En annonçant, devant les Assises des départements de France, vouloir démembrer les agences régionales de santé [ARS], le premier ministre met en cause la cohérence des politiques de santé et d’accès aux soins. Les ARS sont devenues le punching-ball récurrent de gouvernements qui pensent ainsi montrer leur détermination à faire bouger les lignes. Nous pensons indispensables aujourd’hui de réagir.
Nous venons d’horizons politiques différents, certains de nos désaccords sont profonds. Mais comme ministres de la santé, nous avons piloté le réseau des ARS et une conviction nous anime : la santé est un sujet régalien, qui appelle une mobilisation collective face aux multiples défis auxquels nous sommes confrontés. Seul l’Etat peut être le garant des coalitions d’acteurs nécessaires à son efficacité. Certes, la différenciation des politiques publiques en fonction des territoires est indispensable et d’ailleurs déjà à l’œuvre. Elle est certainement perfectible, mais le schéma esquissé par le premier ministre aboutirait à affaiblir la qualité de la prise en charge de nos concitoyens.
Les ARS sont nées en 2010 du constat que le système de pilotage de la santé était défaillant, éclaté entre l’Etat – notamment sous la responsabilité des préfets –, les départements et l’Assurance-maladie. C’est l’ambition de coordonner ces actions tout en permettant la prise en compte des spécificités territoriales qui a conduit à leur création. Nous croyons fermement que cette ambition reste nécessaire, même s’il faut la faire évoluer pour être plus proche du terrain, en sachant déroger parfois à certaines normes nationales. Depuis plusieurs années des évolutions importantes sont d’ailleurs intervenues en ce sens.
Ce qu’a dessiné le premier ministre est à rebours de nos convictions communes car, au lieu d’unifier les politiques de santé, il propose de les éclater.
Incompréhension
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Jusqu’à 170.000 foyers ont été privés d’électricité en Île-de-France ce jeudi 20 novembre à la suite d’une avarie au poste électrique d’Issy-les-Moulineaux. 2.600 foyers sont toujours concernés.
Une « avarie » au poste électrique d’Issy-les-Moulineaux a provoqué une coupure d’électricité en Île-de-France ce jeudi 20 novembre, indique RTE sur le réseau social X.
Jusqu’à « 170.000 foyers » ont été privés d’électricité aux alentours de 6h40. « 112.000 foyers ont pu être réalimentés en 5 minutes, soit l’ensemble des foyers concernés à Paris et autour d’Issy-Les-Moulineaux », informe RTE.
Vers 7h50, 2.600 foyers sont toujours touchés par une coupure dans le sud de la région. RTE assure que ses équipes « poursuivent leur mobilisation pour rétablir l’électricité ».
L’incident a causé une perturbation du trafic sur la ligne 12 dans la direction Mairie d’Issy.
Delphine, préparatrice, sert un patient dans la pharmacie des Avaloirs, à Saint-Pierre-des-Nids (Mayenne), où elle travaille depuis 1992, le 7 octobre 2025. LÉO KELER / HORS FORMAT POUR « LE MONDE »
Après une période de tests déployés progressivement à partir de 2023, les assurés de métropole et d’outre-mer peuvent, depuis mardi 18 novembre, activer sur leur smartphone une version dématérialisée de leur carte Vitale, même sans avoir un compte sur France identité, a annoncé l’Assurance-maladie au Parisien.
« Aujourd’hui, on s’adapte aux usages numériques. Sept Français sur dix nous disent qu’ils sont prêts à la télécharger. Donc on a l’impression qu’on va répondre à une attente », a expliqué sur Franceinfo Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), qui a précisé que 1,8 million d’assurés avaient déjà activé leur e-carte Vitale depuis le début de l’année 2024.
La fonctionnalité était déjà disponible à condition d’avoir l’application France identité numérique. Un autre circuit, avec une procédure de vérification sur l’application carte Vitale, était fonctionnel depuis le mois de juin dans la moitié des départements. Désormais généralisée à l’ensemble du territoire, l’application carte Vitale (disponible sur iOS et sur Android) permet à tous les assurés de stocker leur carte directement sur leur smartphone.
Comment activer la carte dématérialisée ?
L’installation de l’application carte Vitale sur un téléphone portable se fait entièrement en ligne mais elle requiert une procédure de sécurisation, pour que l’Assurance-maladie puisse vérifier que chaque inscription correspond au véritable assuré.
Si l’application France identité (liée à la nouvelle carte d’identité) est déjà installée sur le smartphone, elle peut être utilisée pour prouver son identité et activer l’application carte Vitale.
Dans le cas contraire, l’application carte Vitale va demander, avant l’activation, de prendre une vidéo d’une pièce d’identité – carte d’identité, passeport, titre de séjour – ainsi que du visage de l’assuré. Cette opération de reconnaissance faciale sera « validée par un opérateur humain » pour éviter les usurpations, précise l’Assurance-maladie. Au moment de cette opération d’installation, il est nécessaire d’avoir avec soi son numéro de Sécurité sociale.
Selon Le Parisien,des utilisateurs dénonçaient, mardi matin, des bugs, notamment au moment de la reconnaissance faciale. Des commentaires sur les plateformes de téléchargement évoquaient également des difficultés d’installation.
A quoi sert la carte Vitale sur smartphone ?
La carte Vitale dématérialisée est « utilisable dans les mêmes situations que la carte Vitale physique auprès des professionnels de santé, lors d’une consultation médicale, pour la délivrance de médicaments à la pharmacie », explique l’Assurance-maladie.
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Avoir sa carte Vitale sur son smartphone permettra de limiter les conséquences d’un oubli ou d’une perte, mais aussi de « suivre en direct [ses] dépenses de santé » puisque les résumés des dernières factures de soins sont consultables dans l’application.
A terme, la carte Vitale sur smartphone pourra intégrer une assurance complémentaire santé et permettre le tiers payant sur celle-ci. Elle permettra également de se connecter à Mon Espace Santé, le carnet de santé numérique.
Pour utiliser l’application chez un professionnel de santé, il faut la déverrouiller avec un code secret défini lors de l’activation (ou empreinte digitale, ou reconnaissance faciale si le smartphone le permet).
Il faut ensuite présenter son smartphone au professionnel de santé qui, avec un lecteur adapté – QR code ou NFC (la technologie du sans contact) –, aura accès à toutes les informations nécessaires.
Quel est le niveau de sécurité du système ?
Selon l’Assurance-maladie, l’application possède un haut niveau de sécurité et « ne contient pas d’information médicale ». Elle ne comporte en effet que « les données en lien avec les remboursements » (identités de l’assuré et des ayants droit, numéro de Sécurité sociale, régime d’assurance-maladie et organisme de rattachement, résumés de factures des soins).
Le gouvernement et l’Assurance-maladie espèrent que l’application va permettre de « franchir encore une étape dans la lutte contre la fraude sociale » et de « protéger notre système de santé ».
Qu’en est-il désormais de la carte Vitale physique ?
L’application n’étant qu’un « complément », il faut absolument conserver sa carte Vitale physique. D’autant plus que tous les soignants n’ont pas encore les lecteurs et logiciels compatibles, même si l’équipement progresse rapidement. Environ 5 000 professionnels de santé supplémentaires facturent avec l’application chaque mois, selon l’Assurance-maladie.
Dans les régions où l’application carte Vitale est déjà complètement déployée, 80 % des pharmaciens ont déjà facturé sur cette base. Sur tout le territoire, le ratio est pour l’instant de deux tiers.
« Un médecin sur cinq a déjà fait au moins une feuille de soins électronique avec l’application carte Vitale », ajoute Thomas Fatôme, qui souligne que l’« Assurance-maladie accompagne à hauteur de 280 euros l’achat de l’équipement pour les médecins ».
« Ça va entrer petit à petit dans le quotidien des Français et des pharmaciens », estime le directeur général de la CNAM. « Grâce à l’application carte Vitale, vos droits en ligne sont toujours à jour », ajoute-t-il.
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L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, le 17 août 2015. FAROUK BATICHE / AFP
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié et libéré mercredi 12 novembre par l’Algérie après un an de détention, est de « retour en France », a annoncé mardi son comité de soutien. « Le Comité de soutien international à Boualem Sansal salue avec une profonde émotion le retour en France de notre ami et compatriote », a fait savoir le communiqué sans donner plus de précision. « Il appartiendra désormais à l’écrivain de choisir le moment et les formats dans lesquels il souhaitera s’exprimer. Le Comité respectera pleinement ce temps de repos, de reconstruction et de liberté retrouvée », ajoute-t-il.
L’écrivain a été reçu par le président de la République à son retour, a par ailleurs fait savoir l’Elysée. Emmanuel Macron se réjouit d’« un moment d’émotion et de joie », selon un communiqué de la présidence. « Le président de la République a reçu ce jour Monsieur Sansal et son épouse au palais de l’Elysée. Il se réjouit profondément de la libération de Monsieur Sansal, grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires », peut-on lire.
Le chef de l’Etat français renouvelle ses remerciements au président allemand, Frank-Walter Steinmeier, et à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, saluant « une méthode faite de respect, de calme et d’exigence. » « Nous souhaitons ardemment la libération » du journaliste Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie, « nous y travaillons », a ajouté l’Elysée.
Après sa libération, l’écrivain de 81 ans était arrivé à Berlin pour y recevoir des soins médicaux avant son retour en France. « Bonjour la France, Boualem revient, on va gagner ! », avait-il lancé. Auprès du Point, l’écrivain avait assuré se porter « plutôt bien ». « Je suis costaud, tu sais. Je ne vais pas être détruit par une petite année de prison », avait-il déclaré.
L’écrivain avait été condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l’unité nationale » à la suite de propos tenus en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières. Il y affirmait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de certaines régions de l’ouest du pays, notamment Oran et Mascara, qu’il estimait avoir appartenu auparavant au Maroc.
L’auteur, emprisonné depuis un an en Algérie et au cœur d’une grave crise diplomatique entre Alger et Paris, a été gracié et libéré mercredi à la demande du président de l’Allemagne, où il a été transféré pour des soins médicaux.
Lundi, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a déclaré que « cette libération, c’est d’abord une victoire de la diplomatie, de la diplomatie française, de la diplomatie allemande, et c’est un désaveu cinglant pour les partisans de la méthode forte, de la brutalité et de l’invective qui ne conduisent à rien [dans le dialogue avec Alger] ».
Amine Kessaci: « Aujourd’hui l’ennemi, ce sont ceux qui commanditent depuis l’étranger, c’est ceux qui appuient sur la gâchette »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
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Agé de 87 ans, Xavier Emmanuelli est également cofondateur de Médecins sans frontières, organisation qui a reçu le prix Nobel de la paix.
Le fondateur et président d’honneur du Samu social, Xavier Emmanuelli, est décédé à 87 ans dimanche 16 novembre à Paris après un malaise « probablement cardiaque », a annoncé l’organisation, faisant part à l’AFP de « sa peine ».
Ce médecin anesthésiste-réanimateur de formation « a dédié sa vie à l’urgence et à l’action humanitaire », a écrit sa famille dans un communiqué transmis à l’AFP: « Il est mort comme il a vécu, avec des semelles de vent ».
Le Samu social international, dont Xavier Emmanuelli était toujours président d’honneur, a rendu hommage « à cette personnalité exceptionnelle pour son engagement sans faille au sein de l’association qu’il a présidée pendant plus de 25 ans et dont il a porté toutes les batailles ». Xavier Emmanuelli « a eu un malaise, probablement cardiaque » et sa vie « s’est arrêtée brutalement », a précisé à l’AFP le président de l’organisation, Jacques Carles.
« Aider, soigner, protéger, mettre à l’abri Xavier Emmanuelli s’était voué à ces missions de fraternité, de Médecins Sans Frontières au Samu Social. Avec lui disparaît un grand humaniste de notre République », lui a rendu hommage Emmanuel Macron dans un message posté sur X.
« Ça me faisait chier de voir que les gens sont à l’abandon »
Également cofondateur de Médecins sans frontières, organisation qui a reçu le prix Nobel de la paix, Xavier Emmanuelli avait créé en 1993 le Samu social de Paris qui vient, entre autres, en aide aux personnes sans-abri et en grande précarité et les oriente vers un lieu d’hébergement via le numéro d’urgence 115. Il avait ensuite créé le Samu social international en 1998.
« Ça me faisait chier de voir que les gens sont à l’abandon, que ça fait partie du mobilier urbain et que c’est seulement en hiver qu’on s’en rappelle. Ça me dérange. Comme médecin, je suis assez bouleversé », expliquait-il à propos de la création du Samu social.
Ancien secrétaire d’État à l’Action humanitaire d’urgence (1995-1997), médecin anesthésiste-réanimateur de formation, Xavier Emmanuelli « a marqué l’histoire de la solidarité en France et dans le monde », souligne le Samu social international dans un communiqué.
D’origine corse, né à Paris le 23 août 1938, Xavier Emmanuelli était le fils d’un instituteur devenu médecin généraliste et d’une institutrice, tous deux résistants, distingués comme « Justes parmi les nations » après avoir caché des juifs pendant la guerre.
Anticolonialiste, dessinateur occasionnel pour le magazine Hara-Kiri, il avait cofondé en 1971 Médecins sans frontières, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1999: « C’est mon histoire d’amour, vraiment », racontait-il dans un sourire attendri.
« Visionnaires », « un homme de fidélité »
L’organisation a rendu « hommage à cette personnalité exceptionnelle pour son engagement sans faille au sein de l’association qu’il a présidée pendant plus de 25 ans et dont il a porté toutes les batailles ».
« Aujourd’hui du Caire à Lima, de Bucarest à Dakar, ce sont plus d’une quinzaine de Samu sociaux qui viennent en aide aux adultes sans abri, aux enfants des rues, aux réfugiés et déplacés, à tous ceux vivant dans une grande précarité », a-t-elle souligné.
Son décès a déclenché une pluie d’hommages. « Son engagement a marqué notre pays », a réagi sur X le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou.
« Je garde le souvenir d’un homme de fidélité, à la fois exigeant, fraternel, profondément humaniste, toujours tourné vers l’action concrète. Son rôle fut décisif dans la genèse du droit au logement opposable », a souligné sur le réseau social l’ancien Premier ministre (2005-2007) Dominique de Villepin, saluant « l’une des grandes consciences sociales » de la France. « Visionnaire, médecin voué aux autres, grand par l’exemple », a salué le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon.
Des informations alarmantes nous parviennent sur la situation de la journaliste ukrainienne Anastasia Hloukhovska, originaire de Melitopol, ville ukrainienne occupée par la Russie depuis 2022. Cela fait plus de deux ans que nous sommes sans nouvelles d’elle, détenue par la Russie dans un lieu d’incarcération inconnu, sans charge ni même confirmation de son emprisonnement par le Kremlin. Elle a été aspirée par le système pénitentiaire russe. Ses collègues et sa famille la cherchent sans relâche.
Le 20 août 2023, des agents du FSB russe ont fait irruption dans son appartement, se sont saisis de tous ses documents, ordinateurs, téléphone, et l’ont emmenée vers une destination inconnue. Elle fait partie des sept journalistes et professionnels des médias travaillant pour des chaînes Telegram locales, RIA-Melitopol et Melitopol is Ukraine, qui ont été arrêtés ce jour-là par les forces russes d’occupation à Melitopol. Tous sont encore détenus.
Depuis, les autorités de la Fédération de Russie retiennent Anastasia Hloukhovska prisonnière. Une récente enquête du média d’investigation ukrainien Slidstvo.info révèle qu’après avoir été détenue à Melitopol, elle a été incarcérée dans la prison de Taganrog, tristement célèbre pour avoir été transformée en lieu de torture pour des milliers de prisonniers ukrainiens. Elle se trouverait actuellement dans la sinistre prison n° 3 de Kizel, dans le territoire de Perm, en Russie, à plus de 2 700 km de Melitopol.
Sévices et privations
C’est dans cet établissement que sont notamment détenus le maire de Dnipro-Roudny, Yevhen Matveyev, et qu’une autre journaliste ukrainienne, Viktoria Rochtchyna, aurait été torturée et assassinée en septembre 2024, après avoir été elle aussi enfermée à Taganrog. L’ancien prisonnier de guerre Yevhen Sholudko confirme la présence de Hloukhovska dans la prison de Kizel, décrite par d’anciens prisonniers ukrainiens comme un « camp de torture ».
Nous sommes inquiets de la situation dramatique dans laquelle se trouve cette journaliste, soumise à de multiples sévices et privations. Reporters sans frontières s’est adressé à plusieurs reprises aux autorités russes, au ministère russe de la défense, au Service fédéral russe des pénalités et aux autorités pénitentiaires de Kizel afin d’obtenir des nouvelles d’Anastasia et de ses confrères et consœurs détenus. Aucune réponse n’a été reçue à ce jour.
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Patrick Drahi (à gauche), PDG d’Altice, et son ancien associé Armando Pereira, cofondateur d’Altice, lors de l’inauguration de Altice Labs, à Aveiro (Portugal), le 20 janvier 2016. ANTONIO PEDROSA/4SEE-REA
Alors que la vente de SFR est au cœur de toutes les tractations dans le secteur des télécoms, la justice française accélère dans l’affaire de fraude interne qui éclabousse, depuis un peu plus de deux ans, le groupe Altice, maison mère de l’opérateur de Patrick Drahi.
Selon les informations du Monde, l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) a lancé, mardi 18 novembre au matin, une vaste opération de police sur le territoire français, dans le Var, dans les Vosges, en Corse et en Ile-de-France.
Des perquisitions ont été menées dans quatorze entreprises ayant travaillé avec Altice et quinze domiciles de particuliers, dont celui d’Armando Pereira, ancien associé de Patrick Drahi, par qui l’affaire est arrivée. Des saisies ont été également effectuées, sur des comptes bancaires, pour un total de 14 millions d’euros, sur des véhicules et des objets de luxe.
Cette opération est la première d’ampleur dans le cadre de l’enquête préliminaire supervisée par le Parquet national financier (PNF) depuis septembre 2023. Elle avait été ouverte des chefs de « corruption privée, escroquerie en bande organisée et blanchiment », à la suite d’accusations portées par la justice portugaise en août de la même année.Sollicité par Le Monde, le PNF a confirmé cette opération.
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