Dans un courriel, Sciences Po Students for Justice in Palestine explique cette occupation « par un profond sentiment de solidarité avec le peuple palestinien », après des nouvelles frappes israéliennes qui ont fait plus de 400 morts à Gaza.
Des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne ont été délogés mardi 18 mars au soir par les forces de l’ordre de locaux de Sciences Po Paris qu’ils occupaient depuis la fin d’après-midi, a-t-on appris auprès d’étudiants et de la direction.
Ils étaient « une petite trentaine », selon la direction de Sciences Po, qui a fait état auprès de l’AFP d’une évacuation « sans heurts » du campus de Saint-Thomas vers 23h30.
Les étudiants s’étaient rassemblés vers 17 heures à la cafétéria pour des prises de parole et débats, selon le même source. Face à leur refus de partir « à 23 heures, au moment de sa fermeture », « le directeur de Sciences Po a sollicité une intervention policière pour que le campus puisse fermer dans des conditions normales ».
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« Sentiment de solidarité avec le peuple palestinien »
Sur des vidéos diffusées par le « Comité Palestine » Sciences Po, des étudiants entonnaient des slogans tels que « Free, Free Palestine » ou « Résistance, résistance de Paris à Gaza », dans la rue à proximité des forces de l’ordre.
Dans un courriel, Sciences Po Students for Justice in Palestine explique cette occupation « par un profond sentiment de solidarité avec le peuple palestinien » et par le refus des étudiants de « rester silencieux » face à l' »horreur » de la situation à Gaza. Ils réclament notamment « la rupture des partenariats de Sciences Po avec les universités israéliennes ».
De nouvelles frappes israéliennes, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier, ont fait plus de 400 morts à Gaza, selon le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.
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