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En Ile-de-France, la peur d’un « dumping social » dans les lignes de bus perdues par la RATP au profit d’un opérateur italien

L’exploitant des transports publics de Milan, ATM, fera rouler ses premiers bus en proche banlieue parisienne en mars 2026. Ainsi en a décidé l’autorité organisatrice des transports dans la région, Ile-de-France mobilités (IDFM).

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C’est la première fois que l’entreprise italienne, implantée également en Grèce et au Danemark, exploitera des transports publics de ce côté-ci des Alpes. Au grand dam des concurrents, qu’il a battus lors de l’appel d’offres dont le gagnant a été officiellement donné jeudi 10 avril, lors du conseil d’administration d’IDFM dirigé par la présidente de la région, Valérie Pécresse. La RATP, jusque-là en monopole, avait concouru pour continuer à exploiter ces 18 lignes de bus organisées autour du dépôt de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Comme l’exige la loi, le nouveau délégataire de service public doit reprendre l’ensemble des salariés du service qu’il a raflé à son concurrent. D’ici début 2026, les 750 à 800 agents de la régie historique parisienne qui officient actuellement sur les 18 lignes de bus concernées devront avoir choisi entre le transfert à la nouvelle entreprise et le licenciement. Les salariés transférés rejoindront les rangs d’ATM équipés d’un « sac à dos social » prévu par la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, qui garantit leur salaire, une partie de leurs avantages, ainsi que le bénéfice, pendant quinze mois, des accords de l’entreprise qu’ils quittent.

Table des matières

Une centaine de licenciements

Combien parmi eux accepteront d’être transférés ? Dans un contexte de forte tension sur le recrutement des chauffeurs, les dirigeants français et italiens d’ATM qui rencontraient la presse, mardi 15 avril, disent espérer qu’un maximum d’agents franchissent le pas et travaillent sous leurs couleurs. Des propos qui contredisent les hypothèses inscrites dans leur réponse à l’appel d’offres. Dans un document confidentiel de synthèse des offres reçues – plus de 200 pages rédigées par IDFM –, il est écrit qu’ATM escompte 11 % de refus chez les chauffeurs, et 29 % chez les agents hors conduite – soit une centaine de licenciements. Ce qui est nettement supérieur aux offres concurrentes de la RATP, de Transdev, de Keolis (filiale de la SNCF).

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