Galaxy XR: tout ce qu’il faut savoir sur le tout premier casque de réalité étendue de Samsung, qui a tout pour faire de l’ombre au Vision Pro, d’Apple

Dans la nuit du 21 au 22 octobre, Samsung a dévoilé Galaxy XR, son premier casque de réalité étendue. Tech&Co vous résume tout ce que vous devez savoir.

« Le futur de l’exploration, du divertissement et de la productivité ». Le 21 octobre, Samsung a officiellement lancé son premier casque de réalité étendue, baptisé Galaxy XR. Il est présenté comme le premier-né d’une catégorie d’appareils intégrant nativement l’IA pour permettre aux utilisateurs de profiter d’expériences hautement immersives avec des interactions naturelles.

Galaxy XR est basé sur Android XR, plateforme développée en partenariat avec Google et Qualcomm, et qui place l’IA au centre de l’expérience. Gemini, le chatbot de Google, y est directement intégré pour en faire « un véritable partenaire intelligent », a déclaré Samsung dans un communiqué.

Capable de comprendre l’environnement des utilisateurs, en voyant et en entendant la même chose qu’eux, le casque pourra aussi les aider à gérer des tâches grâce à l’IA. Ils seront en mesure d’interagir par la voix, la vue et les gestes avec Galaxy XR, qui pourra leur répondre « de manière conversationnelle », selon l’entreprise.

Des expériences immersives dopées à l’IA

Les utilisateurs auront également la possibilité de profiter d’expériences immersives sur les applications de Google avec le casque, qui est doté un écran micro-Oled 4K. Ils pourront voyager sur Maps avec des cartes 3D immersives tout en utilisant Gemini comme guide. A noter par ailleurs que toutes les applications Android disponibles sur le Play Store devraient pouvoir tourner sur le casque, sauf si elles requièrent un composant qui ne serait pas présent sur Galaxy XR. Evidemment, elles n’offriront pas une expérience immersive sans que leurs développeurs reprennent leurs interfaces.

À la demande des utilisateurs, l’IA sera aussi capable de lancer la lecture de vidéos sur Youtube, et de leur fournir des informations pertinentes sur ces contenus. Et sur Google Photos, il sera possible de convertir les images 2D en 3D pour transformer ses souvenirs en expérience immersive.

Les utilisateurs pourront transformer leurs souvenirs 2D en 3D dans Google Photos. © Samsung

Les utilisateurs pourront aussi observer leur environnement à travers Galaxy XR avec le mode Vision directe et se servir de la fonction Entourer pour chercher, de Google, afin d’obtenir des informations sur ce qu’ils voient.

Outre les applications du géant américain, les utilisateurs auront la possibilité d’utiliser de nombreux services et jeux avec le casque de Samsung, car toutes celles qui ont été développées sur Android sont compatibles avec Galaxy XR. De quoi plaire à de nombreux profils.

Avec Galaxy XR, les amateurs de sport pourront regarder des matchs comme s’ils étaient en tribune. © Samsung

D’après l’entreprise, les amateurs de sport pourront suivre plusieurs matchs en simultané comme s’ils étaient en tribune. Une version de Netflix a même été conçue spécifiquement pour le casque pour offrir une sensation d’immersion similaire à celle d’un cinéma privé lors du visionnage de films ou de séries. Pour les jeux développés pour la réalité étendue, il sera possible de discuter avec Gemini pour avoir des conseils et des astuces réelles.

Un appareil conçu pour être porté longtemps

Les performances et le bon fontionnement du Galaxy XR seront confiées au processeur Snapdragon XR2+ Gen 2 de Qualcomm, qui « offre une immersion nouvelle génération avec une clarté visuelle époustouflante ». Rien de moins… Galaxy XR est également doté de divers capteurs et caméras pour suivre les mouvements de la tête, des mains et des yeux. Les micros, eux, filtreront les bruits extérieurs et capteront clairement la voix de l’utilisateur.

Le Galaxy XR de Samsung. © Samsung

Côté autonomie, le fabricant sud-coréen promet 2h d’utilisation générale et jusqu’à 2h30 de lecture vidéo. De quoi permettre aux utilisateurs de profiter de leurs contenus pendant de longues périodes, d’autant plus que le casque est conçu pour offrir un confort optimal, selon Samsung. Avec un poids de 545 grammes, il est plus léger que le Vision Pro d’Apple (entre 600 et 650 grammes). S’il est possible d’utiliser l’appareil lorsqu’il charge, la batterie peut aussi être séparée pour le rendre encore plus léger et confortable.

Galaxy XR est disponible depuis ce mercredi 22 octobre, mais uniquement aux États-Unis et en Corée du Sud pour le moment. Il peut être acheté en une fois, au prix de 1.799 dollars, ou en douze fois, en payant 149 dollars par mois pendant un an. Le casque de Samsung est ainsi bien plus abordable que celui d’Apple, dont la nouvelle version (3,699 euros) qui est moins chère que la première (3.999 euros), est aussi vendue depuis ce mercredi.

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La situation de l’école est « extrêmement inquiétante », selon Edouard Geffray, ministre de l’éducation

Le ministre de l’éducation nationale, Edouard Geffray, à l’issue du conseil des ministres au palais de l’Elysée, à Paris, le 14 octobre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Le nouveau ministre de l’éducation nationale, Edouard Geffray, a jugé mercredi 22 octobre la situation de l’école « extrêmement inquiétante » à la fois « en termes de niveau », d’« inégalités sociales et scolaires » et de « santé », notamment psychique, des élèves, ses trois « priorités ».

Interrogé sur France Inter sa première interview comme ministre – sur environ 4 000 suppressions de postes d’enseignants prévues dans le projet de loi de finance (PLF) 2026, le ministre a répondu qu’il y a « des endroits où aujourd’hui en France, malheureusement, il n’y a plus d’enfants » et « où effectivement on est obligé de supprimer des postes ».

Il a rappelé que, selon les projections, il y aura 1 million d’élèves de maternelle et de primaire en moins en France entre 2018 et 2028 et que si le gouvernement avait suivi l’évolution démographique, on « aurait dû retirer 8 000 ou 9 000 postes ».

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Le ministre a par ailleurs insisté sur le fait qu’« à la rentrée de 2026, si on parle en moyenne, on aura 21 enfants par classe dans le premier degré », le chiffre le plus bas d’élèves par classe jamais connu en France.

Interpellé également sur le ralentissement des postes d’AESH, les accompagnants d’élèves en situation de handicap, dont 1 200 recrutements sont prévus dans le PLF 2026 contre 2 000 l’an dernier, malgré un manque dans les classes, M. Geffray a admis que le gouvernement « a évidemment des contraintes budgétaires » mais aussi « des contraintes de vivier » et d’« attractivité » pour cette profession peu rémunérée. « Des sujets sur lesquels je vais me pencher au cours des prochains mois », a-t-il promis.

Sur la question de la qualité pédagogique, il a rappelé qu’une réforme de cette formation et du recrutement des enseignants entrait en vigueur. Celle-ci va ramener les concours enseignants à bac + 3 au lieu de bac + 5, les étudiants étant ensuite élèves fonctionnaires pendant un an puis fonctionnaires stagiaires un an. Le projet de loi de finances 2026 (PLF) prévoit plus de 8 000 postes de fonctionnaires stagiaires, qui sont rémunérés. Il faut par ailleurs « changer de braquet sur la formation continue », à la traîne en France, a conclu le ministre.

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Le Monde avec AFP

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Action, Decathlon, IKEA: si vous habitez en ville, ces enseignes pourraient ouvrir près de chez vous

Délaissées par les citadins qui ne se déplacent plus en zone commerciale, et profitant de la vacance commerciale en centre-ville, de plus en plus de magasins décident de s’implanter au plus près des habitants. Mais elles doivent souvent revoir leur modèle.

À Toulouse, la galerie marchande Reflets Compans située dans le centre-ville a longtemps été l’exemple parfait du centre commercial raté. Des allées souvent désertes, des locaux commerciaux vides avec rideaux fermés, le tout dans un décor désuet hérité des années 80. Mais depuis peu elle renaît de ses cendres grâce à une enseigne qui s’y est implantée en septembre 2024: Action.

L’enseigne de déstockage hollandaise s’est installée là, suite au départ d’Habitat quelques mois plus tôt qui a libéré une cellule commerciale de 1.000 m², idéale pour un de ses magasins.

Action n’a pourtant jamais eu l’habitude de s’implanter dans de tels centres-villes. La quasi intégralité de ses 850 magasins de l’Hexagone se trouve dans une de ces zones commerciales de périphérie où chaque bâtiment ressemble à une boîte à chaussure. Avec à proximité les traditionnels IKEA, Decatlon, ou encore l’hypermarché Leclerc. Curieusement, un phénomène incite chacune de ces enseignes à venir s’installer aux cœurs des métropoles qu’elles avaient jusque-là délaissés.

Vacance commerciale en centre-ville, nouvelles opportunités

Pour Action, ce n’est encore qu’un début. Outre Toulouse, il n’y a encore qu’à Paris que le discounter est établi avec un premier magasin ouvert intra-muros en 2021, et trois autres depuis dont un à Bastille en août, le plus central.

Mais il y a de bonnes raisons de croire que cela va continuer. Dans chaque autre métropole la chaîne scrute les fermetures de commerces dont elle pourrait récupérer le local. Par exemple, LSA Conso rapportait récemment qu’elle s’était intéressée à un ancien magasin Habitat (encore) à Nantes.

Le phénomène de vacance commerciale pourrait pourtant être un repoussoir pour les enseignes de périphérie. Celle-ci a considérablement augmenté, et ce partout en France. D’après une enquête du Monde sur le sujet, le taux de vacance commerciale moyen dans dans les 390 villes de plus de 15.000 habitants est passé de 7,1 à 10,8% aujourd’hui.

IKEA arrive avec un nouveau concept

On pourrait croire que cela ne concerne que des villes petites ou moyennes. Mais non: à Lille ce taux est passé de 6,7 à 12,1% en dix ans. De 10,7 à 13,5% à Marseille. Même Paris où il a augmenté de 3,6% en 2015 à 7,9% aujourd’hui, n’est pas épargné. Mais à en croire Philippe Goetzmann, expert de la consommation et du commerce à la tête d’un cabinet de conseil spécialisé, la vacance commerciale est plutôt un moteur.

« La disparition d’enseignes traditionnelles de centre-ville incite celles de la périphérie à s’y installer. Mais ces dernières doivent particulièrement réfléchir à leur stratégie car elles ne peuvent pas proposer dans 500 m² ce qu’elles vendent sur parfois plus de 10.000 m² hors des villes », relève-t-il.

Cela, IKEA par exemple l’a très bien compris. À partir de 2020 l’entreprise suédoise d’ameublement a commencé à ouvrir ses « ateliers de conception ». Des petits espaces où on ne vient pas chercher des meubles, mais seulement des conseils pour concevoir sa future cuisine ou son futur salon. Et cela marche plutôt bien: l’enseigne en a ouvert à Bordeaux, Nice, Besançon, Toulouse et bien sûr Paris.

Dans la capitale IKEA a également ouvert deux magasins mais avec une offre particulièrement réduite. Par exemple dans celui situé rue de Rivoli ouvert depuis 2021, vous ne trouverez que de la décoration et des petits ustensiles. Ce choix de ne proposer qu’un échatillon de sa gamme a également été fait par Decathlon avec son concept « Decathlon City ».

L’essor du magasin modèle réduit

Aujourd’hui on retrouve ce type de magasin, modèle réduit de celui de périphérie, dans une dizaine de centres-villes. Lyon, Montpellier, Annecy, Bordeaux, Nantes, Lille… Mais en vous y rendant, n’espérez pas trouver des accessoires pour les sports collectifs, des tentes de camping ou des raquettes de tennis. La plupart de ces magasins ne se sont focalisés que sur trois axes: le fitness, le running et la mobilité urbaine (vélo et trottinette).

Il est d’autant plus intéressant de constater qu’avant d’opter pour ce modèle, l’enseigne d’articles de sport et de loisirs s’est un peu cherchée. Les Lillois se souviennent sûrement du concept de magasin « Décat' » expérimenté dans les années 2010. Un premier mini-format urbain ne proposant que des articles basiques uniquement de la marque Decathlon, moins vendeur. Et qui a finalement disparu pour laisser libre cours au développement de Decathlon City.

« Être en centre-ville, cela demande d’être extrêmement pertinent dans ce que l’on va proposer, pour coller aux attentes des consommateurs qui se trouvent dans la zone. Avoir une offre plus léchée, répondant à des besoins spécifiques », synthétise Philippe Goetzmann.

Précisément ce qu’ont fait Decathlon et IKEA donc. Mais on peut également citer les exemples d’enseignes de bricolage comme Castorama (à Lille) ou Weldom (Mulhouse, Angers) qui attirent des clients en leur proposant des services plus spécifiques. On y vient moins pour acheter une perceuse que pour reproduire une clé ou acheter des ampoules.

Venir s’installer en ville est périlleux

Il faut dire que venir s’installer en centre-ville est périlleux pour ces enseignes. Si les traditionnelles enseignes de centre-ville comme celles de l’habillement ferment, c’est précisément car les cœurs de ville souffrent d’une moindre fréquentation.

Philippe Goetzmann note qu’il y a d’un côté les habitants du centre, « qui font leurs courses sur leur téléphone puis se font livrer« , et fréquentent donc moins les commerces qui les entourent. De l’autre il y a les banlieusards, qui achètent aussi beaucoup en ligne mais qui apprécient également venir faire du shopping en ville. Sauf que beaucoup s’y rendent en voiture. Et pour le spécialiste du commerce, « les entraves à la circulation dans la plupart des villes jouent un rôle sur ce délaissement des centres ».

Les cœurs de ville sont donc des marchés de plus en plus délicats. Mais restent d’importants marchés tout de même, là où les concentrations de population sont les plus importantes. Une autre dynamique pousse ces grandes enseignes à franchir le périphérique: ces habitants des centres-villes viennent moins chez elles. L’idée est donc de capter une nouvelle clientèle.

Et pour Philippe Goetzmann, la raison n’est pas que liée à l’essor du commerce en ligne. Elle est aussi démographique et sociologique. En effet selon lui, aller faire des courses dans une grande zone commerciale de banlieue, « c’est une activité de famille ».

Moins de familles, donc moins de fréquentation des hyper

Or l’expert de la consommation relève qu’il y a de moins en moins de familles. Les ménages des centres-villes sont de plus en plus des simples couples ou des célibataires. C’est effectivement une réalité: les Français veulent moins d’enfants. Et cela met donc en péril la fameuse sortie du samedi, où après avoir déjeuné au Buffalo Grill, on va acheter ses vêtements chez Kiabi, son électroménager chez Boulanger…

« Lorsque l’on est seul, on raccourcit sa logistique de courses. C’es-à-dire qu’on va chercher à faire ses achats au plus près. Or, si on ne va plus dans la grande zone commerciale avec le grand hypermarché, ce sont eux qui viendront à nous », prédit Philippe Goetzmann.

Nous sommes donc en plein dans ce phénomène qui ne devrait pas cesser de s’accentuer. Autre enseigne caractéristique des périphéries et qui était jusque-là quasi inexistante en centre-ville: Leclerc.

L’enseigne de grande distribution compte déjà quelques magasins « Leclerc Express » dans certaines villes. Mais d’après LSA Conso, elle devrait particulièrement mettre l’accent sur ce format de magasin de proximité dans un avenir proche. D’ici les prochaines années, leur nombre pourrait atteindre 1.200, contre 112 seulement actuellement.

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Au Mali, le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans oblige les voyageuses à porter le voile intégral

La gare routière de Bamako, le 11 janvier 2022. FLORENT VERGNES / AFP

Désormais, les femmes voyageant sur les routes du Mali, en grande partie contrôlées par le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), la filiale locale d’Al-Qaida, devront être intégralement voilées et séparées des hommes. L’entreprise Diarra Transport, la principale compagnie du pays, dont les bus étaient à l’arrêt depuis le 7 septembre après avoir essuyé plusieurs attaques sur l’axe Ségou-Bamako, s’est pliée aux injonctions des djihadistes pour pouvoir reprendre ses activités.

Bina Diarra, l’un des porte-parole du GSIM, avait annoncé, le 17 octobre, que les insurgés étaient prêts à épargner Diarra Transport, accusée auparavant de collaboration avec l’armée malienne, si la compagnie appliquait deux conditions strictes sur l’ensemble du territoire malien : l’interdiction de transmettre des informations sur les positions du GSIM aux militaires et l’obligation pour toutes les voyageuses – qu’elles empruntent des bus, des taxis, des motos ou des véhicules personnels – de porter le « hijab complet ». En cas de non-respect, les djihadistes menaçaient de nouvelles attaques.

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Manuel Valls dézingue le macronisme


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La candidature de Jean Castex à la SNCF largement validée par le Parlement

Le président de la RATP, Jean Castex, lors d’une visite au centre de maintenance de la RATP, à Bobigny, le 14 février 2025. JULIEN DE ROSA / AFP

Jean Castex a franchi, mercredi 22 octobre, une étape cruciale dans la course de haies qui le mènera à la tête de la SNCF. L’ancien premier ministre a obtenu l’aval des parlementaires qui ont validé la proposition du président de la République, Emmanuel Macron, comme le requiert l’article 13 de la Constitution. Au Sénat, le 15 octobre, comme à l’Assemblée, mercredi 22 octobre, M. Castex n’a pas eu à lever très haut la jambe pour franchir l’obstacle et n’a été que peu bousculé par les parlementaires.

Le résultat du vote ne faisait aucun doute, plusieurs d’entre eux assurant même avant toute question que l’ancien premier ministre pourrait compter sur leur vote favorable. Sur les 67 parlementaires ayant pris part au vote, 60 ont approuvé la candidature de M. Castex. Deux sénateurs et cinq députés s’y sont opposés ; six sénateurs et dix députés ont voté blanc.

Comme le précisait le communiqué de l’Elysée, la nomination de M. Castex était soumise à l’avis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Celle-ci avait émis des réserves lors de son arrivée à la RATP en 2022, lui interdisant tout contact, de son initiative, avec les ministres de son ancien gouvernement. Sauf que la HATVP s’est déclarée incompétente, a lui-même annoncé M. Castex lors de son audition au Sénat.

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« Nous n’étions pas au courant »: la colère des surveillants de prison face à la présence de policiers auprès de Nicolas Sarkozy

Pour assurer la sécurité de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé, le ministère de l’Intérieur a décidé de placer deux policiers auprès de l’ancien président, incarcéré à l’isolement depuis 24 heures. Une décision qui déclenche la colère des surveillants de prison.

Une annonce qui fait grincer des dents. Reconnu coupable d’association de malfaiteurs en première instance, Nicolas Sarkozy est désormais incarcéré depuis 24 heures à la prison parisienne de la Santé. Pour assurer sa sécurité, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a décidé de placer auprès de l’ancien président de la République, déjà à l’isolement, deux policiers, et ce, 24 heures sur 24.

Une mesure inédite pour le détenu le plus célèbre de France, qui déclenche la colère et l’incompréhension des surveillants de prison. « Nous n’étions pas au courant de la présence de ces ‘gardes du corps’, nous apprenons au fur et à mesure les conditions de détention », déclare auprès de BFMTV, Hugo Vitry, agent pénitentiaire à la Santé et secrétaire local du syndicat Force ouvrière (FO) Justice.

« Nous avons saisi la direction de l’administration pénitentiaire et le cabinet du ministre de la Justice pour réclamer des explications », précise-t-il.

Un agacement partagé par le syndicat CGT pénitentiaire. « Il n’y a pas de plus-value. On sait déjà très bien le faire (assurer la sécurité d’un détenu, NDLR) », déclare Nicolas Peyrin, secrétaire général adjoint du syndicat des surveillants de prison.

Nicolas Sarkozy : sa première nuit en prison – 21/10

« Pourquoi le ministère de l’Intérieur intervient-il »

L’assignation de deux policiers au sein de la prison auprès de Nicolas Sarkozy agace d’autant plus qu’elle émane du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez. « On appartient au ministère de la Justice, on doit assurer la garde et la sécurité. Il n’y a pas de difficulté pour nous à le faire », déclare Nicolas Peyrin.

« Je ne vois pas en quoi le ministère de l’Intérieur viendrait intervenir au sein des détentions », ajoute-t-il.

Dans les coursives de la prison, cette décision sonne comme un « scandale » ou comme un « désaveu pour l’administration pénitentiaire qui sait très bien travailler », souffle une source pénitentiaire à BFMTV.

« Il n’y a jamais eu aucun incident au quartier d’isolement de la Santé, à chaque déplacement d’un détenu incarcéré là-bas, on bloque toute la prison pour qu’il n’y ait aucun autre mouvement, tout est extrêmement cadré », abonde une autre source.

Selon les informations de BFMTV, entre 2022 et 2024, dans le quartier d’isolement de la Santé, il y avait un détenu particulièrement dangereux: Franck Elong Abé, l’homme mis en examen pour avoir assassiné Yvan Colonna à la prison d’Arles. « Il n’y a jamais eu le moindre incident pendant son incarcération à la Santé », souligne cette source.

Un « dispositif de protection eu égard à son statut »

Interrogé sur CNews et Europe 1, ce mercredi 22 octobre, Laurent Nuñez se justifie en indiquant que Nicolas Sarkozy disposait d’un « dispositif de protection eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui ».

« C’est une décision du ministre de l’Intérieur. J’ai en charge la sécurité des hautes personnalités, et évidemment en lien très étroit avec le garde des Sceaux, puisque tout cela se passe en milieu pénitentiaire. C’est une décision visant à assurer sa sécurité, en plus de tout ce qui est mis en œuvre par l’administration pénitentiaire », a-t-il ajouté chez nos confrères.

L’ex-président purge une peine de cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle de 2017. Dès son arrivée en prison, ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté. Une requête qui sera étudiée par la cour d’appel dans les deux prochains mois.

Sylvain Allemand et Alexandra Gonzalez

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Loire-Atlantique : un homme de 82 ans et une femme de 60 ans mis en examen pour « séquestration avec torture » d’une femme pendant cinq ans

Un homme de 82 ans et une femme de 60 ans ont été mis en examen pour la « séquestration avec torture ou actes de barbarie » d’une femme durant près de cinq ans à Saint-Molf (Loire-Atlantique), a annoncé mercredi 22 octobre le parquet de Nantes.

La victime, âgée de 45 ans, « fragile psychologiquement », a été hospitalisée en état d’« hypothermie », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, confirmant des informations de Ouest-France. Elle était contrainte de vivre dans le jardin ou un garage attenant à la maison où vivaient les mis en cause.

La quadragénaire s’est présentée le 14 octobre vers 21 h 30 chez des voisins. « Dévêtue en grande partie, elle est venue frapper à la fenêtre » et a expliqué être « séquestrée » depuis environ cinq ans, a détaillé le magistrat.

« De la bouillie mélangée à du liquide vaisselle »

La plaignante « a expliqué qu’elle vivait en colocation dans cette maison avec une autre femme » jusqu’à l’arrivée d’un homme. Elle a alors « été priée de quitter les lieux de la maison pour aller vivre dans le jardin, soit dehors, soit dans une tente, soit dans un garage attenant à la maison », a poursuivi M. Leroy. Une perquisition a permis de confirmer son récit.

« Elle dormait dans des conditions extrêmement précaires, sur un transat. Elle faisait ses besoins dans un pot ou dans des sacs plastique. Elle mangeait de la bouillie mélangée à du liquide vaisselle », a rapporté le procureur. « Elle était empêchée de sortir. »

« C’est une femme particulièrement fragile psychologiquement et donc en état de vulnérabilité, sinon elle se serait probablement défendue autrement. Elle a réussi à sortir quelques fois de la maison mais elle y revenait », a-t-il ajouté. La victime « pouvait passer des journées entières dehors dans le froid sous la pluie et elle a indiqué également être victime de violences ». Trente jours d’incapacité totale de travail (ITT) ont été prescrits à la victime.

« Actes de barbarie »

D’après le procureur, la victime avait « disparu des radars » depuis avril 2022, date correspondant à son divorce. « Ses comptes bancaires n’étaient plus actifs sauf à verser des sommes d’argent importantes » aux mis en cause.

Ces deux personnes ont été placées en garde à vue à la fin de la semaine dernière et « ont admis une partie de la matérialité des faits, mais en les minimisant considérablement », selon M. Leroy. Ils ont été ensuite mis en examen pour « séquestration avec torture ou actes de barbarie », crime passible de la prison à perpétuité, ainsi que pour « abus frauduleux de l’état de sujétion psychologique ou physique d’une personne [et de la] faiblesse d’une personne vulnérable ». L’octogénaire a été placé sous contrôle judiciaire, tandis que la femme avec qui il vivait a été placée en détention provisoire.

Le Monde avec AFP

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Adolescent mortellement fauché en marge du Mondial 2022: l’automobiliste impliqué « s’excuse » à l’ouverture du procès

Le procès de l’automobiliste accusé d’avoir mortellement fauché Aymen, un adolescent de 13 ans à Montpellier, en marge des célébrations de la demi-finale France-Maroc en décembre 2022, s’est ouvert par les « excuses » du suspect, ce mercredi 22 octobre matin devant la cour criminelle de l’Hérault.

Des excuses présentées à la famille du défunt. Le procès de l’automobiliste accusé d’avoir mortellement fauché Aymen, un adolescent de 13 ans, en marge des célébrations de la demi-finale France-Maroc lors du Mondial de football de 2022, a débuté par les excuses de l’accusé, ce mercredi 22 octobre, devant la cour criminelle de l’Hérault.

« Je voudrais m’excuser à la famille », a déclaré William, 23 ans, petite barbe, cheveux noirs noués en catogan et vêtu d’un t-shirt blanc, depuis le banc des accusés juste après avoir décliné son identité.

La mère d’Aymen, habillée d’un t-shirt portant une photo de son fils et les mots « mon ange », son père, son frère et ses deux sœurs, assis sur le banc des parties civiles de la grande salle du palais de justice de Montpellier, n’ont pas réagi. À son arrivée, la famille n’a pas fait de déclaration.

« Des excuses de circonstance »

« Ça vient un peu tard, ils trouvent que ce sont des excuses de circonstance », a déclaré lors d’une suspension maître Marc Gallix, avocat de la famille, soulignant que les proches d’Aymen « attendent beaucoup de la décision qui va être rendue (mais) ne sont pas animés par des sentiments de haine ou de vengeance ».

L’accusé est jugé jusqu’à jeudi pour « violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « violences volontaires avec arme n’ayant pas entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours ». Il encourt jusqu’à 20 ans de prison.

Le décès d’Aymen avait endeuillé la compétition et un millier de personnes avaient défilé à Montpellier, roses blanches à la main, pour rendre hommage à l’adolescent. Sa mort avait aussi provoqué des échauffourées dans un quartier défavorisé où s’était déroulé le drame.

L’automobiliste a pris la fuite

Le 14 décembre 2022, une centaine de supporters arborant le drapeau marocain étaient descendus dans les rues du quartier de La Mosson, en périphérie de Montpellier, à l’issue de cette demi-finale remportée 2-0 par la France. Certains, le visage dissimulé, ont mis le feu à des poubelles et procédé à des tirs de mortiers.

Au même moment, William, alors âgé de 20 ans, a décidé d’aller fêter la victoire de la France en paradant au volant de la Citroën C4 de sa mère, drapeau tricolore accroché à la portière.

Sur le trajet du retour, vers 22h30, il s’est retrouvé bloqué entre deux véhicules à un feu rouge, à proximité des supporters du Maroc. Le conducteur s’est fait chahuter par des jeunes, visiblement hostiles, et l’un d’entre eux a arraché le drapeau français de la portière, ont retracé les enquêteurs.

William a alors démarré brusquement, effectuant un demi-tour sur les voies du tramway et percutant trois piétons, dont Aymen. Grièvement blessé, l’adolescent, qui avait regardé le match dans le snack de son grand frère avant de rejoindre ses amis pour faire la fête, est décédé peu après sa prise en charge. Un autre ado, légèrement blessé, s’est constitué partie civile.

Le chauffard avait pris la fuite. Il a été interpellé 12 jours plus tard dans les Pyrénées-Orientales après avoir passé plusieurs jours en Espagne avec l’aide de sa famille maternelle, qui a dit avoir craint des représailles de la part de la communauté marocaine envers la communauté gitane.

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