Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d’une manifestation en soutien à des militants emprisonnés de Palestine Action

La militante suédoise Greta Thunberg, avant son arrestation par la police devant les bureaux d’Aspen Insurance, à Londres, le 23 décembre 2025. PRISONERS FOR PALESTINE/AFP

La militante suédoise Greta Thunberg a été arrêtée, mardi 23 décembre à Londres, lors d’une manifestation en soutien à des militants emprisonnés du groupe proscrit Palestine Action, ont annoncé dans des communiqués les associations Defend Our Juries et Prisoners for Palestine.

« Greta Thunberg tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : “Je soutiens les prisonniers de Palestine Action. Je m’oppose au génocide” », a souligné un porte-parole de Defend Our Juries, précisant que la militante avait « été arrêtée en vertu de la loi antiterroriste » britannique.

La police de Londres a, de son côté, précisé avoir arrêté une « femme de 22 ans pour avoir brandi un objet [en l’occurrence une pancarte] en soutien à une organisation interdite [en l’occurrence Palestine Action] », sans préciser son nom. Elle a ensuite été libérée sous caution, a-t-elle annoncé quelques heures plus tard.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Royaume-Uni, le gouvernement hausse le ton contre les manifestants pro-Palestine

Cette manifestation était menée en solidarité avec huit militants de Palestine Action, âgés de 20 à 31 ans, incarcérés dans l’attente de leur procès pour des actions menées au nom du groupe. Certains d’entre eux sont en grève de la faim depuis le début de novembre.

Dans une vidéo publiée lundi sur son compte Instagram, la militante a qualifié ces militants de « prisonniers politiques », appelant le gouvernement du premier ministre travailliste, Keir Starmer, à répondre à leurs revendications, à savoir leur remise en liberté et l’abandon des poursuites. Interrogé au Parlement la semaine dernière, M. Starmer a déclaré que les « règles et les procédures » ayant mené à leur détention avaient été respectées.

Sanction jusqu’à six mois de prison

Créé en 2020, Palestine Action se présentait sur son site Internet comme un « mouvement d’action directe visant à mettre fin au soutien mondial au régime génocidaire et d’apartheid d’Israël ». S’attaquant essentiellement à des sites d’entreprises d’armement, notamment du groupe israélien Elbit Systems, il a été interdit au début de juillet après une intrusion et des actes de vandalisme sur une base de l’armée de l’air britannique, dont les dégâts ont été évalués à 7 millions de livres (7,9 millions d’euros).

Huda Ammori, cofondatrice de ce groupe, a introduit un recours en justice pour contester son interdiction, qui a été critiquée aussi bien par des ONG de défense des droits humains que par le Conseil de l’Europe et le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU.

Le Monde Mémorable

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Découvrir

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Le Monde Application

La Matinale du Monde

Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

Télécharger l’application

Newsletter abonnés

« International »

L’essentiel de l’actualité internationale de la semaine

S’inscrire

Tout soutien à l’organisation est passible d’une sanction allant jusqu’à six mois de prison. Selon Defend Our Juries, plus de 2 000 personnes ont été arrêtées au cours des dizaines de manifestations organisées en soutien à l’organisation.

Lire aussi | Royaume-Uni : 522 arrestations lors d’une manifestation à Londres en soutien au groupe interdit Palestine Action

Greta Thunberg est la première personnalité de premier plan à être interpellée dans ce cadre. La police de Londres a également annoncé avoir arrêté deux autres personnes, pour des soupçons de « dommages criminels » sur un immeuble du quartier d’affaires de la City.

Selon Defend Our Juries, deux militants ont recouvert la façade du bâtiment abritant la compagnie d’assurances Aspen d’une peinture rouge sang, avant de s’enchaîner à l’entrée du bâtiment. Leur objectif était d’« attirer l’attention sur la complicité d’Aspen dans le génocide, de perturber ses activités et de fermer le bâtiment », a précisé le groupe. Cette société a été ciblée car elle fournit des services au groupe israélien Elbit Systems, selon Defend Our Juries.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

« Je ne supporte pas ce mépris »: sans nouvelle de son colis depuis un an, un retraité attaque Chronopost en justice

Un ancien charcutier de Saint-Denis-de-Cabanne a saisi le tribunal de Roanne après la perte de son colis dans lequel se trouvait un foie gras conçu par ses soins et destiné à sa fille. Le retraité déplore le silence du transporteur.

Il n’a pas lâché l’affaire. Un habitant de Saint-Denis-de-Cabanne (Auvergne-Rhône-Alpes) a saisi la justice contre Chronopost. L’homme entend obtenir réparation après avoir vu l’un de ses colis disparaître au cours du mois de décembre 2024, révèle Le Progrès.

Un colis disparu

Georges Chevallard avait envoyé le 11 décembre de l’année dernière un foie gras réalisé par ses soins à sa fille, qui réside à Amiens. Parmi ses options d’envoi, il avait sélectionné Chronopost et s’est vu facturer 36 euros pour que cette dernière le reçoive rapidement, à savoir le lendemain avant 13 heures.

Sauf que le colis n’est jamais arrivé à bon port. La fille de cet ancien charcutier a découvert sur le suivi que le paquet se trouvait à Amiens, puis l’objet a disparu des radars.

Le retraité décide alors de riposter et passe un appel au transporteur. « On me dit qu’il prend en compte l’appel. Sans excuse, rien », affirme-t-il à nos confrères. Il envoie ensuite une lettre recommandée qui n’obtient aucune réponse.

« Une simple lettre d’excuse aurait suffi. Mais je n’ai aucune réponse. Et je ne supporte pas ce mépris. Ceux qui me connaissent savent que je ne lâche rien », assure-t-il.

Un dossier porté devant la justice

Preuve en est, le retraité est allé jusqu’à prendre rendez-vous avec un conciliateur de justice. La démarche n’a pas fait sortir Chronopost de son silence. Georges Chevallard s’est ensuite tourné vers une avocate et a saisi le tribunal de Roanne. Le transporteur ne sera pas présent à l’audience. La justice ne pourra que confirmer l’absence du colis sans qu’une preuve de son contenu ne puisse être avancée.

Un coup bas pour l’ancien charcutier. « Je me sens vexé et humilié par cette situation, où un citoyen ne peut finalement rien contre ces grosses entreprises qui sont toutes puissantes, y compris devant la loi », ajoute-t-il.

L’homme demande le remboursement de ses frais d’envoi et d’une somme choisie par Chronopost pour compenser le préjudice. Il prévoit de la reverser à une association. Cette péripétie lui aura permis de prendre une résolution pour la nouvelle année: « je vais passer par Colissimo », a-t-il déclaré.

Source

« À l’heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints »: Emmanuel Macron annonce la construction d’un nouveau porte-avions


« À l’heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints »: Emmanuel Macron annonce la construction d’un nouveau porte-avions{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

1:07

Budget: « Faudra-t-il pardonner aux LR leur lâcheté », s’interroge le député RN Jean-Philippe Tanguy

26:15

BFM Crypto, le Club : 2025, une année charnière pour les cryptos – 23/12

1:29

Budget: le député Jean-Paul Mattei défend l’usage « indispensable » du 49-3 si « les blocages devaient persister »

3:40

Loi spéciale: « Il est heureux que ce budget ait échoué (…) tant il était mauvais », assure Éric Coquerel (LFI)

2:50

Loi spéciale: Philippe Juvin (LR), rapporteur général du budget, assure qu’il s’agit « d’un outil temporaire »

2:26

« Chaque jour de loi spéciale en 2026 sera un jour de trop », assure Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics

3:43

La loi spéciale est « un service minimum » et un « non choix » pour Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics

1:38

Budget: « Cette loi spéciale n’équivaut pas à la reconduction du budget de l’année dernière », indique Roland Lescure, ministre de l’Économie

2:08

Dermatose bovine: « ‘les vaccins sont arrivés dans un temps record », affirme Annie Genevard

2:10

Loi spéciale: pour Roland Lescure, ministre de l’Économie, il s’agit « d’une roue de secours »

1:48

Mercosur: le ministre Jean-Noël Barrot défend l’obtention de « concessions inédites » par la France

1:21

Loi spéciale: « Que cette trêve de Noël nous permette de réfléchir », répond Sébastien Lecornu à Marine Le Pen

1:35

Loi spéciale: Marine Le Pen propose à Sébastien Lecornu « une pause dans le combat politique »

1:48

Immigration: le ministre Laurent Nuñez défend l’application de la « circulaire Retailleau »

appendScript(« /assets/v17/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

Art Spiegelman dans « Le Monde », la BD contre la barbarie

Art Spiegelman, à Paris, le 20 mars 2012, avant le vernissage de son exposition « Art Spiegelman, co-mix », au Centre Pompidou. BERTRAND LANGLOIS / AFP

Alors qu’une exposition intitulée « Never again !.. And again… And again… » réunissant des dessins de Joe Sacco et Art Spiegelman autour du conflit entre Israël et le Hamas se poursuit jusqu’au 10 janvier 2026 à la galerie Martel à Paris (au profit de l’Unicef), il est frappant de voir à quel point Le Monde a accompagné chaque étape de la carrière du dessinateur américain comme aucun romancier graphique auparavant. Art Spiegelman effectue son entrée, en toute majesté, dans Le Monde du 27 novembre 1987, à l’occasion de la publication en France de Maus, son magnum opus.

C’est la patronne du « Monde des livres », Josyane Savigneau, qui prend alors la plume pour longuement expliquer l’événement littéraire que constitue ce roman graphique et autobiographique où les juifs sont dessinés comme des souris, les nazis comme des chats et les Polonais sous les traits de porcs. Dans Maus se trouve relatée l’odyssée des parents d’Art Spiegelman, tous deux rescapés d’Auschwitz, le suicide de la mère de l’auteur, ses relations difficiles avec son père, une histoire familiale complexe qui, au-delà de la Shoah, raconte les survivants et les fils de survivants. « C’était, écrit Josyane Savigneau, une entreprise périlleuse – dessiner l’holocauste ! – qu’Art Spiegelman a su mener avec une infinie délicatesse. »

Il vous reste 78.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

« La décision a été prise cette semaine »: Emmanuel Macron confirme le lancement du futur porte-avions pour la marine française

Le président de la République a annoncé le lancement des travaux de développement et de construction du futur porte-avions de la Marine nationale.

Il y aura bien un porte-avions de nouvelle génération. S’adressant aux forces armées stationnées aux Émirats arabes unis, le président de la République Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi de la construction du futur porte-avions de la Marine nationale, qui remplacera l’actuel Charles de Gaulle à la fin des années 2030.

« Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire et après examen complet et minutieux, j’ai décidé de doter la France d’un nouveau porte-avions. La décision de lancer en réalisation ce très grand programme a été prise cette semaine », a déclaré Emmanuel Macron.

Ce nouveau porte-avions « sera l’illustration de la puissance de notre nation, la puissance de l’industrie, de la technologie », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs indiqué qu’il se rendrait en personne aux Chantiers de l’Atlantique à St Nazaire en février prochain. Ce programme va « irriguer notre économie et les 800 fournisseurs, dont 80% sont des PME, a précisé le président. Le projet de loi de finances 2025 prévoit des autorisations d’engagement à hauteur de 10,2 milliards d’euros sur plusieurs années, afin de soutenir le développement et la construction du porte-avions.

Cette annonce intervient après plusieurs années d’études (lancées en 2019) et de discussions, tant sur le plan technique que financier. La maîtrise d’oeuvre sera assurée par le constructeur Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique. TechnicAtome est quant à lui chargé des travaux concernant les deux chaufferies nucléaires K22 qui assureront la propulsion de ce géant des mers.

Le futur porte-avions sera plus long et plus large que l’actuel, le Charles de Gaulle: si celui-ci mesure 260 mètres de long pour 64 mètres de large, les dimensions du futur bâtiment amiral sont affichées à 310 mètres de long pour 85 mètres de large.

Le « PA NG » accueillera aussi bien les Rafale Marine au prochain standard F5 que l’avion de combat du futur (le Scaf), mais aussi des drones. L’une des innovations du prochain porte-avions, c’est l’intégration de catapultes électromagnétiques (qui permettent aux avions de décoller): en lieu et place des catapultes à vapeur, les EMALS (electromagnetic aircraft launch system) seront moins encombrantes et la puissance de lancement des avions sera encore plus précise.

Source

En République tchèque, la rupture à pas comptés d’Andrej Babis avec le soutien à l’Ukraine

Petr Pavel, président tchèque (de dos), et Andrej Babis, chef du parti ANO, le jour de sa nomination comme nouveau premier ministre, au château de Prague, en République tchèque, le 9 décembre 2025. EVA KORINKOVA / REUTERS

Depuis qu’il est redevenu premier ministre à Prague, le 8 décembre, le milliardaire populiste tchèque Andrej Babis marche sur une ligne de crête au sujet de l’Ukraine. S’il entend rompre avec la politique résolument pro-Kiev de son prédécesseur, le conservateur Petr Fiala (2021-2025), il ne veut pas pour autant passer pour prorusse. Vendredi 19 décembre, M. Babis s’est ainsi fait remarquer, à Bruxelles, en annonçant que son pays de 10 millions d’habitants refuserait de participer à la garantie du prêt européen de 90 milliards d’euros décidé lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE).

Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine, la République tchèque s’est ainsi rangée du côté de la Hongrie de Viktor Orban et de la Slovaquie de Robert Fico, deux dirigeants qui aiment flatter le président russe, Vladimir Poutine, et menacent régulièrement de bloquer les efforts européens de soutien à Kiev. « Nous n’avons pas la même position que la Slovaquie et la Hongrie », a toutefois tenu à préciser M. Babis, assurant que sa ligne diplomatique diffère de celle de ses deux voisins d’Europe centrale.

Il vous reste 79.81% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Source

« La Marseillaise » entonnée à la fin du discours aux Armées d’Emmanuel Macron


« La Marseillaise » entonnée à la fin du discours aux Armées d’Emmanuel Macron{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

22:27

Marshall Truchot : Budget, la loi spéciale adoptée à l’Assemblée – 23/12

2:14

Loi spéciale adoptée à l’Assemblée: aboutir à un budget « se fera par des compromis » estime Paul Midy, député EPR

1:00

LES ÉCLAIREURS – Budget: combien va coûter la loi spéciale adoptée à l’Assemblée?

1:22

Marschall Truchot : Émile, deux vélos appartenant aux grands-parents saisis – 23/12

5:25

Marshall Truchot : Crues, l’alerte orange maintenue dans l’Hérault – 23/12

1:05

Loi spéciale adoptée: en 2026, « nous allons nous retrousser les manches pour doter la France d’un budget » affirme Yaël Braun-Pivet

1:47

Loi spéciale adoptée à l’Assemblée: « Nous allons évidemment la voter mais ça ne règle pas les problèmes », affirme Ian Brossat (sénateur PC)

1:54

Budget: l’Assemblée nationale adopte le projet de « loi spéciale »

1:07

Budget: « Faudra-t-il pardonner aux LR leur lâcheté », s’interroge le député RN Jean-Philippe Tanguy

26:15

BFM Crypto, le Club : 2025, une année charnière pour les cryptos – 23/12

1:29

Budget: le député Jean-Paul Mattei défend l’usage « indispensable » du 49-3 si « les blocages devaient persister »

3:40

Loi spéciale: « Il est heureux que ce budget ait échoué (…) tant il était mauvais », assure Éric Coquerel (LFI)

2:50

Loi spéciale: Philippe Juvin (LR), rapporteur général du budget, assure qu’il s’agit « d’un outil temporaire »

2:26

« Chaque jour de loi spéciale en 2026 sera un jour de trop », assure Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics

appendScript(« /assets/v17/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

EN DIRECT, guerre en Ukraine : l’armée ukrainienne concède à l’armée russe la ville de Siversk, dans l’oblast de Donetsk

La centrale nucléaire de Tchernobyl menacée d’effondrement en cas de nouvelle frappe russe, selon son directeur

Des employés de la centrale de Tchernobyl, le 22 décembre 2025. TETIANA DZHAFAROVA / AFP

Une frappe russe pourrait provoquer l’effondrement de l’abri antiradiations interne de la centrale nucléaire de Tchernobyl, aujourd’hui à l’arrêt, en Ukraine, a déclaré le directeur de la centrale, Sergiy Tarakanov à l’Agence France-Presse (AFP). « Si un missile ou un drone le touche directement, ou même tombe quelque part à proximité, par exemple un Iskander, Dieu nous en garde, cela provoquera un mini-séisme dans la zone », a-t-il expliqué à l’AFP, lors d’un entretien réalisé la semaine dernière. « Personne ne peut garantir que l’abri restera debout après cela. C’est là la principale menace », a-t-il ajouté.

Les vestiges de la centrale nucléaire sont recouverts d’une coque interne en acier et en béton, que l’on nomme « sarcophage », construite à la hâte après la catastrophe nucléaire de 1986, ainsi que d’une coque externe moderne et high-tech, appelée « New Safe Confinement » (NSC, nouveau confinement de sécurité).

L’abri du NSC a été gravement endommagé lors d’une frappe de drone russe, en février, qui a provoqué un incendie majeur dans le revêtement extérieur de la structure en acier. « Notre NSC a perdu plusieurs de ses fonctions principales. Et nous comprenons qu’il nous faudra au moins trois ou quatre ans pour restaurer ces fonctions », a précisé M. Tarakanov.

Les niveaux de radiation sur le site restent « stables et dans les limites normales », a-t-il aussi déclaré.

L’AIEA a prévenu au début du mois qu’une mission d’inspection avait constaté que l’abri avait « perdu ses fonctions de sécurité essentielles, notamment sa capacité de confinement, mais qu’il n’y avait pas de dommages permanents aux structures porteuses ou aux systèmes de surveillance ».

Le trou causé par l’impact du drone a été recouvert d’un écran protecteur, a encore détaillé M. Tarakanov, mais 300 petits trous faits par les pompiers pour lutter contre l’incendie doivent encore être comblés.

L’armée russe s’était emparée de la centrale au début de son invasion, en 2022, avant de se retirer quelques semaines plus tard.

Source

« On n’a pas les moyens de laisser ces 6.000 euros »: pourquoi le FC Sochaux n’a pas laissé sa part de la recette à Béthune en Coupe de France

Éliminé par Sochaux samedi en 32es de finale de la Coupe de France, le club de Béthune (R1) a dénoncé la décision du FCSM de ne pas lui laisser la totalité de la recette du match. Joint par RMC Sport, le président sochalien dit regretter ces critiques et assumer sa position.

Des mots très forts. Samedi soir, une heure après la défaite de son club de Béthune contre Sochaux (2-4), en 32es de finale de la Coupe de France, Jean-Guy Wallemme avait des choses à dire – et à dénoncer – devant les médias locaux. L’objet de son courroux? La décision du FCSM de ne pas laisser sa part de recette au club amateur. « C’est un club professionnel qui s’est en plus qualifié. Il y a un minimum de respect à avoir. Je sais que Sochaux a connu des soucis financiers, mais ce n’est pas notre problème », a pesté le coach de la formation nordiste, pensionnaire de Régional 1.

À la lecture de ces critiques, Clément Calvez admet être « tombé de haut ». Joint par RMC Sport, le président sochalien se dit « assez peiné » et dans l’incompréhension. « Je peux entendre que Béthune soit déçu parce qu’il y a cette tradition de laisser la recette qui existe mais qui n’est pas obligatoire. Et il faut comprendre notre position. Lors des quatre premiers tours, on a joué contre des clubs de l’est de la France, on a toujours laissé la recette parce qu’on estimait que ce n’était notre devoir en tant que club phare de la région d’aider au développement du football régional. On a même aidé à l’organisation des matchs qui se sont joués à Bonal », explique-t-il ce dimanche.

Et de poursuivre: « Là on a joué un club d’une autre région, avec d’importants frais de déplacement (bus, hôtellerie, repas). La part qui revient au club visiteur ne couvre même pas nos frais. Ce n’est pas un manque de respect envers Béthune. Ce n’est pas choquant. Oui, on est encore un club pro mais on évolue en National, un championnat compliqué financièrement. On est encore en difficulté financière et on revient de loin. On a mis en place un plan de sauvegarde de l’emploi il y a un an et demi, d’autres départs sont prévus. Laisser environ 6.000 euros à un club qui est à sept heures de chez nous aurait été maladroit vis-à-vis de tous ces gens qui partent. »

« On a manqué de respect à personne! »

Monument du football français mais pris à la gorge par des finances dans le rouge ces dernières années, Sochaux lutte aujourd’hui pour remonter en Ligue 2, et retrouver une stabilité économique. « On ne pouvait pas se permettre de laisser cette recette, qui nous permet de couvrir une partie de nos frais de déplacement. Cette tradition était plus facile à maintenir quand le foot français était en meilleure situation financière, avec 700 millions d’euros de droits TV qui nous aidaient tous à respirer. Aujourd’hui, on n’a pas les moyens de laisser ces 6.000 euros. Jean-Guy Wallemme dit qu’il connaît la situation financière du FC Sochaux mais que ce n’est pas son problème. Je trouve cette remarque assez choquante. J’ai expliqué à son président pourquoi je ne laissais pas la recette. On a manqué de respect à personne! », développe Clément Calvez, président du club depuis septembre 2024.

« Il y a deux ans, des clubs de Ligue 1 sont repartis de Bonal avec la recette, on n’a pas crié au scandale, c’est comme ça. Aujourd’hui, je me bagarre tous les jours pour les finances de mon club et je n’ai pas l’impression d’être un monstre », conclut-il, le regard maintenant tourné vers le tirage au sort des 16es de finale programmé ce dimanche soir (à suivre à partir de 19h45 sur notre site). Avec l’envie d’oublier cette polémique et l’espoir d’une belle fête à Bonal au prochain tour.

>> Coupe de France: le tirage des 16es de finale EN DIRECT

Source

Israël prolonge jusqu’à fin 2027 la possibilité d’interdire des médias jugés dangereux

Dans la salle de montage de la chaîne qatarie Al-Jazira, à Ramallah, en Cisjordanie, le 5 mai 2024. NASSER NASSER/AP

La Knesset, le Parlement israélien, a annoncé, mardi 23 décembre, avoir voté un amendement qui permet aux autorités de prolonger jusqu’à fin 2027 l’interdiction de diffusion de médias étrangers accusés de porter atteinte à la sécurité de l’Etat.

Lire aussi l’analyse | Article réservé à nos abonnés Pourquoi Israël n’autorise toujours pas la presse internationale à entrer dans la bande de Gaza

Adoptée en avril 2024 en pleine guerre à Gaza entre l’Etat hébreu et le Hamas, la législation visait principalement la chaîne qatarie Al-Jazira, qualifiée par les autorités d’« organe de propagande » du mouvement islamiste palestinien. La chaîne, fermée par les autorités, était accusée d’avoir « participé activement » à l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 menée par le Hamas dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.

La loi était initialement limitée à la durée de l’état d’urgence déclaré au début du conflit. L’amendement a été voté dans la nuit de lundi à mardi. Le Parlement a annoncé mardi sur le réseau social X avoir approuvé le projet de loi « permettant, dans le cadre d’une disposition temporaire valable jusqu’au 31 décembre 2027, de restreindre les diffusions de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’Etat ».

Lire l’enquête | Article réservé à nos abonnés Comment Israël cible les journalistes à Gaza : « Le gilet presse nous met désormais en danger »

Une « politique de musellement » des médias

D’après la législation, si le premier ministre estime, sur la base d’« avis professionnels », qu’un média est dans ce cas, le ministre de la communication peut ordonner l’arrêt des diffusions, la fermeture des bureaux, la saisie de son matériel de diffusion ainsi que le blocage de son site Internet, selon le texte publié sur le site du journal Haaretz. Les différents organismes de sécurité doivent être consultés. Un seul avis favorable suffit pour autoriser une fermeture, sans nécessité de validation par une décision judiciaire.

« Les chaînes terroristes sont hors jeu en période normale comme en état d’urgence », s’est réjoui le ministre de la communication, Shlomo Karhi, après le vote. Réagissant sur X, l’homme politique Mustafa Barghouti, du mouvement Palestinian National Initiative, a, pour sa part, fustigé une mesure « injuste » qui vient compléter une « politique de musellement » des médias.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Reporter en Cisjordanie, une profession à haut risque

Entre 2024 et 2025, Israël a perdu 11 places dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF), tombant au 112e rang sur 180.

Lundi, le gouvernement a voté la fermeture de la très populaire station de radio militaire Galei Tsahal, malgré l’opposition de la conseillère juridique du gouvernement.

Lire aussi | Soixante-sept journalistes tués en un an, dont près de la moitié dans la bande de Gaza, selon RSF

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source