La loi Duplomb sur l’agriculture validée au Sénat, avant l’ultime vote à l’Assemblée nationale

Laurent Duplomb, au Sénat, à Paris, le 11 février 2025. ALAIN JOCARD/AFP

La proposition de loi sur l’agriculture des sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains) et Franck Menonville (UDI, centre) a passé sans encombre le cap du Sénat, mercredi 2 juillet, dans sa version définitive toujours très critiquée, obtenant un large soutien avant un ultime vote prévu à l’Assemblée nationale mardi 8 juillet.

Le texte qui vise à « lever les contraintes » des agriculteurs, passé lundi par une commission mixte paritaire (CMP) qui avait permis l’écriture d’un texte de compromis entre députés et sénateurs, a été adopté à 232 voix contre 103 à la Chambre haute. Il reste donc une étape avant la fin du cheminement parlementaire de cette proposition de loi : le vote final de l’Assemblée nationale, prévu mardi à 16 h 30.

Même si l’hémicycle du Palais-Bourbon réserve plus de surprises que la Haute Assemblée, une nette majorité semble néanmoins se dégager sur ce texte commun, soutenu durant la CMP par les représentants de l’ensemble du bloc central et du Rassemblement national.

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Réintroduction dérogatoire d’un pesticide interdit en France, relèvement des seuils d’autorisation environnementale pour les bâtiments d’élevage, facilitation des constructions relatives au stockage de l’eau… Les mesures de « simplification » demandées de longue date par une partie du monde agricole – dont la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Jeunes Agriculteurs (JA), Coordination rurale – figurent dans ce texte. Pour la gauche, elles sont autant de « lignes rouges » franchies sur la préservation de l’environnement.

Reculs écologiques

Le sénateur écologiste Daniel Salmon a ainsi fustigé un vote qui permettra de « détruire notre environnement et notre santé, tout cela pour répondre aux exigences de profits de quelques-uns ». La gauche a promis un recours au Conseil constitutionnel en cas d’adoption définitive.

A l’opposé, la majorité sénatoriale, une alliance entre la droite et les centristes, soutenue mercredi par l’ensemble des groupes de l’ex-majorité présidentielle, a pu se satisfaire d’un texte final qui conserve de nombreuses mesures issues du Sénat. Le coauteur du texte, Franck Menonville, a ainsi salué « un grand jour pour notre agriculture et nos agriculteurs », avec une loi qui « allège les contraintes qui les asphyxient au quotidien ».

« La colère de l’hiver dernier est entendue et ce texte est sur le point d’y répondre », a apprécié la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, pour qui ce vote « marquera une étape décisive dans la reconquête de notre souveraineté alimentaire ».

La FNSEA, principal syndicat agricole, et ses alliés des JA avaient salué avant le vote un texte qui « constitue un socle juridique solide et raisonné pour redonner de la visibilité à une profession aujourd’hui acculée ». A l’inverse, la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, s’insurge contre ce texte et a multiplié les mobilisations, dénonçant une « loi mortifère au service du libre-échange ».

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Le Monde avec AFP

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« Il n’y a pas le début d’un faux »: l’avocat de Christian Estrosi revient sur la garde à vue de son client

Au lendemain de la garde à vue du maire de Nice dans l’affaire de possibles détournements de fonds lors d’événements, Mathias Chichportich, avocat de l’édile l’assure ce lundi 1er juillet, son client est « respectueux de la justice ».

Coup de tonnerre à Nice. Au lendemain de la garde à vue de Christian Estrosi, maire de Nice, de son épouse Laura Tenoudj et de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions ce lundi 30 juin, les trois mis en cause sont ressortis libres.

Ce mardi 1er juillet, Mathias Chichportich, avocat de l’édile, réfute les accusations qui portent sur son client auprès de BFM Nice Côte d’Azur. Pour le conseil, il n’y a eu aucune prise illégale d’intérêts.

Des signalements d’élus d’opposition

Il assure que son client est « serein et combatif ». Ce dernier est « déterminé à défendre son honneur sa famille, son bilan à la tête de la ville. [Il] ne supporte pas l’idée qu’il y ait un centime d’argent public qui a pu être détourné », dénonce Mathias Chichportich ce lundi matin.

La garde à vue de ce lundi 30 juin est le résultat de signalements de trois élus écologistes déposés en décembre 2024 dénonçant un manque de rigueur de la part des époux Estrosi dans la séparation de leurs activités et l’organisation d’évènements à Nice.

« Nous avons saisi le procureur de la République parce que Christian Estrosi a voté la délibération où il avait un intérêt. Non seulement il a voté mais il a présidé la séance. Il y a un risque illégal d’intérêt. Il y a aussi la question de détournements de fonds publics potentiels si on s’apercevait que Madame Tenoudj a animé ces événements non pas pour ses compétences, mais parce que la ville et la Métropole subventionnent ces événements à chaque fois d’un demi-million d’euros », expliquait, le lundi 30 juin, Jean-Christophe Picard, élu écologiste d’opposition à Nice à BFM Côte d’Azur.

« Pas le début d’un faux »

Interrogé sur cette déclaration, l’avocat du maire de Nice rétorque que l’élu en est à son « 21e signalement » et que ce dernier a déposé plainte pour un faux en écriture publique.

« C’est une infraction très grave qu’on peut reprocher à un élu. Mais il n’y a pas le début d’un faux dans cette affaire et s’agissant de la prise illégale d’intérêt, il a été établi que les deux événements auxquels on fait référence ont généré des centaines d’emplois et du bien à la ville », assure l’avocat.

« Ce sont des sujets formels et techniques. Ce qui compte, c’est l’intention. Est-ce qu’il y avait un intérêt à ce que Christian Estrosi reste dans la salle pour faire pression dans le cadre de la délibération? La réponse bien évidemment non car nous avons apporté la preuve que Monsieur Estrosi s’est déporté de ce sujet », ajoute-t-il.

Le terme « garde à vue » refuté

Mathias Chichportich réfute aussi le terme de « garde à vue » pour le couple Estrosi-Tenoudj. « Le mot ‘garde à vue’ a circulé dans les médias alors qu’ils étaient encore avec les enquêteurs. Le mot est très fort », a expliqué ce dernier.

Dans un communiqué de presse publié ce lundi 1er juillet, le parquet de Marseille confirme pourtant la garde à vue le 30 juin pour Christian Estrosi et son épouse Laura Cohen-Tenoudj. Ces derniers « ont été entendus sous le régime de la garde à vue dans les locaux de la gendarmerie à Nice ».

Mathias Chichportich dénonce aussi une « instrumentalisation de la justice. « C’est passible d’une grosse amende ». « C’est très grave d’avoir dit que Monsieur Estrosi avait produit un faux en écriture publique », a-t-il conclu.

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« Il y a des problèmes au niveau des urgences » à Laval (Mayenne), assure Yannick Neuder, le ministre de la Santé


« Il y a des problèmes au niveau des urgences » à Laval (Mayenne), assure Yannick Neuder, le ministre de la Santé{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0]&&document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1]){console.log(« first id existe »);user_fid=document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1].replace(« ; », » »)}}catch(e){console.error(« Error loading utiq: »,e)}var tc_vars={env_work: »prod »,site_name: »bfmtv_portail_responsive »,version_responsive:window.deviceName,verticale: »bfmtv »,marque: »bfmtv »,cookie_consent: »0″,amp: »0″,user_category: »Non connecté »,user_email: » »,user_email_hash: » »,user_id: » »,user_utiq_id_mobile:user_utiq_id_mobile,user_utiq_id_wifi:user_utiq_id_wifi,user_fid:user_fid,chapitre1: »politique »,nbr_paragraphes:0,nbr_posts:0,nombre_mots:0,embeded_element:0,level2: »BFM Actu »,pagename: »video-canicule-il-y-a-des-problemes-au-niveau-des-urgences-assure-yannick-neuder-le-ministre-delegue-charge-de-la-sante_VN-202507010507″,titre_contenu: »video-canicule-il-y-a-des-problemes-au-niveau-des-urgences-assure-yannick-neuder-le-ministre-delegue-charge-de-la-sante_VN-202507010507″,type_page: »video »,id_contenu: »202507010507″,date_publication: »2025-07-01T15:14:07Z »,rub_secondaires: »www.bfmtv.com/meteo,www.bfmtv.com/meteo/canicule »,source: »Brightcove »,URL_complet: »https://www.bfmtv.com/politique/video-canicule-il-y-a-des-problemes-au-niveau-des-urgences-assure-yannick-neuder-le-ministre-delegue-charge-de-la-sante_VN-202507010507.html »,type_embed: » ».split(« , »),flags: » »,flags: » ».split(« , »),date_modification: » »,application: »bfm_actu »,marque_web: »bfm_actu »};console.log(« tc vars pour le test tag imagino »,tc_vars);]]>

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Logement des étudiants : la Cour des comptes reproche à l’Etat de naviguer à vue

Une résidence étudiante, à Suresnes (Hauts-de-Seine), le 1er décembre 2023. JULIEN DE ROSA / AFP

Le constat est inattendu : la hausse de 25 % de la population étudiante entre 2012 et 2023 n’a pas déstabilisé l’offre de logements à destination des étudiants. Sous l’effet conjugué du versement des aides personnalisées au logement (APL) à l’ensemble des étudiants et de l’extension du parc à vocation sociale, « le choc démographique a été absorbé », relève la Cour des comptes dans un rapport consacré au soutien public au logement des étudiants, diffusé mercredi 2 juillet.

Au sein du parc de logements à vocation sociale, 245 000 places ont été recensées en 2023, soit une augmentation de 39 % en dix ans, supérieure à celle des effectifs étudiants. « Selon ces estimations, le taux d’équipement national en logements étudiants à vocation sociale, qui s’élève à 8,2 % en 2023, n’a pas connu de dégradation sur la période observée », acte la Cour. Toutefois, les plans, qui se sont succédé, n’ont pas amélioré ce taux, du « plan 40 000 » en 2012 au « plan 60 000 » en 2017 – transformé en feuille de route fin 2023 en vue d’un « plan 35 000 », jusqu’à l’annonce de 75 000 logements en 2025.

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Pays d’Arles: les éboueurs en grève contre leurs conditions de travail et pour des primes

La coupe est pleine pour les éboueurs du Pays d’Arles. Un préavis de grève reconductible court depuis ce lundi 30 juin et les poubelles ne sont plus ramassées pour protester contre des « conditions de travail dégradées » et une direction qui « refuse le dialogue social ».

Les poubelles débordent à Saint-Martin-de-Crau, Arles et Tarascon où les éboueurs observent une grève depuis ce lundi 30 juin.

Dans un communiqué publié par le syndicat CGT des agents de la Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM), les griefs sont nombreux. Les représentants du personnel réclament des « recrutements équitables », considérant que la direction réalise des embauches sans prendre compte de l’ancienneté des agents, de notations officielles ou des compétences des candidats.

Par ailleurs, ils demandent une prime pour les chauffeurs, ripeurs et agents administratifs et proposent une base de négociation autour de 350 euros par mois. « Ce que nous voulons, c’est une reconnaissance concrète de la pénibilité des métiers de terrain (chauffeurs, ripeurs), et de l’implication essentielle des agents administratifs », indique la CGT de la Communauté d’agglomération.

« Locaux insalubres »

Les grévistes souhaitent par ailleurs le renforcement de la participation de la collectivité à la mutuelle et à la prévoyance des agents, l’indemnisation des arrêts-maladie à 100%.

Enfin, les éboueurs dénoncent des conditions matérielles déplorables dans leurs locaux comme à Arles, où ils ne disposent que d’une salle de pause de dix chaises pour 60 agents sans fontaine à eau. Les agents de Tarascon dénoncent l’insalubrité de leur site et l’absence de preuve officielle d’achat d’un nouveau local en vue d’un déménagement.

Les grévistes ont d’autres revendications. Pour le moment, les négociations n’ont pas abouti sur un règlement du conflit social.

La ville d’Arles a mis en place six points de dépôt temporaires pour permettre aux habitants de déplacer eux-mêmes leurs ordures. L’un se trouve sur le boulevard Clémenceau devant le théâtre, l’autre sur le boulevard Victor Hugo au niveau de la croisière, un à la Tour de l’Écorchoir, un autre sur l’esplanade Charles de Gaulle. Des conteneurs sont aussi disponibles près des Arènes et au boulodrome de la place Lamartine.

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Automobile : menace grave et imminente sur les usines d’utilitaires, selon le patron Europe de Stellantis

Un ouvrier sur la chaîne d’assemblage de l’usine Stellantis d’Hordain (Nord), le 27 octobre 2022. SAMEER AL-DOUMY/AFP

« C’est très clair : nous sommes à quelques mois d’un drame. » En marge d’une visite des chaînes de production de véhicules utilitaires de l’usine Stellantis d’Hordain (Nord), mercredi 2 juillet, Jean-Philippe Imparato, directeur de « l’Europe élargie » du constructeur aux quatorze marques, n’y va pas par quatre chemins. Si la commission européenne n’assouplit pas de toute urgence sa réglementation sur la réduction des émissions de CO₂ qui impose une part de 20 % de véhicules électriques d’ici la fin 2025 dans les ventes d’utilitaires, ça ne sera plus rattrapable. Le pourcentage d’utilitaires électriques achetés est actuellement de 9 %. Très loin du compte, donc.

M. Imparato, nommé récemment à son poste actuel par Antonio Filosa, le nouveau directeur général du groupe Stellantis, chiffre à 2,6 milliards d’euros sur trois ans, le montant des pénalités que le constructeur aurait à débourser pour ne pas atteindre ces objectifs. Et, pour lui, Bruxelles doit reculer l’échéance. « Si je paye ce malus, je crashe des usines. C’est écrit. » Ici, à Hordain où travaillent 2 600 salariés en trois équipes, le prix à payer pourrait aller jusqu’à la suppression d’une de ces trois équipes. Une saignée. L’urgence, il la qualifie d’« absolue ».

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« Les fondamentaux, c’est les gadins, les tartes à la crème, la mauvaise foi »: Intervilles de retour ce 3 juillet

La célèbre émission, disparue en 2013, revient sur France 2 dans une nouvelle formule, animée par Nagui. Sans vachettes et avec un autre générique.

Une « guerre des clochers » entre deux villes, des gadins, mais plus de vachettes: jeu culte des étés français depuis 1962, Intervilles revient ce jeudi 3 juillet 2025 sur France 2 dans une version modernisée et pilotée par Nagui, un pari en termes d’audiences.

« L’un de mes espoirs, c’est que l’enfant que nous avons tous en nous soit le premier spectateur de cette émission », a glissé l’animateur-producteur lors d’une conférence de presse début juin.

Intervilles 2025 s’étalera sur quatre soirées diffusées à un rythme hebdomadaire, en direct à 21h10. Pour la première, Beauvais (Oise) recevra Coulanges-lès-Nevers (Nièvre). Parmi les six villes sélectionnées, aucune n’est méridionale, la plus au sud étant Gap (Hautes-Alpes). C’est là qu’aura lieu la deuxième soirée, le 10 juillet, pour un affrontement contre Bourgoin-Jallieu (Isère).

Celle du 17 se déroulera à Wallers-Arenberg, opposée à une autre ville du Nord associée de longue date au programme, Saint-Amand-les-Eaux. Elle avait remporté la dernière version du jeu diffusée en 2013 et été finaliste de la première, en 1962. La finale, le 24 juillet, sera également organisée à Wallers-Arenberg.

« On est fiers de pouvoir représenter (…) la France rurale, la France de ce qu’on appelle la diagonale du vide », a commenté le maire de Coulanges-lès-Nevers, Julien Jouhanneau.

Nagui sera entouré d’une équipe d’animateurs, Valérie Bègue, Camille Cerf, Magali Ripoll, Bruno Guillon et Yoann Riou (qui arbitrera).

Défis physiques loufoques

Il y aura une douzaine de jeux par émission, sur un total de 25 épreuves environ pour l’ensemble du programme. Parmi elles, « le mur des champions », « l’élasti-foot », « la course épique » ou « le tir à la corde ».

Programme-phare des étés hexagonaux, Intervilles a été créé en 1962 par Guy Lux, qui le coprésentait avec Léon Zitrone et Simone Garnier. Chaque numéro oppose deux villes à travers une série de défis physiques loufoques inspirés des fêtes de village, consistant par exemple à traverser des pistes savonneuses ou à monter une pente à la force des bras.

Les « fondamentaux » d’Intervilles, « c’est le direct, être en province, le savon noir, les gadins, les tartes à la crème, la mauvaise foi », a énuméré Nagui. Si ces fondamentaux ne bougent pas, chaque génération a son propre souvenir d’Intervilles, avec des présentateurs différents.

Interrompu au bout de 10 ans, le jeu a fait un premier retour en 1985 sur FR3, avant de basculer sur TF1 de 1986 à 1991, toujours avec le trio originel, puis de 1995 à 1999 avec Jean-Pierre Foucault aux commandes. Par la suite, Intervilles a fait plusieurs retours sporadiques, avec d’autres présentateurs dont, déjà, Nagui. Il n’est plus diffusé sous une forme pérenne depuis 2009.

« Chanananana »

Le retour de ce jeu familial emblématique était envisagé par France Télévisions depuis 2019, mais avait été plusieurs fois repoussé, notamment à cause de la pandémie de Covid.

Contrairement à la version originelle, il n’y aura pas de vachettes pour corser les épreuves. Fin 2024, cette décision avait courroucé les villes taurines de Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan, qui avaient annoncé qu’elles ne participeraient pas.

Intervilles : faut-il remettre les vachettes ? – 15/11

« Ça n’est pas la position d’un bobo végétarien, pas une position personnelle, c’est un échange avec la chaîne », s’est justifié Nagui, qui dit avoir vu une vachette mourir en 2005 lors des répétitions de l’émission: « Je ne me vois pas produire une émission en me disant: ‘On est en direct, à tout moment un animal peut mourir' ». Les vachettes sont remplacées par Topa, mascotte à l’effigie d’une vache conçue par le dessinateur Zep, père du héros de BD Titeuf.

Autre emblème absent pour « un problème de droits » selon Nagui: le fameux générique historique et son entêtante rengaine « Chanananana ». « On a gardé Chanana… pour les paroles, pas exactement pour l’air », a indiqué l’animateur. Le nouveau générique est l’œuvre des deux musiciens qui forment le duo électro Ofenbach, dont Dorian Lux, le petit fils de Guy Lux.

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En Iran, les otages français Cécile Kohler et Jacques Paris inculpés d’espionnage pour le compte d’Israël

Les portraits de Cécile Kohler et Jacques Paris, devant l’Assemblée nationale, à Paris, le 7 mai 2025. ABDUL SABOOR / REUTERS

Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans, sont inculpés d’« espionnage pour le Mossad », le service de renseignement extérieur israélien, de « complot pour renverser le régime » et « corruption sur terre », ont déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une source diplomatique occidentale et l’entourage des détenus.

« Nous avons été informés de ces accusations », a affirmé la source diplomatique occidentale, ajoutant que ces accusations étaient « infondées ».

« Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils ont vu un juge qui a confirmé ces trois chefs d’inculpation », a déclaré Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler. « On ignore quand [ils se sont vus notifier ces chefs d’inculpation]. Mais ils n’ont toujours pas accès à des avocats indépendants », a-t-elle ajouté, lors d’un entretien avec l’AFP, au lendemain d’une visite consulaire du chargé d’affaires de l’ambassade de France à Téhéran.

Chacun de ces trois chefs d’inculpation est passible de la peine de mort.

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Visite d’un diplomate français

Jusqu’à présent, l’Iran a affirmé que les deux Français étaient accusés d’espionnage mais il n’a jamais précisé pour quel pays. Téhéran n’a pas encore confirmé si de nouvelles accusations avaient été portées contre eux.

« Ces motifs d’inculpation, s’ils sont confirmés, sont totalement infondés », a réagi une source diplomatique française interrogée par l’AFP. « Cécile Kohler et Jacques Paris sont innocents. Aucune sentence ne nous a été communiquée et, à notre connaissance, n’a été prononcée », a-t-elle ajouté, exhortant les autorités iraniennes à autoriser Cécile Kohler et Jacques Paris à avoir accès à leurs avocats.

« Nous n’avons cessé d’exiger leur libération immédiate et inconditionnelle depuis leur arrestation, il y a plus de trois ans », a déclaré, de son côté, le porte-parole du Quai d’Orsay, ajoutant que le président de la République, Emmanuel Macron, et le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avaient « réitéré cette exigence auprès de leurs homologues iraniens à plusieurs reprises et encore ces derniers jours ».

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Mardi, Jean-Noël Barrot avait annoncé que Cécile Kohler et Jacques Paris, dont on était sans nouvelles depuis la récente frappe israélienne sur la prison Evin où ils étaient détenus, avaient reçu la visite d’un diplomate français.

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« Une preuve de vie immédiatement »

Les familles et les avocats du couple avaient réclamé, vendredi, « une preuve de vie immédiatement ». « Nous ignorons tout du sort de Cécile et de Jacques, nous ignorons s’ils sont encore vivants, nous ignorons où ils sont », avait alors alerté Noémie Kohler.

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Les autorités françaises avaient précisé la semaine précédente avoir « eu l’assurance » que les deux Français n’avaient pas été blessés dans la frappe israélienne. Mais « cette information vient des autorités iraniennes », ce qui est « loin d’être une garantie », avait alerté Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.

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Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran.

Le Monde avec AFP

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« Comment nos hôpitaux passeront-ils l’été ? » le député PS Guillaume Garot interpelle l’exécutif sur la situation des hôpitaux face à la canicule


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Les députés allongent la durée en centre de rétention administrative pour les étrangers jugés dangereux

Au centre de rétention administrative d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), le 27 juin 2025. GAIZKA IROZ / AFP

La mesure est chère au ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau. Les députés ont voté, mercredi 2 juillet, en faveur de l’allongement de la durée de maintien en centre de rétention administrative de certains étrangers jugés dangereux.

L’article a été adopté avec les voix du bloc central et du Rassemblement national contre la gauche. Le vote solennel sur l’ensemble du texte, déjà adopté au Sénat, aura lieu mardi après-midi.

La durée de rétention dans ces centres, où peuvent être enfermés des étrangers en vue de leur expulsion, est de quatre-vingt-dix jours maximum, sauf pour les étrangers ayant été condamnés pour terrorisme : elle peut alors aller jusqu’à deux cent dix jours.

Le texte prévoit d’étendre cette durée de deux cent dix jours aux étrangers condamnés à une interdiction du territoire, à ceux dont le « comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public », ainsi qu’à ceux ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).

Sont également concernés, avec l’adoption d’un amendement du rapporteur Olivier Marleix (Les Républicains, Eure-et-Loir), les étrangers faisant l’objet d’une décision d’expulsion ou d’interdiction administrative du territoire, réservées à des cas graves.

Cette proposition de loi sénatoriale avait émergé après le meurtre de Philippine, étudiante retrouvée morte à Paris, en 2024. Le meurtrier présumé était un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire, qui venait de sortir d’un centre de rétention de Metz après plusieurs années en prison.

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La gauche dénonce une mesure inutile

« A quelques jours près, l’administration détenait le laissez-passer consulaire » qui aurait permis de l’« éloigner », a déclaré le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, dans l’Hémicycle. « Quand il s’agit de négocier pied à pied avec les pays d’origine, chaque jour est compté », a-t-il ajouté.

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Mais la gauche a dénoncé une mesure inutile. « Si l’Etat demeure impuissant à faire expulser une personne sous OQTF à l’issue d’une incarcération de plusieurs années, qui peut croire un instant qu’il y parviendra mieux pendant les quelques mois de rétention supplémentaires ? », a lancé la députée Céline Hervieu (Parti socialiste, Paris).

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Le député Ugo Bernalicis (La France insoumise, Nord) a, lui, proposé un amendement pour envoyer « dix députés de droite, d’extrême droite et de la minorité présidentielle » tirés au sort dans un « stage d’immersion de trente jours » en CRA.

M. Marleix a défendu un texte « équilibré et proportionné », alors que le droit européen permet une rétention pouvant aller jusqu’à « dix-huit mois ».

Plusieurs députés ont toutefois argué que l’allongement de la durée moyenne de rétention (33 jours en 2024, le double de 2020 selon un rapport d’associations) n’a pas permis d’augmenter le taux d’expulsion.

En 2018, une loi avait doublé la durée maximale de rétention de 45 à 90 jours.

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Dans des débats houleux, les députés ont également intégré des mesures, parfois réécrites, de la dernière loi « immigration », retoquées au Conseil constitutionnel. Comme le placement sous conditions de certains demandeurs d’asile en rétention ou la possibilité de relever des empreintes digitales et prendre des photos d’identité sous la contrainte.

Le texte prévoit également de décompter en heures, plutôt qu’en jours, le délai de placement initial en rétention ou en zone d’attente, pour le maximiser quand il démarre, par exemple, en fin de journée.

Le Monde avec AFP

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