Le président Emmanuel Macron s’exprime dans l’entrepôt du Croissant-Rouge égyptien, à El-Arich, en Egypte, le 8 avril 2025. LUDOVIC MARIN / VIA REUTERS
Des stocks d’aide venus de France et d’Europe entreposés sous de grandes tentes blanches à 50 kilomètres de la bande de Gaza. Une route fraîchement bitumée dans un décor de no man’s land semi-désertique. Emmanuel Macron et son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, ont visité, mardi 8 avril, la plateforme humanitaire du Croissant-Rouge, dans la banlieue de la cité portuaire d’El-Arich, en Egypte. Les cargaisons s’entassent tout autour d’eux, pour cause de blocus humanitaire imposé par Israël depuis le 2 mars, avant même la reprise des affrontements dans l’enclave palestinienne, le 18. Certaines denrées vont se périmer, à défaut d’être distribuées à la population à laquelle elles sont censées porter secours.
« La situation aujourd’hui est intenable, et elle n’a jamais été aussi grave », juge M. Macron à propos de la bande de Gaza, avant d’appeler à une « reprise le plus rapidement possible de [la distribution de] l’aide humanitaire », la « priorité des priorités », dit-il non sans plaider pour un nouveau cessez-le-feu, de quarante à cinquante jours. Selon les autorités de l’enclave, quelque 1 400 civils ont été tués depuis la fin de la trêve, et plus de 50 000 au total depuis le début du conflit, au lendemain des attaques terroristes du Hamas en Israël.
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