Le billet vert a été chahuté mercredi soir par les annonces consécutives de Donald Trump sur les nouveaux droits de douane, afin, selon lui, de faire « renaître » l’industrie américaine et de mettre fin au « pillage » des Etats-Unis.
Le dollar a chuté de plus de 1% face à l’euro vers 20h20 GMT alors que Trump dégaine ses nouveaux droits de douane pour mettre fin au « pillage » de l’Amérique, les cambistes craignant un ralentissement de l’économie américaine. Le billet vert a perdu jusqu’à 1,09% à 1,0924 dollar à 20h17 GMT. Il reculait également face à la livre, lâchant jusqu’à 0,75% à 1,3025 dollar. Vers 20h40, le « buck », autre surnom de la monnaie américaine, ne lâchait plus que 0,48% face à l’euro à 1,0845 et 0,68% face à la livre, 1,3003, revenant aux niveaux auxquels il évoluait avant le discours de Trump.
Le billet vert a été chahuté mercredi soir par les annonces consécutives de Donald Trump sur les nouveaux droits de douane, afin, selon lui, de faire « renaître » l’industrie américaine et de mettre fin au « pillage » des Etats-Unis. Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu’il allait signer un décret instituant « des droits de douane réciproques » sur les importations des Etats-Unis, soit au même niveau que ceux perçus par les partenaires commerciaux de Washington, détaillant par ailleurs que les produits étrangers seront visés par au moins 10% de droits de douane.
« L’augmentation des droits de douane a été un facteur négatif pour le dollar américain » ces dernières semaines, a rappellé Matthew Weller, de Forex.com.
Les cambistes craignent que les surtaxes douanières « entraînent un ralentissement de l’économie américaine », selon l’analyste.
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Vers une baisse des taux d’intérêt de la Fed
Afin de soutenir l’économie américaine, la Réserve fédérale (Fed) pourrait être tentée d’abaisser ses taux d’intérêts, rendant le dollar moins rémunérateur pour les investisseurs, ce qui les pousserait à délaisser cette devise.
« Les droits de douane sont intrinsèquement inflationnistes et négatifs pour la croissance – un mélange macroéconomique toxique », qui laisse les acteurs du marché « sur la corde raide », rappelle Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
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