LES ECLAIREURS – Denrées alimentaires: les prix s’envolent en rayons


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Auchan veut basculer tous ses supermarchés sous bannière Intermarché et Netto

Devant un supermarché Auchan, dans le 17ᵉ arrondissement de Paris, en novembre 2024. DELPHINE GOLDSZTEJN/LP/MAXPPP

Confronté à un essoufflement de son modèle, Auchan franchit une nouvelle étape dans son plan visant un retour à la rentabilité.Le distributeur a annoncé, mardi 25 novembre, qu’il prévoit de basculer l’ensemble de ses supermarchés en France sous les enseignes Intermarché et Netto, les deux marques du Groupement Les Mousquetaires. Objectifs : se concentrer sur ses autres formats de magasins (117 hypermarchés et les « drive ») et profiter du dynamisme du groupe indépendant.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Entre Auchan et Intermarché, un discret rapprochement

Pour les deux groupes, il s’agit d’« une évolution majeure de leur partenariat stratégique, commencé en 2024 », qui leur permet déjà d’effectuer en commun leurs achats de marchandises auprès des fournisseurs.

Concrètement, ce projet prendrait la forme d’un modèle inédit dans la grande distribution : Auchan Retail créerait « une entité juridique dédiée », dont le nom n’a pas encore été dévoilé, qui « exploiterait en franchise ses supermarchés sous la bannière Intermarché et Netto », a indiqué le distributeur dans un communiqué. Un dispositif censé perdurer pendant au moins dix ans.

En France, les 261 supermarchés qu’Auchan exploite en propre en France sont concernés. Les 33 magasins franchisés se verront proposer de rejoindre le projet. Cela représente 3,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuels et 11 400 salariés.

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Shein: « Je considère qu’il y a une dimension éthique à ce partenariat », déclare Frédéric Merlin, patron du BHV


Shein: « Je considère qu’il y a une dimension éthique à ce partenariat », déclare Frédéric Merlin, patron du BHV{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

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A Disneyland Paris, une vaste extension ouvrira, fin mars, autour de « La Reine des neiges »

Vue de la nouvelle zone inspirée de « La Reine des neiges », à Disneyland Paris, à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), le 24 novembre 2025. GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

Ce lundi 24 novembre, la pluie tombait par rafales sur le royaume de la Reine des neiges, quand des drones lumineux ont dessiné une date dans le ciel noir : « 29 mars 2026 ». Ce jour-là ouvrira à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), à l’est de Paris, une vaste extension du parc d’attractions le plus célèbre de France : un land (« territoire ») dévolu au monde d’Elsa et d’Anna, l’une des franchises les plus rentables de la firme californienne. En phase de finition, cette nouvelle partie du parc Walt Disney Studios a été ouverte lundi, pour la première fois, à une centaine de journalistes et influenceurs.

Les fans y trouveront ce qui a fait le succès de la formule Disney, à savoir des décors d’une grande qualité, une attention forte portée aux détails, de multiples références au conte adapté de celui d’Andersen. Le visiteur est plongé dans une ambiance de petit port norvégien du XIXe siècle, où la peinture des maisons « a été patinée comme pourrait le faire le vent des fjords », indique Emma Yeates, l’une des responsables de la scénographie. Chaque millimètre a été pensé. La taverne Nordic Crowns servira un menu inspiré des recettes scandinaves : cranberries, saumon, pommes de terre, façon cantine Ikea. « Plus de 30 purées ont été goûtées pour trouver la bonne », indique Aurore Lemarié, responsable marketing chez Disney. Un robot Olaf – le bonhomme de neige qui accompagne la princesse Anna – se déplacera tout seul dans le parc, et les deux héroïnes accueilleront les visiteurs dans la réplique du château d’Arendelle.

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François Hollande favorable à un service militaire volontaire pour « encourager » l’engagement dans la réserve

L’ancien chef de l’État estime ce mercredi 26 novembre sur BFMTV-RMC que la création du service militaire volontaire permettrait de gonfler les soldats de la réserve des armées françaises, comptant aujourd’hui 50.000 hommes et femmes.

Remplacer le SNU qui « n’a pas marché » par un service militaire. Sur BFMTV-RMC, François Hollande s’est dit favorable ce mercredi 26 novembre à la création d’un service militaire volontaire « de quelques milliers de personnes » afin « d’encourager » l’engagement dans la réserve des armées françaises.

Cette idée fait justement son chemin depuis plusieurs semaines dans la tête d’Emmanuel Macron et du gouvernement. Le président de la République a esquissé le début de cette mesure ce mardi sur RTL. Le chef de l’État a évoqué « la transformation du Service national universel vers une nouvelle forme ».

Selon les premières pistes évoquées la semaine dernière (qui n’étaient alors pas encore tranchées du côté de l’Élysée), il serait basé sur le volontariat, tant pour les jeunes hommes que pour les jeunes femmes.

L’objectif serait de former 10.000 jeunes par an d’ici 2030 pour l’armée de terre, et 50.000 d’ici 2036. Il durerait dix mois environ et serait, toujours selon les pistes envisagées, payé près de 1.000 euros par mois. Les volontaires seraient également nourris et logés. Des annonces du président de la République sont attendues ce jeudi.

Du militaire avec « une dimension civique »?

Du côté de l’ancien locataire de l’Élysée, ce nouveau service militaire ne doit pas être un retour à la conscription quand ce fut le cas jusqu’en 1997 dans le pays. « Ce n’est pas eux qui seraient dans des opérations extérieures ou des opérations militaires compliquées », explique François Hollande, estimant que notre « défense ne peut pas reposer là-dessus ».

L’ancien président de la République imagine d’ailleurs « une dimension civique » à ce nouveau service militaire.

« Il faut permettre à des personnes qui sont volontaires de pouvoir remplir un certain nombre de tâches mais qui ne sont pas liées au combat », préconise celui qui est aujourd’hui député socialiste de Corrèze.

Ce mardi, Emmanuel Macron a d’emblée rejeté « l’idée confuse qui consisterait à dire qu’on va envoyer nos jeunes en Ukraine ».

Les armées françaises comptent environ 200.000 soldats dits « professionnels » ainsi que d’une réserve d’environ 50.000 hommes et femmes prêts à être mobilisés le cas échéant, rappelle François Hollande.

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La star algérienne Baya Bouzar, connue sous le nom de « Biyouna », est morte à l’âge de 73 ans

L’actrice Biyouna, à Cannes, le 21 mai 2011. VALERY HACHE/AFP

« Du fin fond du Sahara au plus haut pic du Djurdjura, tout le monde en Algérie connaît Biyouna. » C’est ce que le Monde écrivait en 2002, quand « cette star comique de la télévision [attendait] des rôles au cinéma, en chantant au New Morning, à Paris, après avoir enregistré un premier album ». Elle est morte à Alger mardi 25 novembre, à l’âge de 73 ans, des suites d’une maladie, a annoncé la télévision publique.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé « sa tristesse après la perte d’une des célébrités de la scène culturelle », saluant la contribution de Biyouna au cinéma algérien.

Sa dernière apparition au cinéma était dans le film français Le Flic de Belleville (2018) – elle y incarnait Zohra, la mère du personnage d’Omar Sy. Plus récemment, en 2023, elle avait fait une brève apparition à la télévision dans la série Dar Lefchouch, où elle interprétait une psychologue. Depuis son retrait des médias, Public rapporte que sa dernière apparition publique remontait au 21 février 2025, dans une vidéo TikTok où elle souhaitait un bon ramadan, une prise de parole qui avait beaucoup ému ses fans par sa fragilité apparente.

Née en 1952, à Alger dans le quartier populaire de Belouizdad (ex-Belcourt), Biyouna – de son vrai nom Baya Bouzar – est devenue en quelques décennies l’une des figures les plus familières et les plus aimées d’Algérie. Actrice, chanteuse, danseuse, comique, elle incarnait, depuis les années 1970, une présence populaire unique, reconnaissable entre toutes par son humour frondeur, son parler algérois canaille et son visage expressif.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Biyouna, drôle de grande sœur des Algériens

Très tôt, elle s’est fait remarquer dans les feuilletons algériens, notamment dans Al-Harik, de Mustapha Badie, où le rôle de Fatma, voisine chipie et mégère, lui apporte une immense notoriété. Elle avait 19 ans. Refusant le statut de « star », elle revendique sa proximité avec le peuple, affirmant « patauger dans la même boue » que ceux qui l’aiment, toujours selon Le Monde en 2002. Sa trajectoire personnelle est marquée par une grande résilience : enfance pendant la guerre d’indépendance, violences familiales, menaces des intégristes dans les années 1990, et même une tentative de suicide après les inondations meurtrières de Bab El-Oued en 2001. Pourtant, chaque fois, elle est revenue à la scène, au rire et au public.

Artiste libre de la scène algérienne contemporaine

Artiste complète, Biyouna s’est tour à tour illustrée comme danseuse dans les ballets algériens, chanteuse dans des orchestres féminins, actrice de télévision, icône de comédie et interprète dramatique. Elle a choisi de rester en Algérie pendant les années de terreur islamiste, refusant l’exil pour « ne pas abandonner » ses voisins et son public.

Sa carrière s’ouvre à l’international avec Le Harem de Mme Osmane, de Nadir Moknèche (1999), tourné au Maroc et en France, qui lui permet de rencontrer Carmen Maura et de prendre confiance en son jeu. En parallèle, elle enregistre à Paris son premier album, Raid Zone, révélant au public une voix rauque et profonde qu’elle portera plus tard sur scène.

Guidée par le même réalisateur, elle jouera une ancienne danseuse de cabaret dans Viva Laldjérie, puis une arnaqueuse dans Délice Paloma. Elle a défrayé la chronique avec des scènes considérées comme osées en Algérie dans A mon âge je me cache encore pour fumer (2017).

Comédienne capable de faire rire un pays entier dans un simple spot télévisé, mais aussi de toucher par sa sincérité, Biyouna restera comme l’une des artistes les plus libres, les plus populaires et les plus singulières de la scène algérienne contemporaine.

Lire aussi | Biyouna, la malicieuse d’Alger

Le Monde

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Attention à ces steaks hachés vendus dans toute la France: ils contiennent des bouts de métal

Plusieurs lots de steaks hachés de différentes marques, et vendus chez U, Leclerc, Auchan et Intermarché font l’objet d’un rappel. Ils peuvent contenir de petites particules métalliques qui peuvent vous blesser.

Attention si vous avez acheté ces derniers jours des steaks hachés, que ce soit pour les consommer tels quels ou pour faire par exemple des burgers. Plusieurs lots de différentes marques, et vendus dans de nombreuses grandes surfaces (Auchan, Leclerc, U…) font l’objet d’un rappel de lots depuis ce mardi 25 novembre.

En cause d’après Rappel Conso, un « risque de particules métalliques de petites tailles ». De tels corps étrangers pourraient s’être intégrés aux produits. Et en raison du risque de blessures ou d’effets indésirables que pourrait causer leur ingestion, il est recommandé aux personnes qui les détiendraient de ne pas les consommer.

Quatre lots concernés

En tout, quatre lots de trois marques différentes sont concernés par ce rappel. Tous sont des steaks hachés « façon bouchère », avec 15 ou 20% de matières grasses, et vendus dans des barquettes en plastique de format 2 x 110 grammes, ou 4 x 110 grammes.

D’abord, deux lots de la marque « Tendre & Plus » sont concernés. D’abord, le steak haché « L’extra moelleux Sélection Burger », qui a pour code GTIN (celui sur le code-barres) 3265980147245. Le lot portant le numéro A32697400 et la date limite de consommation fixée au 4 décembre 2025 est concerné.

L’autre lot de cette même marque est le « Pur bœuf façon bouchèse, sélection burger », portant le code GTIN 3265980126707. Le lot concerné a une DLC fixée au 1er décembre 2025 et son numéro de lot est le A32690150.

Le troisième lot concerné n’a pas de marque. Ce sont deux steaks hachés conditionnés dans une barquette transparente portant le GTIN 3265980122167. Les lots ayant des DLC fixées au 30 novembre et 1er décembre 2025 sont concernés.

Enfin, le dernier lot est de la marque Al Qassab. Ce sont des steaks hachés halal « Façon bouchère » vendus en format 4 x 110 grammes. Ce produit porte le GTIN 3265980157206 et le lot concerné est à consommer avant le 1er décembre 2025. Il porte le numéro de lot A32696000.

Rapporter en point de vente pour remboursement

Vous pouvez retrouver l’intégralité des produits concernés, avec un visuel pour chacun en cliquant ici.

Tous ces produits ont été commercialisés du 22 au 23 novembre 2025 dans des supermarchés des enseignes U, Leclerc, Auchan et Intermarché. Si vous en avez acheté, Rappel Conso vous incite donc à ne pas les consommer. Et à les rapporter à leur point de vente avant le samedi 6 décembre 2025 afin d’obtenir un remboursement.

Pour plus d’informations, vous pouvez appeler le service consommateur au 02.41.21.21.21.

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Crise du vin : « Il nous reste environ 1 centime d’euro de bénéfice net sur une bouteille vendue 3,45 euros »

Dans la cave coopérative La Vigneronne, à Canet-d’Aude (Aude), le 21 novembre 2025. ULRICH LEBEUF/MYOP POUR « LE MONDE »

Les premiers givres enveloppent les vignes des plaines des Corbières et du Minervois, et la profession s’attend à un nouvel hiver glacial. A Canet-d’Aude, dans l’arrière-pays de Narbonne (Aude), on s’apprête à tailler les ceps de merlot, de chardonnay ou de cabernet. Dans la cave coopérative La Vigneronne, les 200 adhérents, répartis sur 1 450 hectares et dans sept villages, tentent de résister à la crise qui couve depuis des années. Episodes de gel, de sécheresse, baisse générale de la consommation, hausse des tarifs de l’énergie…, les causes sont multiples, et s’accumulent.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En crise, la viticulture demande à arracher 35 000 hectares de vigne en France

« Nous avons récolté cette année 92 000 hectolitres, soit 25 % de moins que l’année précédente », déplore Nans Pascual, le directeur de cette « coopé » fondée en 1933. « Oui, la profession va mal. Ici, on essaie de jouer la solidarité pour ne pas disparaître », ajoute-t-il.Sur l’ensemble du département, entre 2010 et 2020, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 16 %, soit 1 200 exploitations, selon les chiffres de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt. Et 70 % des exploitations disparues concernaient des viticulteurs. En 2025, ce sont les arrachages de vignes qui ont débuté, avec plus de 5 000 hectares déjà comptabilisés. « Malgré le saut qualitatif des vins opéré au début des années 2000, on ne s’en sort pas », regrette Damien Onorré, le nouveau président du syndicat des vignerons de l’Aude, lui-même viticulteur dans un village voisin, Paraza. Le 15 novembre, à Narbonne, ils étaient environ 6 000 à défiler et à défendre la profession, touchée par ces crises.

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Casse du Louvre: les quatre nouvelles gardes à vue, dont celle du dernier suspect du commando, prolongées

Quatre personnes supplémentaires ont été placées en garde à vue mardi 25 novembre dant l’affaire du cambriolage au Louvre. Il s’agit de deux hommes, âgés de 38 et 39 ans, et deux femmes, âgées de 31 et 40 ans, tous originaires de région parisienne.

Les quatre gardes à vue débutées mardi sont toujours en cours mercredi 26 novembre dans l’enquête sur le casse spectaculaire au musée du Louvre, a indiqué le parquet de Paris à BFMTV.

Mardi, la procureure de Paris Laure Beccuau avait annoncé l’interpellation de quatre personnes supplémentaires: deux hommes, âgés de 38 et 39 ans, et deux femmes, âgées de 31 et 40 ans, tous originaires de région parisienne.

Ces personnes « n’ont pas accès aux éléments de la procédure, raison pour laquelle je ne communiquerai pas davantage sur ce dont elles sont soupçonnées », avait ajouté la magistrate dans un communiqué.

Le quatrième suspect du commando interpellé

L’un des interpellés est suspecté d’être le quatrième homme du commando, a appris BFMTV confirmant une information du Parisien.

Malgré les moyens importants mis en oeuvre depuis le début de l’enquête, les bijoux dérobés le 19 octobre, huit joyaux du XIXe siècle, trésors nationaux, n’ont toujours pas été retrouvés.

Le butin comprenant notamment le diadème de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III) qui compte près de 2.000 diamants est estimé à 88 millions d’euros mais est invendable en l’état.

Jusqu’ici, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC) ont pu interpeller, en deux coups de filet, trois des quatre membres présumés de l’équipe de cambrioleurs. Mais pas le ou les commanditaires.

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Le jeune Adam Raine s’est suicidé à 16 ans, conseillé et encouragé par ChatGPT, OpenAI se défend et dénonce une « utilisation inappropriée » de son agent conversationnel

Trois mois après l’ouverture d’une enquête de la part du gendarme du commerce américain et quatre mois après la plainte de la famille, OpenAI entend donner ses arguments dans une affaire de suicide impliquant son chatbot.

En avril 2025, Adam Raine, un adolescent de 16 ans, se suicidait après de longues discussions avec ChatGPT. L’agent conversationnel lui prodiguait des conseils pour arriver à ses fins, à sa fin… L’affaire a fait grand bruit, au point que la Federal Trade Commission (FTC), le gendarme du commerce américain, a ouvert une enquête autour des chatbots donnant des conseils psychologiques, un mois tout juste après le dépôt d’une plainte de la part des parents de la victime en août 2025.

« Une utilisation non prévue »

Quatre mois plus tard, OpenAI riposte et dénonce une « utilisation abusive » de son chatbot:

« Les préjudices et dommages allégués par les plaignants ont été causés ou ont contribué à être causés, directement et de manière immédiate, en totalité ou en partie, par la mauvaise utilisation, l’utilisation non autorisée, l’utilisation involontaire, l’utilisation imprévisible et/ou l’utilisation inappropriée de ChatGPT par Adam Raine », écrit OpenAI dans ses arguments judiciaires.

Une vision très contrainte de la réalité, auxquels s’ajoutent d’autres arguments, dont l’utilisation de ChatGPT par un adolescent de 16 ans – ce qui n’est pas autorisé par ses conditions d’utilisation.

Dans ses règles, OpenAI soutient également que son chatbot interdit son utilisation pour le « suicide », « l’automutilation », et pour contourner les mesures de protection et de sécurité mises en place par l’entreprise.

Un contournement des règles en cause

Lorsqu’il s’était connecté à ChatGPT, Adam Raine avait notamment partagé ses envies suicidaires. Les réponses du chatbot s’était d’abord faites rassurantes, avec une diffusion du numéros anti-suicide américain, mais l’adolescent avait ensuite pu demander des conseils pour réaliser un noeud coulant, permettant la pendaison. L’IA lui avait alors confirmé que ce procédé pouvait « potentiellement suspendre un être humain ».

Mort d’Adam en Californie : ChatGPT a-t-il vraiment contribué au suicide d’un adolescent?

La famille, elle, explique vouloir mettre en lumière la facilité avec laquelle on peut contourner les limitations apparentes. Dans le cas du suicide d’Adam Raine, le jeune garçon réussissait facilement à contourner les règles en parlant de potentialité ou en demandant au chatbot de créer un jeu de rôle.

Mais pour OpenAI, en utilisant ChatGPT, les utilisateurs signent un « contrat » avec les conditions d’utilisation qui stipulent que cela se fait « à vos risques et périls exclusifs » et qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant ce qui ressort des conversations.

Reste à savoir l’impact de ces arguments sur la décision d’un juge quant à la poursuite de la procédure, d’autant qu’OpenAI aurait assoupli ses règles sur le suicide, quelques semaines avant le suicide d’Adam Raine, selon des révélations du Wall Street Journal, qui pointe du doigt la nécessité d’augmenter l’engagement de ses utilisateurs par ce moyen.

Quelles responsabilités pour les chatbot?

Les avocats des parents qui ont déposé plainte contre l’entreprise ajoutent en outre que ChatGPT a conseillé à l’adolescent de ne pas parler de ses pensées suicidaires à ses parents, l’aidant « activement » à planifier « un beau suicide » avec même « un discours motivant » pour écrire une lettre avant son décès.

Ce n’est toutefois pas l’avis d’OpenAI, qui explique que la lecture complète de l’historique de conversation montre qu’à plus de 100 reprises, ChatGPT a bien demandé à ce qu’Adam Raine réclame de l’aide. En outre, il « présentait plusieurs facteurs de risques significatifs » de passage à l’acte « plusieurs années avant d’utiliser ChatGPT ».

Cette affaire, qui pourrait bien faire jurisprudence sur la responsabilité des entreprises d’IA proposant des chatbots, n’est toutefois pas la seule en cours. Pour la seule OpenAI, on liste déjà huit plaintes en attente de décision et/ou de procès, toutes pour négligence et décès injustifié.

Mais si OpenAI réfute toute responsabilité, l’entreprise a néanmoins modifier ses règles au fil des mois. Elle a ainsi lancé des outils de contrôle parental, et va même détecter les utilisateurs qu’elle pense être mineurs, avant de réclamer une vérification d’identité.

La conclusion judiciaire pourrait avoir un impact sur l’article 230 de la loi sur la responsabilité des plateformes numériques aux Etats-Unis. Selon elle, elles ne peuvent pas être tenues responsable du contenu se trouvant en leur sein, mais il n’est pas certain qu’un chatbot puisse en bénéficier.

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