe estime qu' »en l’état, le budget ne peut pas être voté »

Les députés Horizons, membres du camp gouvernemental, sont partagés à ce stade entre abstention et vote contre le budget de la Sécurité sociale, si l’Assemblée atterrit sur une copie approchant celle de la première lecture.

« En l’état, ce budget ne peut pas être voté », a déclaré Édouard Philippe à ses troupes ce mardi, selon nos informations confirmant celles du Figaro.

Paul Christophe, président du groupe à l’Assemblée, a lui aussi affirmé en sortant de cette réunion que le budget de la Sécurité sociale « n’est pas soutenable ».

Le texte « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité, et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », a-t-il énuméré devant des journalistes. « À date, au regard de ces trois critères, le vote oscillerait entre l’abstention et un vote défavorable ».

Le 02/12 à 13h51

David Rachline démissionne de la vice-présidence du Rassemblement national

David Rachline démissionne de la vice-présidence du Rassemblement national, annonce-t-il sur X.

Ce matin, Marine Le Pen avait annoncé sur BFMTV-RMC que son éviction des instances du parti était « en voie de règlement ». « Je souhaite qu’il ne soit plus vice-président du Rassemblement national », avait-elle déclaré.

Le 02/12 à 13h36

Trafic ferroviaire, grévistes…: le point sur le mouvement social contre l’austérité budgétaire à la mi-journée

Le mouvement social contre l’austérité budgétaire organisé à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires a un impact limité à la mi-journée.

Le trafic ferroviaire était quasi normal dans la matinée, conformément aux prévisions de la veille, avec des perturbations concentrées sur les régions Centre-Val de Loire et Occitanie, a indiqué la SNCF à l’AFP. En Île-de-France, seul le RER C est légèrement perturbé, avec 9 trains sur 10 en circulation.

Le ministère de l’Éducation nationale a de son côté annoncé un taux de grévistes de 5,27% chez les enseignants, dans un communiqué.

Quelque 150 rassemblements et cortèges sont prévus à travers la France, selon les syndicats. À Nantes, au moins 1.500 personnes selon les syndicats, 750 selon la préfecture, ont défilé derrière une banderole marquée « On prend la rue pour sortir de l’impasse » afin de réclamer entre autres l’abrogation de la réforme des retraites et une justice fiscale « digne de ce nom ».

À Paris, les autorités anticipent la présence de 5.000 à 10.000 personnes, avec un cortège partant de place de la Bourse à compter de 14 heures.

Le 02/12 à 12h37

Sébastien Lecornu dans l’arène, prises de parole… Comment va se dérouler l’examen du budget de la Sécu?

Le budget de la sécurité sociale (PLFSS) va être examiné en deuxième lecture cet après-midi par l’Assemblée nationale, dès 15 heures environ.

Le Premier ministre sera au banc de l’hémicycle au début de l’examen.

Avant d’entrer dans le cœur de l’examen, des discussions générales vont avoir lieu, comme en première lecture il y a quelques semaines. Chaque groupe parlementaire prendra la parole pour indiquer sa position sur le texte. Les rapporteurs du texte prendront aussi part aux débats.

Une motion de rejet préalable, déposée par La France Insoumise, sera également débattue avant l’examen du PLFSS.

Le déroulé de la séance:

  • Prise de parole du gouvernement
  • Prise de parole des rapporteurs
  • Prise de parole du président de la commission des affaires sociales
  • Examen de la motion de rejet préalable
  • Discussions générales

Le 02/12 à 12h00

La pétition contre la loi Duplomb sera examinée -sans vote ni modification- le 7 janvier à l’Assemblée nationale

Un débat sur la pétition contre la loi Duplomb, qui avait recueilli cet été plus de deux millions de signatures, sera organisé dans l’hémicycle de l’Assemblée le 7 janvier, a appris de source parlementaire l’AFP.

Aucune pétition n’a jamais été débattue jusqu’ici dans l’hémicycle dans l’histoire de la Ve République. Ce débat ne donnera toutefois pas lieu à un vote et ne modifiera pas la loi.

Le 7 janvier s’exprimeront tour à tour le président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Stéphane Travert (apparenté EPR), les deux rapporteures Aurélie Trouvé (LFI) et Hélène Laporte (RN), tous les groupes politiques, et le gouvernement.

Puis une ou deux questions seront ensuite posées par les groupes, en fonction de leur taille.

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Le 02/12 à 11h47

La porte-parole du gouvernement affirme que voter le budget de la Sécu « n’a rien à voir avec un soutien du gouvernement »

Le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, dont l’examen revient dès 15 heures tout à l’heure en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale, n’a « rien à voir avec un quelconque soutien au gouvernement », a plaidé la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon pour convaincre le PS, les écologistes ou LR de voter le texte.

« Ce texte ne sera ni macroniste, ni socialiste, ni de droite », a déclaré Maud Bregeon à l’issue du conseil des ministres en excluant de nouveau le recours au 49.3 pour faire adopter le texte à place du vote prévu le 9 décembre.

Le 02/12 à 11h27

Le président n’a « jamais » évoqué de « label d’État » ni de « ministère de la Vérité » assure le gouvernement

Emmanuel Macron a martelé en conseil des ministres qu’il n’avait « jamais » envisagé de créer un « label d’État » pour les médias, et « encore moins de ministère de la Vérité », comme l’en accusent les médias de Vincent Bolloré, la droite et l’extrême droite.

Le président de la République, qui « l’a redit » ce matin, « n’a jamais affirmé cela et n’a jamais tenu ces propos », a assuré la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon lors du compte-rendu du conseil devant la presse.

« Il y a des initiatives prises par la presse, portées notamment dans les États généraux de l’information », mais « non, le gouvernement ne va pas créer tel ou tel label destiné à la presse », a-t-elle insisté.

Le 02/12 à 11h23

« Les discussions avancent »: la porte-parole du gouvernement « optimiste » sur un vote du budget de la Sécu

Maud Bregeon se dit, en sortie du conseil des ministres, « optimiste et déterminée » sur l’adoption du budget de la sécurité sociale à l’Assemblée nationale.

« Les discussions avancent », ajoute cette dernière qui assure que « les groupes qui soutiennent le gouvernement ont montré leur capacité de débat ».

Le 02/12 à 11h00

Le conseil des ministres est terminé

Les membres du gouvernement quittent la cour de l’Élysée, marquant la fin du conseil des ministres.

La porte-parole du gouvernement va tenir son traditionnel compte-rendu aux alentours de 11h30.

Le 02/12 à 10h53

Le député LFI Hadrien Clouet condamne « tous les types de violences » mais appelle à ne pas faire de Jordan Bardella un « martyr pour un œuf »

Jeter un œuf sur un dirigeant politique? « Ce n’est jamais la bonne solution que de mettre en cause l’intégrité physique des personnes », réagit sur BFMTV Hadrien Clouet, député (LFI) de Haute-Garonne, après l’agression de Jordan Bardella survenue dans le week-end.

« Il faut condamner tous les types de violences (…) mais ne commençons pas à faire des martyrs pour un œuf », lance l’élu.

Le 02/12 à 10h16

Narcotrafic: un vote des députés aura lieu à l’issue des débats le 17 décembre (info BFMTV)

Le 17 décembre prochain, les députés vont débattre à l’Assemblée nationale sur le narcotrafic et les réponses à y apporter pour lutter contre le phénomène.

Selon les informations de BFMTV, la conférence des présidents a pris la décision ce matin qu’un vote se tiendra à l’issue de ces débats.

Le 02/12 à 09h01

« La violence en politique, c’est non »: Marine Le Pen condamne l’agression de Jordan Bardella avec un œuf

Ce week-end, Jordan Bardella a reçu sur la tête un œuf écrasé par un militant, « un symptôme » selon Marine Le Pen de la violence en politique que commence à subir tout le monde, mais que (le RN, NDLR) subi depuis 30 ans ».

« La violence en politique, c’est non », tranche la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.

Le 02/12 à 08h54

Marine Le Pen estime que Jordan Bardella pourrait être le premier Premier ministre « choisi par les Français » mais refuse d’être sa cheffe du gouvernement

Marine Le Pen prône sur BFMTV-RMC « la force » du duo « démocratique » qu’elle forme avec Jordan Bardella et explique qu’il serait « le premier Premier ministre à ne pas avoir été nommé mais choisi par les Français ».

Toutefois, elle redit aussi que si elle ne pouvait pas candidater et que Jordan Bardella représentait le RN en 2027, elle ne serait pas sa Première ministre « mais son premier soutien ».

Le 02/12 à 08h48

Marine Le Pen souhaite que David Rachline « ne soit plus vice-président du Rassemblement national »

À trois mois des municipales, la brouille se poursuit entre le maire de Fréjus David Rachline et le RN. Sur l’antenne de BFMTV-RMC, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale annonce que son éviction du parti « est en voie de règlement » et qu’un « certain nombre de procédures doivent avoir lieu ».

« Je souhaite qu’il ne soit plus vice-président du Rassemblement national », tranche Marine Le Pen

Le 02/12 à 08h44

« Si je peux être candidate, je le serai »: Marine Le Pen redit son intention de participer à la présidentielle 2027

« Si je peux être candidate, je le serai ». Marine Le Pen explique sur BFMTV-RMC qu’elle veut « défendre (son) innocence » et participer à la prochaine élection présidentielle.

« Ce serait honteux qu’on m’empêche de l’être », tranche la députée du Pas-de-Calais.

Le 02/12 à 08h39

« Labellisation » des médias: Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de vouloir « maîtriser l’information »

Sur la « labellisation » des médias proposée par Emmanuel Macron afin de lutter contre la désinformation en France, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale dénonce une décision « extrêmement dangereuse » avec comme « objectif » pour le président de la République de « maîtriser l’information ».

Marine Le Pen juge « indigne » une vidéo publiée sur X par l’Élysée, estimant que ce n’est « pas » le rôle de la présidence de la République. Cette dernière ne doit pas, selon Marine Le Pen, « descendre dans l’arène en s’attaquant à des médias ».

Le 02/12 à 08h32

Marine Le Pen dénonce l' »exercice d’hypocrisie » des députés autour de la suspension de Shein

Marine Le Pen dénonce sur BFMTV-RMC l' »exercice d’hypocrisie » à l’Assemblée nationale autour de la suspension de Shein en France

La présidente du groupe RN au palais Bourbon estime que « cela fait 25 ans que tous les gens qui hurlent à la mort aujourd’hui sur les conséquences de leurs propres choix ont décidé d’ouvrir nos frontières à la Chine et à l’époque aux vêtements chinois ».

Selon Marine Le Pen « il a fallu quelques années seulement pour que la filière textile française disparaisse ».

Le 02/12 à 08h25

Marine Le Pen accuse Sébastien Lecornu de mentir sur les votes du RN à l’Assemblée nationale

Accusée par le Premier ministre d’avoir voté « 34 milliards » d’augmentation d’impôts dans le budget de l’année 2026, Marine Le Pen se défend sur BFMTV-RMC ce matin.

« Nous nous sommes beaucoup opposés à de nouvelles taxes », assure de son côté sur notre antenne la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, qui assure que Sébastien Lecornu « ment », tout comme « Renaissance ».

Le 02/12 à 08h21

Sébastien Lecornu « cherche à échapper à la dissolution » selon Marine Le Pen

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale déclare sur BFMTV-RMC que le Premier ministre « cherche à échapper à la dissolution et à de nouvelles élections ».

« Leur seul objectif est de ne surtout pas avoir de nouvelles élections », martèle Marine Le Pen.

Le 02/12 à 07h58

La ministre déléguée chargée de l’Autonomie optimiste sur le vote du budget de la Sécu

Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et des personnes handicapées, croît « absolument » ce matin sur Franceinfo à un vote sur le budget de la sécurité sociale.

La membre du gouvernement se dit optimiste et assure qu’une voie de passage « étroite » reste « possible ».

« C’est l’objectif, le projet de loi de financement de la sécurité sociale va passer par le vote », assure Charlotte Parmentier-Lecocq.

Le 02/12 à 07h24

Marine Le Pen invitée du Face à Face de BFMTV-RMC à 8h15

La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale répondra, dès 8h15 sur BFMTV-RMC, aux questions d’Apolline de Malherbe.

Le 02/12 à 07h22

Les socialistes, à nouveau faiseurs de roi et sauveurs du gouvernement… par 49.3?

Après une réunion à Matignon autour du budget de la Sécurité sociale et de l’État hier, les socialistes par la voix d’Olivier Faure affirmaient que les discussions « progressent » et que tout le monde doit maintenant prendre « ses responsabilités » pour éviter une année blanche.

Plutôt positif, le leader du Parti socialiste ne cache pas que tous les camps ont avancé pour permettre de dégager un compromis. Selon lui, il s’agit de l’unique solution possible pour éviter « un déficit de 30 milliards d’euros » et « le mur » pour la Sécurité sociale.

Pour autant, malgré ces tractations, une adoption du budget via un vote favorable du Parlement semblant très peu probable, plusieurs responsables politiques ont ouvert la porte à une utilisation du 49.3 auquel Sébastien Lecornu a renoncé en amont des débats.

Un volte-face qui plairait de Philippe Juvin, député LR et rapporteur du budget, à François Hollande qui a ouvert la porte mercredi dernier au dispositif, jugeant qu' »il ne faut jamais se priver d’une disposition constitutionnelle ».

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Le 02/12 à 07h19

Déficit, retraites, pensions… Que contient la copie du Sénat transmise à l’Assemblée nationale?

L’Assemblée nationale reprend ses travaux avec le texte adopté au Sénat, largement remanié par rapport à la copie initiale du gouvernement et aux votes des députés en première lecture. Mais où en est-on?

Le budget de la Sécu made in Sénat, ramène son déficit prévisionnel à 17,6 milliards d’euros en 2026, contre 23 milliards en 2025.

Un solde très proche de l’objectif initial du gouvernement, fixé à 17,5 milliards. La copie issue des travaux de l’Assemblée nationale en première lecture dégradait elle nettement le déficit, à plus de 24 milliards d’euros.

Concession majeure du Premier ministre Sébastien Lecornu aux socialistes pour éviter une censure immédiate, la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2028 a été supprimée au Sénat.

Sur les pensions de retraites et des prestations sociales, le gouvernement proposait de les geler. Une mesure supprimée par l’Assemblée mais rétablie en partie par les sénateurs.

Le 02/12 à 07h13

Le budget de la Sécu’ de retour à l’Assemblée nationale

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la reprise de l’examen du projet de loi de finances de la sécurité sociale pour l’année 2026 à l’Assemblée nationale.

Dès 15 heures, les députés se pencheront en seconde lecture sur ce texte et auront jusqu’au 9 décembre pour trouver un compromis.

Mais la date-butoir approche et les nuages au-dessus de la piste d’atterrissage persistent

Pour parvenir à faire adopter le budget de la sécu, Sébastien Lecornu doit avoir avec lui tous les députés qui soutiennent sur le papier le gouvernement: les députés LR, Renaissance, Modem et Horizons.

Aucune chance pour lui de décrocher un vote positif à l’issue des 50 jours de débats fixés par la Constitution sans l’addition de leurs forces.

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Crise à Nice: « Il est choqué », Jérémie Boga touché après son agression par des supporters niçois

Joint par RMC Sport, l’entourage de Jérémie Boga fait état d’un joueur « choqué » après l’agression dont il a été la cible de la part de supporters niçois, dimanche au centre d’entraînement.

Insulté et violenté par des supporters niçois dimanche au centre d’entrainement du club, Jérémie Boga est « choqué », de l’aveu de son entourage joint par RMC Sport. Le joueur de Nice a été frappé « sur tous le corps » et ciblé par des crachats alors que l’équipe descendait du car « en file indienne ». Lui, Terem Moffi et le directeur sportif, Florian Maurice, ont été physiquement violentés par « 5 à 10 personnes » alors qu’ils tentaient de fendre l’imposante foule mécontente massée devant l’entrée du centre d’entraînement.

« C’est la première fois qu’il subit ça »

« Il a essayé de se protéger tant bien que mal, avant d’être secouru par un équipier », explique un proche de Jérémie Boga. Le gardien niçois Yehvann Diouf l’a en effet aidé à se sortir des coups de ses agresseurs. Ausculté par un médecin lundi, Jérémie Boga s’est vu remettre une incapacité totale de travail (ITT) d’au moins 5 jours. Son équipier Terem Moffi a été placé en arrêt de travail pendant sept jours, jusqu’à dimanche prochain.

« C’est la première fois qu’il subit ça », insiste le proche de Jérémie Boga. La suite de son aventure à Nice s’écrit en pointillées pour l’ailier, sous contrat jusqu’en 2027. Selon RMC Sport, l’ancien joueur de Sassuolo et l’Atalanta Bergame ne souhaite plus porter les couleurs des Aiglons, élément sur lequel son entourage préfère ne pas se prononcer pour le moment. Terem Moffi n’envisage plus, non plus, de jouer avec le club.

Jérémie Boga a rejoint Nice en 2023 en provenance de l’Atalanta Bergame. Elément important de l’effectif de Franck Haise (20 matchs, dont 17 titularisations pour deux buts cette saison), l’international ivoirien (21 sélections, 2 buts) a provoqué la crispation des supporters pour avoir offert des places à des proches marseillais (ville où il est né) pour le match à domicile contre l’OM (1-5) achevé par une lourde défaite, le 21 novembre dernier.

En ce qui concerne Terem Moffi, les ultras niçois lui reprochent une scène où il été filmé en train de plaisanter après la défaite à Lorient avec son ancien président Loïc Féry. Ces violents évènements ont convaincu Franck Haise à vouloir démissionner de ses fonctions d’entraîneur, après s’y être pourtant récemment opposé. Lundi, le club a dénoncé les violences dans un communiqué. « Dimanche, à leur retour de Lorient, les Aiglons ont été accueillis devant le centre d’entraînement et de formation par un rassemblement important », indique le message. « Le club comprend la frustration générée par la succession de contre-performances et de prestations éloignées de ses valeurs. En revanche, les débordements constatés durant ce rassemblement sont inacceptables. Plusieurs membres du club ayant été pris à partie. »

Nicolas Couet Journaliste RMC Sport

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Emmanuel Macron se rend en Chine sans grandes illusions sur sa capacité d’infléchir la position de Pékin sur l’Ukraine et sur le commerce

Le président français, Emmanuel Macron, attend son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur le perron de l’Elysée, à Paris, le 1ᵉʳ décembre 2025. CYRIL BITTON/DIVERGENCE POUR « LE MONDE »

La marque d’attention est notable, mais rien ne dit qu’elle sera suivie d’effets. Xi Jinping ne se contentera pas d’accueillir Emmanuel Macron dans le cadre très protocolaire du Palais du peuple, sur la place Tiananmen à Pékin. Le président chinois accompagnera également son homologue français, en visite d’Etat en Chine du mercredi 3 au vendredi 5 décembre, dans une ville de province. Après Shanghaï, en 2019, et Canton, en 2023, ils se rendront cette fois à Chengdu, capitale du Sichuan, le temps d’un échange un peu moins formel.

Ces égards n’empêcheront pas d’aborder les contentieux qui s’accumulent, avec des positions souvent irréconciliables. L’Ukraine en est l’exemple le plus patent, à l’heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s’aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre années après l’invasion russe, Pékin n’a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l’effort de guerre russe.

La Chine continue de livrer les pièces de drones qui donnent à Moscou un avantage sur le terrain. Le quotidien britannique Financial Times révélait même, samedi 29 novembre, que le propriétaire d’un fabricant chinois de composants pour drones avait pris une participation directe dans l’entreprise russe d’importation de pièces Rustakt, chargée de la production du VT-40, devenu un drone d’attaque important sur le front.

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« Labellisation » des médias: la proposition d’Emmanuel Macron suscite l’ire de la droite et l’extrême droite, LR lance une pétition

La droite et l’extrême droite, médiatique et politique, sont vent debout contre l’idée du chef de l’État visant à lutter contre la désinformation. L’exécutif assure qu’il ne s’agit pas d’un contrôle étatique mais d’une « labellisation » gérée par des professionnels. Les LR ont lancé une pétition pour s’y opposer.

C’est une idée qui fait vivement réagir à droite et à l’extrême droite. Emmanuel Macron a prôné la création d’un « label » porté « par des professionnels » afin de lutter contre la désinformation dans les médias.

Le chef de l’État avait évoqué cette piste à plusieurs reprises. Il y a deux semaines par exemple, à Arras, il a parlé d’un « label », porté « par des professionnels » des médias, pour « distinguer les réseaux et les sites qui font de l’argent avec de la pub personnalisée et les réseaux et les sites d’information ».

En réaction, les Républicains ont décidé ce lundi 1er décembre de lancer une pétition intitulée « oui à la liberté, non à la labellisation ». « Une fois encore, et sous couvert de lutter contre les fake news, c’est à la liberté d’information et d’expression qu’on s’en prend », peut-on ainsi y lire. « Cette dérive est aussi scandaleuse que dangereuse », écrit le parti de droite.

De son côté, sur RMC-BFMTV ce mardi, Marine Le Pen a également jugé l’idée « extrêmement dangereuse », voyant une volonté « de maîtriser l’information ». Elle a considéré que l’Arcom ne devrait pas surveiller les télévisions privées qui ont « le droit de ne pas être neutres ».

Pourtant, Emmanuel Macron a martelé en Conseil des ministres qu’il n’avait « jamais » envisagé de créer un « label d’État » pour les médias, a assuré la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon dans la foulée.

« Pravda » et « ministère de la Vérité »

Dès ce week-end, les médias du milliardaire conservateur Vincent Bolloré se sont emparés du débat, dénonçant une « dérive totalitaire » et faisant référence au « ministère de la Vérité » du roman dystopique 1984 de George Orwell.

« La tentation d’Emmanuel Macron de toucher à la liberté d’expression est une tentation autoritaire, qui correspond à la solitude d’un homme (…) qui a perdu le pouvoir et cherche à le maintenir par le contrôle de l’information », a protesté sur cette même chaîne le président du RN Jordan Bardella.

Face à ces critiques, l’Élysée s’est fendu ce lundi soir d’un message sur X pour déplorer que « parler de lutte contre la désinformation suscite la désinformation ». Dans une courte vidéo, ces critiques sont mentionnées, accompagnées d’une vidéo d’une prise de parole d’Emmanuel Macron, dans laquelle il rappelle qu’il ne s’agit pas d’une vérification étatique. « Si c’est l’État qui doit vérifier, là ça devient une dictature. Mais il faut faire que les journalistes garantissent à leurs lecteurs que, eux ont vérifié avec une déontologie, dont ils sont les garants entre eux », détaille-t-il dans cet extrait.

La vidéo de l’Élysée fait bondir

Une publication sur les réseaux sociaux qui a remis une pièce dans la machine. « Que le compte officiel de l’Élysée s’attaque à un média privé en dit long sur la dérive de la présidence macroniste, et sur le détournement des institutions. Voilà pourquoi la « labellisation des médias » est une idée dangereuse combattue par tous les démocrates cohérents », a dénoncé Jordan Bardella.

Le maire de Cannes, David Lisnard, visé dans la vidéo de l’Élysée, a estimé que « si la présidence de la République voulait se caricaturer en ministère de la vérité, elle ne s’y prendrait pas autrement ». « Rassurez-moi: ce tweet de l’Elysée a bien été labellisé? », a écrit Bruno Retailleau, avant de lancer sa pétition.

De son côté, Éric Ciotti a dénoncé un « scandale d’État ». « L’Élysée s’attaque ouvertement aux médias privés du groupe Bolloré. La dérive illibérale est absolue. Labelliser un média, c’est embrasser les pratiques de régimes autoritaires étrangers à la liberté française », a-t-il déclaré sur X. Le président de l’UDR a d’ailleurs lui aussi lancé sa pétition contre la labellisation de l’information par Macron ».

Comme le rappelle l’AFP, l’idée de « label » des médias vient des États généraux de l’information, dont le comité de pilotage avait recommandé en 2024 aux « professionnels de l’information » de s’engager dans une telle démarche pour « renforcer la confiance » du public.

Emmanuel Macron a d’ailleurs souligné que ce n’était pas au gouvernement de dire « ceci est une information, ceci n’en est pas », et a plutôt invoqué une initiative de labellisation lancée par l’ONG Reporters sans frontières avec la Journalism Trust Initiative.

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Isack Hadjar, promu chez Red Bull, hérite du « baquet maudit » de la F1

Isack Hadjar (de face) et le pilote de l’écurie Red Bull Yuki Tsunoda, lors du Grand Prix des Pays-Bas, à Zandvoort (Pays-Bas), le 31 août 2025. JOHN THYS/AFP

La rumeur agitait le paddock de la formule 1 (F1) depuis plusieurs mois, et le principal intéressé n’en faisait plus mystère. C’est donc un secret de Polichinelle que l’écurie Red Bull a levé, à quelques jours de l’épilogue de la saison 2025. L’équipe autrichienne de F1 a annoncé, mardi 2 décembre dans un communiqué, que le Français Isack Hadjar sera le nouveau coéquipier du quadruple champion du monde néerlandais Max Verstappen en 2026. Un an après son arrivée dans la catégorie reine du sport automobile dans les rangs de l’écurie sœur Racing Bulls, le néophyte de 21 ans, issu de la filière jeunes pilotes Red Bull, remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, qui est rétrogradé au rang de pilote de réserve.

Après une petite année sur les circuits de F1 – la saison s’achève, dimanche 7 décembre à Abou Dhabi –, Isack Hadjar poursuit son ascension à toute vitesse. Surnommé « le petit Prost » par Helmut Marko, la tête pensante de la galaxie Red Bull en formule 1 – pour son « visage, [sa] voix et [son] côté réfléchi », estimait le pilote au Monde en début d’année –, le jeune Français tentera d’exister aux côtés d’un autre quadruple champion du monde – et peut-être quintuple s’il parvient à coiffer les McLaren au poteau dimanche –, Max Verstappen, qu’il voit comme « le meilleur pilote » du paddock. Hadjar hérite aussi d’un baquet parfois considéré comme « maudit », de nombreux pilotes ayant souffert de la comparaison avec l’ogre néerlandais.

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La Commission européenne annonce un financement de 15 millions d’euros pour l’Arménie


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Federica Mogherini, l’ex-cheffe de la diplomatie de l’UE, inculpée pour « fraude »

Federica Mogherini, alors cheffe de la diplomatie européenne, à Bruxelles, le 26 février 2018. VIRGINIA MAYO / AP

Les mois passent et les scandales se succèdent au sein des institutions européennes. Après le « Qatargate », qui a touché le Parlement, à la fin de 2022, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), dirigé par Kaja Kallas, ainsi que le Collège d’Europe, à Bruges (Belgique), une « fondation privée d’intérêt public », qui forme l’élite des fonctionnaires européens depuis 1949, ont été perquisitionnés, mardi 2 décembre au matin. La police fédérale de Bruges agissait sur requête de la section belge du parquet européen, un organe indépendant basé à Luxembourg, chargé de protéger le budget de l’Union européenne (UE) et de traduire en justice les auteurs d’infractions graves.

Trois personnes avaient été placées en garde à vue mardi. Elles ont été inculpées mercredi matin, selon le parquet européen à Bruxelles : Federica Mogherini, l’actuelle rectrice du Collège d’Europe, à Bruges, qui a occupé le poste de cheffe de la diplomatie européenne et de vice-présidente de la Commission de 2014 à 2019 ; Stefano Sannino, l’ancien secrétaire général du SEAE, et un manageur du Collège d’Europe, à Bruges, un conseiller de la rectrice. Le directeur de la communication du Collège était « injoignable » mardi.

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L’État français condamné pour avoir tardé à organiser les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle

L’État français a été condamné ce mardi 2 décembre par le tribunal administratif de Paris pour avoir tardé à organiser les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle. Il devra payer un euro symbolique.

L’État français a été condamné ce mardi 2 décembre à payer un euro symbolique pour avoir tardé à organiser les séances d’information et d’éducation à la sexualité à l’école, prévues par une loi de 2001, a indiqué le tribunal administratif de Paris dans un communiqué.

Saisi par le Planning Familial, le Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal a néanmoins jugé qu’un arrêté et une circulaire de février avaient « fixé » et « précisé » la mise en oeuvre des programmes d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars), de sorte qu’il n’est « pas établi que le comportement fautif » de l’État perdure.

Le tribunal administratif « constate que l’État a, jusqu’en février 2025, manqué à son obligation d’organiser les séances d’information et d’éducation à la sexualité » prévues par la loi de 2001.

Il rappelle qu’une « information et une éducation à la sexualité doivent être dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles, par groupes d’âge homogène. »

Mais selon le tribunal, cette mission n’a « pas été assurée de façon systématique » et « le ministre chargé de l’Éducation nationale n’avait pas prévu, dans un délai raisonnable (…) les mesures propres pour en assurer l’effectivité ».

Cette carence constitue « une faute » selon le tribunal, qui a condamné l’État à payer un euro symbolique, réclamé par les associations, « en réparation de leur préjudice moral ».

De son côté, le ministère de l’Éducation nationale « prend acte de la décision du tribunal administratif de Paris », et affirme que « l’action engagée depuis début 2025 démontre la détermination de l’État à garantir pleinement ce droit essentiel pour tous les élèves ».

Des « carences » encore présentes selon les associations

La loi de 2001, contestée par une partie de la droite et des milieux conservateurs, a été précisée en février 2025, avec la publication officielle d’un programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars) qui prévoit un apprentissage en plusieurs étapes: une éducation à la vie affective et relationnelle pour l’école maternelle et l’école élémentaire, et une éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité pour le collège et le lycée.

Éducation à la sexualité à l’école: que contient la nouvelle version du programme?

Le tribunal a relevé que l’arrêté du 3 février « avait fixé » les programmes et que la circulaire du 4 février avait « précisé les modalités » de mise en œuvre de ce programme.

Selon le tribunal, l’État a donc pris des mesures « propres à assurer la mise en oeuvre effective » de sa mission d’information et d’éducation à la sexualité. Le tribunal a ainsi suivi l’avis du rapporteur public.

Lors de l’audience le 18 novembre, les associations requérantes avaient elles soutenu que la carence du ministère de l’Éducation nationale « persistait » depuis la rentrée.

Selon elles, la loi n’est toujours pas pleinement appliquée, ce qui a des conséquences entre autres sur la santé reproductive (grossesses non-désirées notamment), les stéréotypes de genres, les violences sexuelles, les maladies sexuellement transmissibles et le respect du consentement.

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Jaafar Alloul, sociologue : « Il peut y avoir un sentiment de soulagement existentiel à l’émigration pour les jeunes cadres d’origine maghrébine »

Chercheur à l’université de Gand en Belgique, Jaafar Alloul travaille sur la sociologie des migrations. Il est l’auteur, notamment, d’une thèse sur les mobilités de travailleurs qualifiés européens d’origine maghrébine vers les Emirats arabes unis, soutenue en 2021 à l’université d’Amsterdam.

Pourquoi des personnes qui appartiennent aux CSP+ et apparaissent donc comme très bien intégrées décident-elles de partir de France ?

La discrimination va bien au-delà de la simple capacité, ou non, à obtenir un revenu à la hauteur de ses diplômes ou de ses aspirations professionnelles. Diriez-vous que la discrimination fondée sur le sexe n’existe pas en France parce que les femmes bénéficient aujourd’hui d’une plus grande égalité salariale et d’un meilleur accès au marché du travail ? Non. Les plafonds de verre persistent au travail et dans la société en général. Il en va de même pour les « plafonds raciaux ». En outre, ceux qui sont confrontés à des formes sophistiquées de discriminationen milieu professionnel sont souvent ceux qui ont déjà entamé une mobilité sociale considérable. A mesure qu’ils montent en grade, les frictions sociales s’intensifient en raison d’une hostilité accrue et d’une concurrence plus féroce pour le statut social associé.

Que vont-ils chercher à l’étranger ?

Un déménagement à Dubaï, à New York, à Londres ou même à Singapour peut offrir davantage d’opportunités professionnelles, un revenu plus élevé et une mobilité sociale accélérée. Mais il y a aussi un sentiment de soulagement existentiel, c’est-à-dire de pouvoir se débarrasser, au moins temporairement, d’une forme de stigmatisation raciale profonde et de pouvoir mener une vie plus « libre » et anonyme.

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