Deux personnes sont mortes, vendredi 26 décembre, dans deux avalanches dans les stations de ski de La Plagne et de Valloire, en Savoie, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Un homme de 60 ans est mort vendredi soir après avoir été pris dans une avalanche vers midi, dans un secteur hors piste de la station de La Plagne, à environ 2 600 mètres d’altitude, selon la préfecture de Savoie. L’avalanche avait surpris six skieurs sur la face nord du sommet de Bellecôte, dans la vallée de la Tarentaise, a précisé à l’Agence France-Presse le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de la Savoie.
A l’arrivée des secours, l’homme, en arrêt cardio-respiratoire, avait pu être ranimé, selon la préfecture. Ce guide de haute montagne, qui encadrait le groupe, est décédé à l’hôpital, d’après un communiqué de la station de La Plagne.
Parmi les six skieurs pris dans cette avalanche, une femme de 50 ans, dégagée « polytraumatisée », a également été héliportée vers le centre hospitalier de Grenoble, et deux autres personnes ont été légèrement blessées, selon le PGHM. L’opération de secours a mobilisé une quinzaine de secouristes et deux hélicoptères, selon la préfecture.
Une enquête judiciaire ouverte
Une autre avalanche s’est produite aux alentours de 16 heures dans le secteur de la commune de Valloire, au niveau de la combe de l’aiguille Noire, sous le mont Jovet, à 2 300 mètres d’altitude, a fait savoir la préfecture. Elle a emporté quatre personnes qui faisaient du ski de randonnée, dont l’une, en arrêt cardio-respiratoire, n’a pu être ranimée. Deux autres personnes ont été légèrement blessées, a ajouté la préfecture, précisant qu’une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet d’Albertville pour les deux avalanches mortelles.
Par ailleurs, dans les Hautes-Alpes, un skieur de randonnée italien de 40 ans a été grièvement blessé, vendredi matin, par une avalanche, à Montgenèvre, ont rapporté les gendarmes.
Parmi la douzaine de massifs que comptent les Alpes du Nord, seul celui de la Haute-Maurienne était classé au niveau 4 (fort) sur 5 pour le risque d’avalanches au-dessus de 2 100 mètres d’altitude, selon le dernier bulletin montagne de Météo-France. Les autres étaient classés au niveau 1 (faible) ou 2 (limité). Mais selon la préfecture de Savoie, ces derniers jours, le régime des retours d’est, très ventés, a généré de nombreuses plaques à vent très sensibles.
« Ce n’est pas parce que le risque avalanche est faible qu’il est nul. (…) On a du vent quotidiennement depuis une dizaine de jours », a souligné le PGHM de la Savoie, qui appelle le public à la prudence.
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Grand froid: « Pour activer le plan à Paris, il faut qu’il fasse 0 ou en dessous de 0 degré pendant 72h d’affilée ce qui n’est pas le cas », explique Léa Filoche, adjointe à la maire de Paris en charge des solidarités
Grand froid dans le Bas-Rhin: « Le plan sera maintenu aussi longtemps que besoin », déclare Maxime Ahrweiller Adousso, secrétaire générale de la préfecture du Bas-Rhin
Grand froid: « Il y a toujours plus de sans-abris dans les rues […] 350.000 personnes sont sans domicile », déplore Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au logement
Grand froid: « Autour du Massif Central, les températures s’échelonnent entre -4 et -6 degrés », observe Julien Lamouret, directeur Systèmes de Predict Services
Il y a une dizaine de jours, une attaque, attribuée par Washington à Daesh, avait coûté la vie à deux soldats et un interprète américains en Syrie. Les États-Unis avaient riposté en frappant des bastions de l’organisation terroriste.
Un haut responsable de Daesh a été tué par les forces syriennes, en coopération avec la coalition internationale antijihadiste menée par les États-Unis, a annoncé ce jeudi 25 décembre le ministère de l’Intérieur, quelques heures après l’arrestation d’un autre dirigeant de Daesh.
« Des unités spécialisées (…) ont mené une opération de sécurité à al-Bouwayda, près de Damas, en « coopération avec les services de renseignement généraux et en coordination avec les forces de la coalition internationale », précise le ministère dans un communiqué.
Celle-ci « a permis de neutraliser le terroriste Mohammad Chahada, connu sous le nom d »Abou Omar Chaddad’, considéré comme l’un des principaux dirigeants de Daesh en Syrie », a-t-il ajouté.
« Cette opération confirme l’efficacité de la coordination entre les agences de sécurité nationale et les partenaires internationaux. »
Des attaques ponctuelles
Cette annonce intervient quelques heures après que les autorités syriennes ont affirmé avoir arrêté, également en coopération avec la coalition, un autre haut responsable de Daeshdans la région de Damas, plus de dix jours après une attaque -attribuée par Washington à Daesh- qui avait coûté la vie à deux soldats et un interprète américains en Syrie.
Cette attaque du 13 décembre a été menée par un membre des forces de sécurité syriennes, mettant dans l’embarras le pouvoir à Damas, qui tente de se rapprocher des États-Unis et a rejoint récemment la coalition internationale antijihadiste. Washington avait annoncé la semaine dernière avoir riposté en frappant des bastions de Daesh, tuant au moins cinq de ses membres selon une ONG.
Pendant la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par des manifestations prodémocratie, Daesh s’était emparé de vastes territoires avant d’être défait par la coalition internationale en 2019. Malgré sa défaite, ses combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.
Lors des recherches sur le site du crash qui a coûté la vie au chef d’état-major libyen et à deux Français, près d’Ankara (Turquie) le 23 décembre 2025. ADEM ALTAN/AFP
Deux Français faisaient partie des membres d’équipage de l’avion qui s’est écrasé mardi soir près d’Ankara, tuant tous ses passagers, dont le chef d’état-major des armées libyennes et ses conseillers, a-t-on appris de source diplomatique française vendredi 26 décembre.
« Deux de nos ressortissants, membres de l’équipage, sont décédés dans l’accident aérien survenu le 23 décembre en Turquie », a affirmé cette source à l’Agence France-Presse, sans préciser l’identité de ces ressortissants. « Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, par le biais de notre ambassade en Turquie et le centre de crise et de soutien, est en contact avec les familles et les accompagne dans leurs démarches », a-t-elle ajouté sans autre détail.
Outre le chef d’état-major de l’armée de Tripoli, le général Mohammed Ali Al-Haddad, quatre de ses conseillers et trois membres d’équipage se trouvaient à bord de l’appareil, un Falcon 50, qui s’est écrasé moins de quarante minutes après son décollage.
La boîte noire a été retrouvée, selon les autorités turques qui ont fait état d’une panne électrique à bord de l’avion et ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident. Selon le ministre des transports turc, Abdulkadir Uraloglu, la boîte noire sera analysée dans un « pays neutre ». Les résultats de l’analyse seront partagés « avec notre nation et le monde entier avec une totale transparence », a-t-il assuré.
Le ministre de la justice turc, Yilmaz Tunç, a précisé depuis que « contact a été pris avec l’Allemagne à cet effet » d’analyse, ainsi que pour l’examen des enregistreurs vocaux de l’appareil. « Les investigations techniques et les enquêtes médico-légales sur la cause de la panne se poursuivent avec la plus grande minutie », a-t-il assuré.
Trois enquêteurs français sur place
L’avion, un Falcon 50, avait été affrété auprès de la compagnie privée Harmony Jets, basée à Malte selon son site qui précise que la maintenance de ses appareils est effectuée à Lyon, en France.
Contactée par l’AFP, Harmony Jets a refusé de préciser la nationalité du pilote et de l’équipage. « Cette tragédie ne nous a pas seulement privés de personnes qui étaient nos collègues mais aussi comme des membres de notre famille », a répondu son service communication par courriel, arguant de sa « peine très vive » pour décliner tout détail. « Nous ne sommes pas en mesure de préciser les identités ni autre détail à ce stade », ajoutait-il, affirmant faire « toute confiance aux autorités compétentes et coopérer pleinement avec elles ».
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Selon Airport Haber, un site d’information turc spécialisé dans les affaires aéronautiques, outre les Français – pilotes et copilotes selon cette source qui donne les noms –, l’équipage comptait aussi une hôtesse de nationalité grecque dont un journal grec a diffusé les photos, précisant que la jeune femme avait rejoint la compagnie depuis deux mois.
En France, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) « participe à l’enquête ouverte par la Turquie », a-t-il affirmé sur X vendredi, précisant que trois de ses enquêteurs « se rendent sur place accompagnés de conseillers techniques », comme il est d’usage en cas d’accident survenu à l’étranger à un aéronef de construction ou de conception française.
Le chef d’état-major libyen s’était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l’invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre de la défense et le chef d’état-major turcs, à l’occasion d’une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.
La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l’ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique. La Libye, où deux exécutifs se disputent le pouvoir, peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011.
De nombreuses croyances existent autour de cette très populaire loterie de Noël, dont celle qui dit qu’il faut acheter un ticket dans un lieu frappé par une tragédie car la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit et la chance sourit après le malheur.
Miracle de Noël. La ville espagnole de La Bañeza, dans la région de Castille-et-León avait connu une année difficile. En août, des feux de forêt ont détruit plus de 55.000 hectares dans les environs, entraînant la mort de trois personnes et poussant à l’évacuation de milliers d’autres. Cette ville de 10.000 habitants a aussi été marquée par la fermeture de l’usine de sucre locale, dont dépendaient de nombreuses familles.
La chance a finalement tourné ce 22 décembre. De nombreux habitants ont remporté des centaines d’euros à la loterie nationale pour un total de… 468 millions d’euros. « Il n’y a probablement pas une maison qui n’ait pas gagné quelque chose », a déclaré Javier Carrera, le maire de La Bañeza, auprès d’El Confidencial.
« Gagner à la loterie, source de joie et d’enthousiasme, est une véritable aubaine pour un endroit qui en a tant besoin », a-t-il affirmé, parlant d’une « cascade d’émotions après une année si terrible ».
400.000 euros par « décimo »
Les habitants de La Bañeza ont pu empocher cette somme grâce à la célèbre loterie de Noël en Espagne, très populaire, et son premier prix, appelé « El Gordo ». Son fonctionnement est un peu complexe: cette année, des billets numérotés de 0 à 99.999 ont été vendus en 198 séries de chacun numéro. Lors du tirage, un de ces 100.000 numéros est tiré et les 198 tickets correspondant remportent alors 4 millions d’euros chacun.
Problème, chaque ticket coûte 200 euros. Il est ainsi habituel d’acheter un dixième de celui-ci (un « décimo »), ce qui permet de gagner 10% du gain, à savoir 400.000 euros.
La loterie de Noël est très populaire de l’autre côté des Pyrénées et enregistre des taux de participation très importants. Chaque année, des associations, des familles ou des entreprises achètent des tickets et en revendent des « décimos ».
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670 gains via le club de foot
C’est ce qu’a fait le club de football de La Bañeza, raconte RTVE. Celui-ci a remporté ainsi à lui seul 670 dixièmes de tickets n°79432. L’équipe jouait ce même numéro depuis 17 ans, et outre le club lui-même, d’autres entreprises locales avaient également acheté ce numéro qui s’est avéré être gagnant. Au total dans le village, 117 tickets gagnants (à 4 millions d’euros donc) ont été recensés, soit un total de 468 millions d’euros.
Comme le rappelle The Guardian, de nombreuses croyances existent autour de la loterie de Noël et de son « El Gordo » dont celle qui dit qu’il faut acheter un billet dans un lieu frappé par une tragédie car la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit et la chance sourit après le malheur.
Cet adage semble donc s’être vérifié à La Bañeza, mais également dans un village voisin, à Villablino, où plusieurs tickets gagnants ont été achetés et donc où plusieurs habitants devraient empocher plusieurs millions d’euros.
Une personne sans-abri, installée sous une ligne de métro aérienne à Paris, le 21 septembre 2025. JOEL SAGET/AFP
La Mairie de Paris a appelé vendredi 26 décembre l’Etat à déclencher « sans attendre » le plan Grand Froid, en alertant sur la situation « dramatique » de plusieurs milliers de sans-abri. La préfecture d’Ile-de-France assure, elle, être mobilisée pour « intensifier l’accompagnement » des populations vulnérables.
Le plan Grand Froid a déjà été activé par plusieurs préfectures mais pas en Ile-de-France, qui n’est pas placée en vigilance jaune « grand froid », selon le dernier bulletin de Météo-France.
« A Paris, les températures sont très froides depuis plusieurs jours et risquent de durer », souligne néanmoins dans un communiqué la Ville de Paris, qui « demande solennellement à l’Etat l’ouverture du plan Grand Froid, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre à l’abri les personnes les plus fragiles ».
Le plan Grand Froid permet une extension des horaires d’ouverture des accueils de jour, un renforcement des maraudes et la réquisition de lieux pour ouvrir des places d’hébergement d’urgence.
« Il y a urgence à agir » au regard des « nombreuses alertes » émanant des maraudes sur la présence de sans-abri « transis par le froid » au cours des derniers jours, selon le communiqué de la Mairie de Paris.
« Grave désengagement de l’Etat »
Sollicitée par l’Agence France-Presse (AFP), la préfecture d’Ile-de-France a assuré s’être « largement » mobilisée dès le 23 décembre, « en lien avec les opérateurs et les acteurs de la veille sociale », « pour intensifier l’accompagnement des publics en situation de rue ».
« Lorsque les conditions d’activation du plan Grand Froid seront réunies à Paris, il sera immédiatement déclenché par le préfet de région d’Ile-de-France, préfet de Paris », a-t-elle affirmé, sans donner davantage de détails. « Au total, ce sont près de 16 900 places qui sont ouvertes par les services de l’Etat chaque nuit en ce moment dans Paris pour accueillir les personnes en rue les plus vulnérables », a souligné la préfecture d’Ile-de-France.
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« Ce sont 210 nouvelles personnes en famille qui avaient appelé hier le 115 qui ont pu être hébergées » jeudi soir, a poursuivi la préfecture de région, ajoutant que « plus de 20 maraudes » s’étaient rendues auprès des sans-abri vendredi. « Les maraudes n’ont nulle part où mettre les personnes à l’abri, c’est dramatique », a déclaré à l’AFP Léa Filoche, adjointe à la maire socialiste Anne Hidalgo en charge des solidarités.
De « nombreux lieux vides » pourraient être réquisitionnés par l’Etat comme l’ancien hôpital militaire du Val-de-Grâce dans le quartier Latin, selon l’élue qui dénonce le « grave désengagement de l’Etat auquel la mairie se substitue tant bien que mal ». « Au total la Ville de Paris met à l’abri plus de 1 400 personnes dont la prise en charge relève de l’Etat », dans six gymnases et huit bâtiments municipaux (anciennes écoles, crèches ou collèges), détaille-t-elle.
« La mairie va pousser les murs dès ce [vendredi] soir mais ça ne créera que quelques dizaines de places, c’est largement en dessous des besoins », a regretté Léa Filoche, soulignant que plus de 3 500 personnes dormant à la rue avaient été recensées lors de la dernière Nuit de la solidarité au début de 2025.
La mairie a mis en place au début de décembre son « plan Hiver » qui ouvre de nouvelles places d’hébergement et augmente l’aide alimentaire. De son côté, la région Ile-de-France a annoncé vendredi reconduire son plan pour l’hiver, qui soutient les associations d’aide aux sans-abri à hauteur de 1,25 million d’euros.
Visa prépare l’arrivée du commerce agentique, une ère où les agents IA achètent les cadeaux et réservent des vacances à la place des consommateurs. Le géant s’est associé avec les grandes entreprises d’IA pour tester son architecture de paiement.
Comparer les prix, remplir un panier ou valider un paiement: en 2026, toutes ces actions pourraient bientôt appartenir au passé avec l’essor du commerce agentique. Avec cette nouvelle façon de faire du shopping, les agents IA, s’ils en reçoivent les instructions, sont en mesure d’effectuer des achats au nom des utilisateurs. Par exemple, il serait possible de confier à son agent IA la recherche d’un hôtel, sa réservation et le paiement via une seule transaction sécurisée.
Une révolution attendue dès 2026, souligne Nerds. Pour preuve, près de la moitié des consommateurs américains utilisent déjà des outils d’IA pour au moins une tâche liée à leurs achats, qu’il s’agisse de comparer les prix, de trouver des alternatives ou d’obtenir des recommandations personnalisées. Et selon le rapport d’octobre 2025 du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG), 81% des Américains envisagent d’avoir recours à l’IA agentique pour leurs achats, et 40% à des agents autonomes.
Relation clients : de l’IA gén à l’IA agentique – 25/11
Des centaines de transactions réalisées
Visa compte bien prendre le train en marche. En mai, le géant des paiements a signé des partenariats avec plusieurs entreprises leaders du secteur de l’IA, dont OpenAI, Anthropic, Perplexity, Microsoft et le français Mistral. L’objectif? Tester son architecture de paiement, « Visa Intelligent Commerce », en la connectant à leurs chatbots.
Dans le détail, l’utilisateur de ChatGPT, par exemple, doit fournir ses informations de paiement qui sont enregistrées en prévision d’achats futurs. Le consommateur peut ensuite discuter avec son chatbot afin d’affiner ses choix. Le chatbot compare les prix des produits, analyse les commentaires et fait des suggestions à l’utilisateur en fonction de ses contraintes et de son budget.
À ce jour, plus de 20 agents IA et leurs outils sont connectés à Visa Intelligent Commerce. Résultat, des centaines de transactions ont été réalisées en conditions réelles. Aux États-Unis, plusieurs pilotes sont déjà en cours en bêta fermée.
Par exemple, Skyfire alimente un agent de recommandation de Consumer Reports, une association de consommateurs américaine, capable de stimuler un achat, comme l’acquisition d’un casque Bose via automatisation du navigateur. Nekuda permet aux fans de mode de passer d’une tenue créée par IA au paiement en un seul geste. De son côté, Ramp cible les entreprises en automatisant des paiements B2B et le règlement de factures.
Plusieurs barrières
Pour le moment, l’entreprise s’est focalisée sur le développement du commerce agentique aux Etats-Unis. Mais des programmes pilotes sont attendus dès 2026 en Europe et en Asie-Pacifique.
Via est loin d’être une exception. De son côté, Mastercard a développé Mastercard Agent Pay, le concurrent direct du système de Visa. Le groupe a signé un accord avec Microsoft. « D’autres plateformes d’IA suivront », précise l’entreprise dans un communiqué. Walmart mise également sur ChatGPT pour automatiser les achats et capter un trafic colossal.
Malgré l’enthousiasme, plusieurs barrières restent encore à surmonter. Premier obstacle: la sécurité. En effet, aucun commerçant ne souhaite ouvrir sa boutique à des bots malveillants et aucun utilisateur ne veut voir son agent détourné. Pour pallier à ce problème, Visa a développé le Trusted Agent Protocol, un cadre qui permet aux commerçants de distinguer les agents IA qui agissent pour de vrais clients des bots automatisés.
La généralisation des paiements automatisés par IA pose également des questions éthiques. En effet, ce système d’achat « trop » facile pourrait encourager des dépenses non réfléchies, particulièrement chez les internautes qui ont déjà du mal à respecter leur budget ou à résister aux achats impulsifs.
Les forces du principal groupe séparatiste du Yémen, le Conseil de transition du Sud, dans une région montagneuse, d’où elles mènent une opération militaire, dans la province méridionale d’Abyan, au Yémen, le 15 décembre 2025. REUTERS
Le gouvernement yéménite veut stopper une nouvelle escalade dans ce pays déjà meurtri par plus de dix ans de guerre. Les autorités yéménites, reconnues par la communauté internationale, ont demandé, vendredi 26 décembre, à la coalition menée par son allié saoudien de prendre des « mesures militaires » pour soutenir ses forces dans un territoire récemment passé aux mains des séparatistes.
Les autorités ont adressé cette requête à Riyad afin « de protéger les civils innocents dans la province de l’Hadramaout et d’aider les forces armées à ramener le calme », a affirmé l’agence de presse officielle Saba.
Plus tôt dans la journée, les séparatistes yéménites ont affiché leur détermination à poursuivre leurs objectifs malgré des avertissements de l’Arabie saoudite. Ce mouvement séparatiste du Conseil de transition du Sud (STC) s’est emparé ces dernières semaines de vastes portions de territoire et dit vouloir rétablir l’ancien Etat du Yémen du Sud, indépendant de 1967 à 1990.
Autre signe de tension, plus de 15 000 combattants yéménites appuyés par l’Arabie saoudite sont massés dans des zones stratégiques à la frontière entre les deux pays, selon un responsable militaire yéménite.
Les séparatistes, soutenus par les Emirats arabes unis, ont accusé, vendredi, l’Arabie saoudite d’avoir frappé leurs positions. « L’armée de l’air saoudienne a bombardé des positions des forces » séparatistes à Wadi Nahb, dans la province de l’Hadramaout, a annoncé la « chaîne indépendante d’Aden », proche du mouvement STC, dans un message publié sur les réseaux sociaux. La télévision a partagé une vidéo montrant un panache de fumée s’élevant du désert, avec des véhicules blancs au premier plan.
Le STC a, de son côté, fait état auprès de l’Agence France-Presse de deux frappes saoudiennes dans la région. Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat après les frappes. Celles-ci « n’empêcheront pas les populations du Sud de continuer à avancer vers la restauration de leurs droits », ont prévenu les séparatistes dans un communiqué.
Ce mouvement, qui fait pourtant partie de la coalition du gouvernement yéménite internationalement reconnu, s’est, dans le même communiqué, déclaré « ouvert à tout arrangement » avec Riyad « garantissant la sécurité, l’unité et l’intégrité du Sud ».
« Escalade injustifiée »
L’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition militaire soutenant le gouvernement yéménite, n’a pas commenté pour l’heure ces allégations. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a, lui, appelé vendredi à la « retenue », tout en évitant de prendre parti entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux partenaires clés de Washington.
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Jeudi, après des affrontements entre les séparatistes et un chef tribal proche du royaume saoudien, Riyad avait condamné des prises de territoires « de manière unilatérale », dénonçant « une escalade injustifiée » et disant espérer un « retrait urgent (…) des forces » du SCT des provinces de Mahra et de l’Hadramaout.
Ces nouvelles tensions pourraient fragiliser davantage encore le pays le plus pauvre de la péninsule Arabique, au cœur de rivalités régionales. Depuis 2014, le Yémen est plongé dans un conflit dévastateur opposant les rebelles houthistes, soutenus par l’Iran, au gouvernement qui rassemble des forces hétéroclites.
L’intervention de la coalition militaire menée par l’Arabie saoudite en 2015 a aggravé la guerre, qui a laissé le pays divisé, fait des centaines de milliers de morts et provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde.
Un calme relatif est cependant revenu depuis une trêve conclue en 2022 entre les rebelles houthistes et les forces gouvernementales. Oman, médiateur-clé au Yémen et également voisin de la province de Mahra, a appelé à « éviter toute escalade (…) et à engager un dialogue politique global ».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait averti la semaine dernière que les avancées du STC augmentaient le risque d’une « plus grande escalade » dans ce pays, déjà frappé par l’une des pires crises humanitaires au monde, selon les Nations unies. « Une reprise totale des hostilités pourrait avoir de graves répercussions sur la paix et la sécurité régionales », avait-il déclaré, exhortant les parties à apaiser les tensions.
Le journaliste avait dénoncé, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’audiovisuel public, les affirmations répétées sur Europe 1 à propos d’une récente rencontre qu’il avait eue dans un café avec Laurence Bloch.
Le journaliste Thomas Legrand a porté plainte après la divulgation sur Europe 1 d’informations sur une conversation privée qu’il a eue avec l’ancienne patronne de France Inter Laurence Bloch, selon son avocat ce jeudi 25 décembre
La plainte a été déposée ce mercredi auprès du parquet de Paris, a précisé Me Antoine Ricard, confirmant une information du Parisien.
Cette plainte évoque notamment le délit de « captation illégale » de la conversation, la « conservation, divulgation et utilisation de l’enregistrement obtenu de manière illicite » ou encore la « diffusion de fausses nouvelles ».
« Espionnage »
Jeudi dernier, Thomas Legrand avait dénoncé, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’audiovisuel public, les affirmations répétées sur Europe 1 à propos d’une récente rencontre qu’il avait eue dans un café avec Laurence Bloch.
« Notre discussion a été enregistrée à notre insu », alors qu’il s’agissait d' »un rendez-vous privé entre deux amis », avait dénoncé Thomas Legrand, évoquant un « espionnage ».
Cette nouvelle affaire fait suite à celle de l’enregistrement clandestin d’une conversation entre Thomas Legrand, le journaliste Patrick Cohen et des responsables socialistes.
Déjà porté plainte
La vidéo a été divulguée début septembre par le magazine de droite conservatrice L’Incorrect et a ensuite été abondamment commentée dans les médias de la galaxie Bolloré comme CNews, Europe 1 et le JDD. Cette affaire a été le catalyseur d’une guerre ouverte entre l’audiovisuel public et les médias dans le giron de Vincent Bolloré.
Thomas Legrand et Patrick Cohen avaient déjà porté plainte à la suite de cet enregistrement, et selon des informations de source proche du dossier, une enquête est en cours sur ces faits au parquet de Paris, notamment pour atteinte à l’intimité de la vie privée, et publication de fausse nouvelle.
Le directeur de l’information de l’Incorrect, Arthur de Watrigant, a été entendu dans ce cadre par les enquêteurs.
Une fusillade dans un quartier populaire de Bordeaux a causé la mort d’un jeune homme, a fait savoir, vendredi 26 décembre, le parquet. Hospitalisée jeudi soir avec un pronostic vital engagé, la victime a succombé à ses blessures.
Né en 2006, il est originaire de Trappes, en région parisienne, a précisé le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul. Selon lui, le jeune homme « a été l’objet de deux coups de feu ayant finalement entraîné son décès ».
Une source policière a évoqué des blessures au thorax et à la tête. Selon elle, trois personnes étaient à bord du véhicule d’où sont partis les tirs jeudi soir aux Aubiers, dans le nord de Bordeaux. Dans ce quartier, une fusillade avait déjà coûté la vie à un adolescent en 2021.
« Deux suspects majeurs ont été interpellés peu après les faits » et « une arme de guerre a été appréhendée », a fait savoir le parquet. Selon la source policière, il s’agirait d’un fusil d’assaut approvisionné retrouvé dans leur voiture qu’ils ont abandonné à Bruges, une commune limitrophe de Bordeaux.
Les deux hommes, âgés de 20 et 24 ans, sont connus des services de police, tout comme la victime, âgée de 19 ans, d’après la même source. Un troisième homme a été interpellé vendredi en fin de matinée, et un gilet pare-balles et une cagoule ont notamment été retrouvés chez lui, précise une autre source policière.
Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui s’est rendu dans le quartier, vendredi, pour « apporter [s]on soutien aux habitants », a affirmé que « les premières informations communiquées laissent penser qu’il s’agirait d’un règlement de comptes lié au narcotrafic ». L’enquête a été confiée à la direction de la criminalité organisée et spécialisée du service interdépartemental de police judiciaire de Bordeaux.
Le procès de la fusillade de janvier 2021 s’est tenu en mai devant les assises de la Gironde : les deux principaux accusés de ce meurtre commis sur fond de rivalité entre quartiers ont été condamnés à trente ans de réclusion criminelle.