L’avocat Emmanuel Pierrat, accusé de harcèlement moral, est renvoyé en correctionnelle

L’avocat Emmanuel Pierrat, à Paris, le 18 mars 2018. JOEL SAGET / AFP

L’avocat Emmanuel Pierrat est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour harcèlement moral au préjudice de cinq personnes, a appris mardi 30 décembre l’Agence France-Presse (AFP), auprès du parquet de Paris. Son ancienne associée, l’avocate Sophie Viaris de Lesegno, est, elle, renvoyée pour complicité de harcèlement moral. Une audience de mise en état pénale se tiendra le 4 février.

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Il est reproché à Emmanuel Pierrat d’avoir, entre les 1er octobre 2015 et 31 mai 2021, harcelé ces personnes par des « propos ou comportements répétés, excédant l’exercice normal du pouvoir de direction, ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à leurs droits et à leur dignité, d’altérer leur santé physique ou mentale ou de compromettre leur avenir professionnel », selon le parquet. L’avocat aurait hurlé sur les victimes, dénigrant leur travail, les insultant et leur tenant des propos humiliants.

Il est reproché à Sophie Viaris de Lesegno d’avoir été complice de ce délit en l’aidant via une surveillance ou en n’intervenant pas pour faire cesser les situations de harcèlement moral, dont elle était témoin directe, et en n’alertant pas les autorités compétentes. En tant qu’associée du cabinet, elle avait en effet l’obligation légale de prendre toutes dispositions nécessaires, a souligné le parquet.

Au total, 38 membres du cabinet entre 2007 et fin 2023 ont été entendus. « Toutes ces personnes ont dénoncé, avec des nuances, un management toxique, une ambiance délétère marquée par les cris et les humiliations, une tension permanente et une absence de formation des nouveaux venus », a ajouté le ministère public. Cinq anciens collaborateurs ont souhaité se constituer partie civile. L’expert psychologue a constaté la dégradation de leur état de santé, ayant entraîné des incapacités de travail de huit à dix jours, selon le parquet.

Condamné en mars 2023

Contacté par l’AFP, Me Pierrat a menacé d’attaquer en dénonciation calomnieuse un des plaignants, a fait valoir au sujet d’un autre que la période serait prescrite et, au sujet d’une troisième plaignante, qu’elle a continué à lui envoyer des « messages amicaux durant deux ans après son départ ». Il entend par ailleurs « poursuivre en diffamation toute insinuation attentatoire à [son] honneur et à [sa] considération ».

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L’avocat, également romancier, essayiste et collectionneur d’art, a défendu plusieurs personnalités du monde de la culture, dont l’écrivain Gabriel Matzneff, accusé de pédocriminalité, ou le plasticien Claude Lévêque, soupçonné de viols sur mineurs, mais aussi l’ex-écologiste Denis Baupin, accusé de violences sexuelles.

Dans une enquête publiée par Libérationen février 2021, une vingtaine de personnes ayant travaillé auprès de l’avocat avaient décrit un climat de peur, d’injures et de mépris. Dans un long droit de réponse, Me Pierrat contestait « avec la plus grande fermeté les accusations portées ».

Dans une procédure disciplinaire parallèle sur ces faits de harcèlement, l’avocat a été condamné en appel en mars 2023 à dix-huit mois d’interdiction d’exercice, dont six mois assortis du sursis. Le conseil de discipline de l’ordre des avocats au barreau de Paris l’avait condamné en juillet 2022 à deux mois ferme d’interdiction d’exercice, une décision jugée « trop clémente » par la bâtonnière d’alors, Julie Couturier, qui avait fait appel. La juridiction en appel avait reconnu « un comportement agressif, insultant et humiliant revêtant un caractère pérenne et systémique » et relevé « l’absence préoccupante de prise de conscience de la situation par M. Pierrat ».

Le Monde avec AFP

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Le prix du passe Navigo augmente dès le 1er janvier 2026, voici de combien

Parmi l’une des mesures qui entrera en vigueur dès ce 1er janvier, il y a l’augmentation du prix du passe Navigo, mais aussi des tickets sur l’ensemble du réseau de transports francilien. RMC Conso vous fait le point.

Augmentation du SMIC, du prix des timbres ou des cigarettes, plaques d’immatriculation roses… Comme tous les ans, le passage à la nouvelle année est synonyme de nouvelles mesures. Parmi elles, l’augmentation, encore une fois, du passe Navigo et des tickets sur le réseau de transports francilien.

Actuellement établi à 88,80 euros, le montant du forfait Navigo devrait atteindre 90,80 euros par mois à partir du 1er janvier 2026, soit deux euros de plus, et 998,80 euros (contre 976,80 euros) par an.

L’an dernier, ce même forfait avait déjà été augmenté de 2,40 euros (de 86,40 euros à 88,80 euros). Il y a dix ans, en 2015, il était même affiché au prix de 70 euros, soit une hausse du prix de 30%. Il s’agirait ainsi de la septième hausse depuis l’élection de Valérie Pécresse à la tête de la région.

Mais le passe Navigo n’est pas le seul forfait concerné par cette augmentation. Le forfait Imagine R, destiné aux étudiants, qui a déjà connu début septembre une hausse de 9,90 euros, va passer de 392,30 euros à 401 euros à partir du 1er septembre 2026. Au moment de la prise de poste de Valérie Pécresse, en 2015, ce forfait était de 333,90 euros.

Le ticket à l’unité, pour le métro, le train et le RER, va également atteindre 2,55 euros, contre 2,50 jusqu’à présent. Si on l’achète via la carte Navigo Liberté +, le prix sera de 2,04 euros (contre 1,99 aujourd’hui). Pour retrouver toute la grille tarifaire, vous pouvez cliquer ici.

Une hausse limitée et équitable

Mais alors, pourquoi ces hausses? « Comme chaque année depuis trois ans maintenant, Île-de-France Mobilités réévalue ses tarifs afin de mieux financer les évolutions majeures que connaît le réseau », affirme-t-elle dans un communiqué.

Celle-ci fait notamment référence aux 1400 trains, métros, RER et tramways neufs ou rénovés depuis 2016, le renouvellement en cours de la totalité de la flotte bus et cars en Île-de-France, les 15 lignes créées ou prolongées, ou encore l’équipement en vidéosurveillance et plus respectueux de l’environnement.

L’autre chantier majeur, c’est de doubler le réseau de métro en Île-de-France avec plus de 200km de nouvelles lignes ferrées d’ici 2031. Valérie Pécresse a par ailleurs annoncé vouloir pérenniser la brigade régionale de sûreté des transports (BRT) créée lors des Jeux olympiques en juillet 2024.

« Toutes ces nouveautés ont un coût important, car l’augmentation de la taille du réseau induit une hausse des coûts d’exploitation et de fonctionnement », explique IDF Mobilités.

Mais celle-ci est limitée. « Conformément à l’engagement de Valérie Pécresse, un ‘bouclier tarifaire’ qui limite la hausse du passe Navigo a été mis en place: pas plus de l’inflation +1%, comme depuis 2024. En 2026, l’abonnement mensuel augmentera de 2 euros (2,3%) », rappelle le réseau de transports, avant de justifier que la hausse des coûts est « répartie sur l’ensemble des acteurs de manière équitable ».

« 50 à 100% sont pris en charge par les employeurs. La Région et les Départements contribueront également à hauteur de l’inflation +2% pour soutenir cet effort collectif. Sans les contributions des collectivités et des entreprises, le vrai prix du passe Navigo serait de 280 euros », rappelle-t-elle.

Un pouvoir d’achat « lourdement » impacté

Pour le groupe d’opposition de gauche au Conseil régional d’Île-de-France, ces augmentations impactent « lourdement » le pouvoir d’achat. Elles résultent d’un « manque de volontarisme dans la quête de nouvelles recettes ».

« Ces hausses tarifaires permettront de faire face aux coûts considérables engagés dans la mise en concurrence du réseau de bus de grande couronne. Des dépenses bien loin des attentes des Franciliens qui subissent la dégradation du réseau et les hausses tarifaires répétées », a dénoncé Céline Malaisé, élue pour le groupe de la Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne.

De son côté, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) a déclaré auprès de France 3 « comprendre » cette hausse qu’elle qualifie de « raisonnable », à condition que les améliorations promises soient effectivement réalisées.

« Il faut se faire à l’idée que ça augmentera chaque année, on le sait maintenant parce que le coût de fonctionnement du réseau augmente chaque année. La contrepartie, c’est de maintenir, voire même d’amplifier le dispositif de dédommagement des usagers pour les lignes qui fonctionnent mal », a insisté Marc Pelissier, président de la Fnaut.

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Le rachat de Manus par Meta, symbole de la puissance des géants du numérique dans l’IA

Mark Zuckerberg, lors de l’événement Meta Connect, à Menlo Park (Californie), le 17 septembre 2025. CARLOS BARRIA/REUTERS

Meta rachète Manus. Un géant du numérique rachète une start-up d’intelligence artificielle (IA). L’acquisition annoncée lundi 29 décembre par les deux entreprises illustre la puissance toujours renforcée des grands groupes de tech dans ce secteur émergent. Le groupe de Mark Zuckerberg a dépensé plus de 2 milliards de dollars (plus de 1,7 milliard d’euros), selon le Wall Street Journal, pour cette jeune entreprise spécialisée dans les IA capables d’accomplir des tâches.

Manus a la particularité supplémentaire d’être née en Chine. Son rachat illustre la vitalité de l’écosystème d’IA chinois, qui avait fait sensation en janvier 2025 avec le lancement du modèle DeepSeek. Dévoilé en mars, Manus a, comme DeepSeek, fait sensation en proposant un service compétitif face à ceux des Américains comme OpenAI, Google ou Anthropic. Son rachat intervient dans un contexte de tensions géopolitiques et de rivalité dans l’IA entre les Etats-Unis et la Chine.

En août, l’investissement de 75 millions de dollars du fonds américain Benchmark dans la maison mère de Manus, Butterfly Effect, avait suscité des critiques d’élus républicains antichinois aux Etats-Unis. Mais, depuis, Manus s’est installé hors de Chine, à Singapour. Et n’aura plus de liens ou d’activités en Chine, a assuré Meta au média Nikkei Asia. Il restera toutefois à déterminer si le régime de Pékin prend ombrage de cette acquisition.

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Mort de Brigitte Bardot: France Télévisions rend hommage à l’icône française avec une série qu’elle avait qualifiée de « biopic à la con »

Pour célébrer l’actrice et militante de la cause animale, la fiction en six épisodes réalisée par Danièle et Christopher Thompson est programmée sur France 5, les 30 et 31 décembre. Pour la star, ce projet qu’elle jugeait vulgaire, représentait une autre vie que la sienne.

Une icône s’éteint et les télévisions se rallument. Après la mort de Brigitte Bardot, ce dimanche 28 décembre, à l’âge de 91 ans, les chaînes bousculent leur programmation pour rendre hommage à l’icône. À commencer par France 5, qui rediffuse la série en six épisodes créée par Danièle et Christopher Thompson, les 30 et 31 décembre.

La fiction, sortie initialement sur France 2, en 2023, retrace la vie de l’icône entre 1949 et 1960, de ses 15 ans à ses 26 ans. Une période charnière – sur fond de guerre d’Algérie et des prémices de la presse people – qui couvre sa rencontre avec Roger Vadim, le tournage d’Et Dieu… créa la femme et la naissance de son fils, Nicolas (Qu’elle a eu avec son deuxième mari, Jacques Charrier).

Si le biopic peut être perçu comme un hommage, il n’a jamais eu véritablement la bénédiction de celle dont il entend raconter l’histoire. Fin décembre 2022, quelques mois avant la diffusion, BB avait réagi – avec son franc-parler habituel – dans le Journal du Dimanche.

« Je ne suis même pas au courant de ce truc! Mais je m’en moque: la seule chose qui importe c’est ma vraie vie avec moi dedans. Et pas des biopics à la con. »

Cette déclaration – on s’en doute – avait jeté un froid sur l’équipe de tournage, alors que les réalisateurs se targuaient d’avoir contacté l’actrice en amont et obtenu son accord. Danièle Thompson faisait ainsi part de son incompréhension à Télé-Loisirs, racontant son échange de lettres.

« Sans être intime, je connaissais suffisamment Brigitte pour pouvoir lui adresser un courrier l’avertissant de notre projet, indiquait-elle en 2023, lors de la diffusion du biopic. Elle y a répondu de façon très touchante, disant qu’elle n’avait qu’un seul souhait, c’était qu’on lui fiche la paix, mais que, sachant qu’un biopic finirait forcément par se faire, elle préférait autant que ce soit par moi. »

Une version confirmée par Victor Belmondo et Yvan Attal – tous deux présents dans la série – mais pas par la principale intéressée. Ni par le dernier époux de celle-ci, Bernard d’Ormale.

Un mythe… et une inconnue

Comment incarner une icône dont les images ont tapissé l’imaginaire du cinéma, et qui plus est, de son vivant ? La tâche s’annonçait ardue, une jeune actrice – jusqu’ici inconnue – s’y était attelée. Julia de Nunez, 22 ans au moment du tournage, tenait là son premier grand rôle.

D’origine franco-argentine, la jeune femme étudiait encore à l’école Périmony – qui a vu passer sur ses bancs Fanny Ardant ou Camille Cottin -, lorsqu’elle a été repérée par les deux réalisateurs de la série. Le choix peut paraître audacieux ; Julia de Nunez s’est pourtant imposée dès sa première audition. Sa ressemblance avec BB troublait, paraît-il, certains de ses camarades de lycée.

« Pour incarner Brigitte Bardot, de ses 15 à ses 26 ans, nous recherchions une actrice capable d’illustrer son évolution, c’est-à-dire une adolescente mignonne se muant soudainement en femme fatale d’un genre inédit », se souvenait Danièle Thompson, auprès de Madame Figaro.

L’actrice principale avait alors confié avoir pris des cours de danse, épluché les archives pour être au plus près du personnage, sans tenter de l’imiter non plus. Trouver, en somme, la juste incarnation. « Je me suis beaucoup investie dans cette aventure, et il est arrivé un moment où je ne parvenais plus à prendre du recul, avait-elle déclaré. En faisant exister les émotions de Bardot, elles devenaient sincères. »

Télérama, Le Point, Le Figaro… Nombreux étaient les médias à souligner la performance de la jeune actrice, louée pour sa sensualité et sa spontanéité malgré une narration trop sage. Hélas, Bardot, la série, ne semblait pas convaincre l’entourage de la star. « Elle la montre sous un jour morne. Elle est tout le temps triste », regrettait un de ses proches à TV Magazine.

Brigitte Bardot est morte à l’âge de 91 ans

Si Brigitte Bardot a cessé de commenter ce biopic après ces premières déclarations controversées, son entourage a laissé filtrer certains de ses commentaires auprès de BFMTV. Elle n’aimait guère son double télévisuel, la jugeant fade, vulgaire. Comme elle estimait vulgaire la façon dont la valse de ses amours et de ses amants était représentée dans la série. Selon la star, sur le petit écran défilait une autre que vie que la sienne.

Il n’empêche, cinquante après la fin de sa carrière, l’intérêt du public pour la légende reste intact. Lors de sa diffusion en mai 2023, la série avait attiré 2,91 millions de téléspectateurs lors de son lancement, soit 14,9% du public, plaçant France 2 en tête des audiences.

Outre les fictions et longs-métrages rediffusés à l’occasion de sa disparition, plusieurs programmes récents ont été dédiés à BB, cherchant encore à comprendre la femme derrière la légende. Le documentaire Bardot réalisé par Alain Berliner, Elora Thevenet, sorti le 3 décembre, reste projeté dans certains cinémas.

La toute dernière interview de Brigitte Bardot a été enregistrée par BFMTV. C’était en mai dernier. Elle s’y confie notamment sur son combat pour la cause animale, sa carrière au cinéma et son rapport à cette mort qu’elle ne craignait pas, sachant sans doute que les mythes ne meurent jamais.

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Rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky : les négociations avancent-elles vraiment ?


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Braquage de banque en Allemagne : 30 millions d’euros de préjudice, selon une estimation de la police

La banque Sparkasse, à Gelsenkirchen, dans l’ouest de l’Allemagne, le 29 décembre 2025. HANDOUT POLICE GELSENKIRCHEN / AFP

Des cambrioleurs ont braqué une banque dans le week-end, à Gelsenkirchen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), dans l’ouest de l’Allemagne, provoquant un préjudice de 30 millions d’euros selon une estimation de la police communiquée mardi 30 décembre.

Armés d’une perceuse géante, les suspects, encore non identifiés, ont fait irruption dans une succursale de la caisse d’épargne locale et vidé près de 3 000 coffres remplis d’argent, d’or et de bijoux, a déclaré un porte-parole de la police à l’Agence France-Presse (AFP). Avec une somme assurée moyenne de 10 000 euros par coffre, les enquêteurs estiment le montant des dommages à environ 30 millions d’euros.

« Nous sommes sous le choc », a déclaré Frank Krallmann, porte-parole de la banque, dans un communiqué. Plus de 95 % des coffres ont été pillés. La banque est par ailleurs restée fermée mardi « pour des raisons de sécurité », car plusieurs clients, inquiets pour leurs biens, se sont rassemblés mardi matin devant la banque et ont proféré des « menaces » contre les employés. La situation s’est calmée en début d’après midi, précise le porte-parole.

« C’est comme dans le film “Ocean’s Eleven” »

La méthode employée pour le braquage a dérouté les enquêteurs : les voleurs ont foré un trou dans la salle des coffres à l’aide d’une immense perceuse. « C’est comme dans le film [américain] Ocean’s Eleven, résume la source policière, tout s’est déroulé de manière très professionnelle ». Les braqueurs ont aussi « profité du calme de Noël », précisait plus tôt un communiqué, la banque étant fermée à cette période.

L’enquête est toujours en cours, alors que l’identité des auteurs et le moment exact du casse demeurent incertains. Selon la police, des témoins auraient aperçu plusieurs hommes dans la nuit de samedi à dimanche, munis de grands sacs dans la cage d’escalier d’un parking adjacent.

Une Audi noire à la plaque d’immatriculation volée, conduite par des hommes masqués, a quitté ce même parking lundi au petit matin, d’après les vidéos de surveillance exploitées par la police. Le cambriolage avait été découvert lundi grâce à une alerte incendie reçue par les pompiers.

Le Monde avec AFP

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« Musées vivants », campagnes marketing… Le plan secret d’Instagram pour reconquérir les adolescents et faire en sorte qu’ils le préfèrent à Tiktok

Le Washington Post a mis la main sur des documents révélant la stratégie d’Instagram pour reconquérir les adolescents à une époque où le réseau social était pointé du doigt pour son impact sur leur santé mentale.

Un plan secret révélé au grand jour. Depuis quelques années, Instagram est accusé de nuire à la santé mentale des adolescents. Le réseau social de Meta a notamment été attaqué en justice par 44 États américains pour cette raison en octobre 2023. Il cherche depuis à prouver qu’il veut protéger les jeunes utilisateurs... tout en travaillant sur un autre projet dans l’ombre, comme le révèle le Washington Post.

Deux semaines après cette attaque en justice, le patron d’Instagram, Adam Mosseri, a en effet publié un mémo interne avec un objectif prioritaire pour ses employés: attirer davantage d’adolescents sur la plateforme.

« Dans le cadre de l’élaboration de vos projets 2024, je demande aux équipes commerciales de se concentrer sur deux axes principaux: 1) les adolescents, en particulier sur les marchés développés, et 2) Threads, et ce, dans cet ordre », a-t-il écrit début novembre 2023.

Un projet ambitieux

Lancé quelques mois plus tôt, en juillet 2023, Threads n’était ainsi pas la priorité pour Instagram. Et ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui, car le mémo partagé par Adam Mosseri fait partie d’un projet pluriannuel de Meta d’attirer plus d’adolescents sur le réseau social et d’y augmenter leur activité, selon des documents rédigés entre 2023 et 2025, et que le Washington Post a pu consulter.

Si officiellement, les dirigeants de la maison mère se montraient confiants dans le succès de leurs réseaux sociaux, c’était une tout autre histoire en coulisses d’après ces derniers. Après des confinements bénéfiques pour Instagram, l’application a connu une perte de vitesse. Les adolescents étaient moins nombreux à s’y inscrire et la plateforme peinait à fidéliser ceux qui y étaient présents, en partie à cause de concurrents comme Tiktok.

Meta avait ainsi pour ambition d’enrayer ce déclin observé depuis des années sur les marchés développés d’ici fin 2024, de faire en sorte que les adolescents préfèrent Instagram à Tiktok d’ici 2026 et et faire du réseau social la première plateforme mondiale pour ces jeunes utilisateurs d’ici fin 2027.

Stratégies

C’est dans ce cadre que diverses stratégies ont été déployées en interne et en externe. Pour commencer, le groupe californien a installé ce qu’il appelait des « musées vivants » éphémères dans ses bureaux. Objectif: aider ses employés à mieux comprendre le mode de vie, les goûts culturels des adolescents. Une version comprenait par exemple l’emploi du temps typique d’un jeune dans différents pays, ainsi que le top 15 des comptes les plus populaires auprès de ces mineurs. Sur une autre figuraient des photos des lieux de rencontre préférés des adolescents, à savoir un fast-food et un centre commercial, ou encore des instructions pour prendre des selfies originaux et typiques de l’adolescence.

Alors que les jeunes utilisateurs avaient du mal à s’y faire des amis, Instagram a aussi ajusté son algorithme pour faciliter la recherche de connaissances et investit dans des campagnes marketing mettant en avant le fait qu’il pouvait les aider à rester en contact avec leurs amis. L’application a également lancé de nouvelles fonctions comme Notes (courts messages apparaissant pendant 24h au-dessus de la photo de profil de l’utilisateur) pour séduire les adolescents. Et elle a rencontré un certain succès auprès d’eux, mais cela n’était pas suffisant pour le réseau social, qui estimait que deux ou trois autres produits étaient nécessaires pour inverser le déclin. Instagram avait ainsi pour projet de lancer d’autres fonctions de ce type, d’améliorer les recommandations d’amis, mais aussi d’améliorer son contenu pour mieux rivaliser avec Tiktok.

Efforts insuffisants

Auprès du Wall Street Journal, Meta n’a pas contesté cette campagne, assurant que ces diverses initiatives n’étaient pas incompatibles avec ses efforts pour améliorer la sécurité sur sa plateforme. Attirer les adolescents sur Instagram n’est d’ailleurs qu’une première étape. Le géant américain considère en effet son réseau social comme une porte d’entrée pour ses autres plateformes.

« Ils pourraient commencer par Instagram, voire Messenger Kids, puis, une fois leurs études terminées, créer un compte Facebook. L’idée était de proposer différents services en fonction de l’étape de vie de chacun », a détaillé Sam Saliba, ancien responsable marketing pour Instagram.

L’entreprise n’a pourtant pas réussi à atteindre ses objectifs. En juin 2024, les adolescents étaient encore nombreux à associer le réseau social avec « la pression d’être parfait ». De plus, seulement 20% des adolescents n’utilisant pas le réseau social envisageaient de s’y inscrire. Face à ces efforts insuffisants – le nombre d’utilisateurs adolescents ayant encore baissé entre 2024 et 2025, Instagram a changé de stratégie… et de cible. Le réseau social a fait savoir ce primtemps qu’il allait aussi commencer à suivre les jeunes adultes afin d' »évaluer une évolution vers ce public en 2026″.

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Eurostar annonce une reprise progressive du trafic dans le tunnel sous la Manche, mais recommande aux passagers de reporter leur voyage

Un Eurostar à la sortie du tunnel sous la Manche, à Coquelles (Pas-de-Calais), le 4 avril 2025. SAMEER AL-DOUMY/AFP

« Le tunnel sous la Manche ayant partiellement rouvert, nous allons reprendre progressivement nos services », a fait savoir la compagnie sur son site internet mardi 30 décembre, après la suspension de la circulation de « tous les trains entre Londres, Paris, Amsterdam et Bruxelles » pendant plusieurs heures, à la suite d’un double incident technique survenu dans le tunnel sous la Manche qui concerne l’exploitant de ce dernier.

L’exploitant du tunnel Getlink a de son côté affirmé que le service Le Shuttle, c’est-à-dire ses trains qui transportent des véhicules entre la France et le Royaume-Uni, lui aussi suspendu, « a repris très progressivement sur une voie un peu avant 15 heures », heure française. « Il est assuré de manière alternée dans les deux sens avec des retards conséquents ».

« Il y a eu un incident mardi matin lié à un défaut d’alimentation électrique des trains sous le tunnel, nécessitant une intervention technique actuellement en cours sur les câbles », avait expliqué la porte-parole de Getlink.

Echange gratuit de billet

« Le problème d’alimentation électrique aérienne persiste, et nous recommandons vivement à tous nos passagers de reporter leur voyage à une autre date », ajoute la compagnie de train sur son site. « Veuillez ne pas vous rendre à la gare si l’annulation de votre train est confirmée. Nous regrettons que les trains qui peuvent circuler soient soumis à d’importants retards et à d’éventuelles annulations de dernière minute », ajoute-t-elle, en demandant aux clients de regarder en temps réel les dernières informations.

La compagnie avait prévenu un peu plus tôt que la circulation de ses trains via le tunnel sous la Manche entre Londres et le continent était très perturbée et conseillait à ses clients de reporter leur voyage, avant d’annoncer l’arrêt total de la circulation pendant plusieurs heures. Eurostar propose aux clients affectés d’échanger gratuitement leur billet, ou d’annuler leur réservation contre un remboursement ou un bon d’échange.

Un nombre record de 19,5 millions de clients avaient voyagé avec Eurostar l’an dernier, soit 850 000 de plus qu’en 2023. Plusieurs entreprises ont annoncé leur intention, ces derniers mois, d’ouvrir des lignes concurrentes à l’Eurostar, aujourd’hui seule entreprise à transporter des passagers sur la ligne sous la Manche reliant Londres au continent. Le groupe britannique Virgin a obtenu en octobre l’accès au très convoité dépôt londonien de Temple Mills, jusqu’ici réservé à l’Eurostar et indispensable pour lancer des liaisons concurrentes entre Londres et le continent.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Eurostar, qui va bientôt perdre son monopole pour relier Londres à l’Europe, répond par un ambitieux plan de croissance

Le Monde avec AFP

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Nouveau DPE à partir du 1er janvier 2026: votre logement va-t-il gagner une lettre?

Dès ce jeudi 1er janvier 2026, 850.000 logements sortiront du statut de passoire énergétique grâce à un nouveau calcul de leur DPE. Il s’agit de résidences chauffées à l’électricité. Pour faire apparaître le changement, il faudra toutefois faire une mise à jour.

Si vous êtes propriétaire d’un logement chauffé à l’électricité et que celui-ci a un DPE (diagnostic de performance énergétique) classé G ou F, vous pourriez avoir de quoi vous réjouir à partir de ce jeudi 1er janvier. À cette date, de nouveaux critères moins pénalisants vont être pris en compte pour le calcul du DPE des logements équipés de radiateurs électriques.

Le changement en question est un peu complexe, mais ses conséquences seront très concrètes: 850.000 logements sortiront du statut de passoire énergétique, c’est-à-dire qu’ils passeront d’un DPE F ou G à un E. Un nombre non négligeable, puisque d’après les chiffres du gouvernement 4,8 millions d’habitations sont actuellement considérées comme telles.

Voyons en quoi consiste le changement qui arrive. Il faut avoir en tête que dans le calcul du DPE d’un logement, on prend en compte ce que l’on appelle un « coefficient de conversion de l’énergie finale en énergie primaire ». Jusque-là pour les logements chauffés à l’électricité, ce coefficient était de 2,3.

Le coefficient de conversion passe de 2,3 à 1,9

Qu’est-ce que cela signifie? Simplement que jusque-là, on considérait que pour 1kWh d’électricité consommée (énergie finale), il fallait produire 2,3kWh d’énergie à la source (énergie primaire). Ce coefficient de 2,3, relativement élevé, pénalisait donc la note finale du logement. Et ce alors même que l’électricité en France est particulièrement décarbonnée grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables.

Le gouvernement a donc décidé, par un arrêté publié en août dernier au Journal officiel, de reconsidérer ce coefficient de conversion en le faisant passer de 2,3 à 1,9. Cette mesure entre en vigueur dès le 1er janvier 2026.

De nombreux logements qui étaient jusqu’alors pénalisés alors qu’ils se chauffaient grâce à une énergie décarbonnée, vont donc en bénéficier. Ce sera notamment le cas d’appartements de petite surface situés en ville, et équipés donc de chauffage électrique.

Jusque-là ces logements, même lorsqu’ils avaient une isolation correcte, pouvaient être classés comme « passoires thermiques ». D’après EDF dans un article sur son site, cette situation créait une « distorsion sur le marché immobilier et une angoisse pour leurs propriétaires face aux interdictions de location ».

Des logements G vont passer en F

En effet, depuis le 1er janvier 2025 les logements classés DPE G sont interdits à la location. Et ceux classés F le seront le 1er janvier 2028. Les propriétaires des 850.000 logements qui passeront de F à E peuvent donc souffler: ils pourront continuer de louer leur bien, sans même avoir à faire des travaux d’ici 2028. De même, certains logements G qui avaient été interdits à la location seront autorisés à revenir sur le marché.

L’objectif d’une telle mesure est d’inciter les logements chauffés aux énergies fossiles (charbon, gaz, fioul) à opter pour une autre solution moins énergivore. Idéalement une pompe à chaleur, la solution la plus efficace énergétiquement pour à la fois chauffer et climatiser un bâtiment. Et sinon donc, des chauffages électriques.

Cependant, tout le monde ne voit pas cette mesure d’un si bon œil. En juillet dernier, plusieurs associations de consommateurs (UFC-Que Choisir, Familles de France) ou environnementales (France Nature Environnement) ont dénoncé dans une lettre ouverte cette réforme du DPE car elle va ralentir les rénovations énergétiques du parc de logements.

« Si la volonté d’accélérer l’électrification des logements performants est largement partagée, le moyen retenu est incontestablement problématique », écrivait la quinzaine d’associations.

Une mise à jour à effectuer gratuitement

Quoiqu’il en soit, si vous êtes concerné, aurez-vous quelque chose à faire pour que ce changement soit appliqué à votre DPE?

Concrètement si vous effectuez un nouveau calcul de votre DPE, il n’y aura rien à préciser. Tous les DPE ou audits énergétiques édités à partir du 1er janvier 2026 intégreront automatiquement ce nouveau coefficient de 1,9.

Si vous avez fait le vôtre en 2025 ou avant, vous aurez une petite démarche à effectuer. Mais rassurez-vous: pas besoin de faire de nouveau venir un diagnostiqueur chez vous. Une simple mise à jour devra être faite gratuitement sur le site de l’observatoire DPE-Audit de l’Ademe.

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Face à des températures qui tombent six degrés sous les normales de saison, la consommation d’électricité en France atteint son plus haut niveau depuis février dernier

Des centrales à charbon reprennent du service pour compenser l’atteinte d’un pic de consommation, attendu pour ce mercredi.

Au milieu de la vague de froid, la France consomme des quantités record d’énergie. Ce lundi, la consommation a dépassé les 74GW, soit autant qu’à la mi-novembre, lors de la précédente variation à la baisse des températures. De quoi constituer un record depuis le mois de février: elle avait atteint les 78,6 GW le 4 février dernier, selon RTE. Pour la séquence récente, le gestionnaire de réseau prévoit des pics autour de 75GW.

Les températures devraient tourner en moyenne autour de -1 degré, soit six degrés en deçà des normales de saison. Résultat, selon les chiffres du marché spot – les prix de vente de l’électricité au comptant – la France exporte son énergie à des tarifs régulièrement plus élevés que l’Allemagne, signe d’une forte tension sur le réseau. Les sources d’approvisionnement se sont aussi diversifiées: les centrales à charbon de Saint-Avold, en Moselle, et Cordemais, en Loire-Atlantique, tournent la nuit notamment. Néanmoins, leur production ne dépasse pas 1% de la consommation électrique totale.

La France doit accélérer sur l’électricité pour réduire sa dépenses aux énergies fossiles

Dans son dernier rapport publié il y a trois semaines, le gestionnaire du réseau à haute tension RTE souligne que la France doit accélérer sa transition vers l’électricité pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, sans quoi elle risque de manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation. La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire la part des hydrocarbures (gaz, pétrole, fioul…) dans la consommation d’énergie, de 60% aujourd’hui à 30-35% d’ici 2035, en les remplaçant par de l’électricité dans les transports, l’industrie, les bâtiments…

Mais le pays accuse aujourd’hui un « retard » dans la dynamique d’électrification alors qu’il « dispose de l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95% », grâce aux renouvelables et surtout au nucléaire, historiquement prépondérant dans l’Hexagone. En conséquence, le gestionnaire RTE, dont les scénarios doivent éclairer les futures décisions politiques, ajuste à la baisse les besoins d’électricité de la France d’ici 2035 « d’environ 35 TWh » par rapport à sa précédente analyse datant de 2023.

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