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« Un racket »: une pétition lancée par LFI réclame la baisse du prix des tunnels urbains à Marseille

La chambre régionale des comptes a publié un rapport critique sur la gestion privée des tunnels urbains de Marseille. Le député LFI, Sébastien Delogu, annonce qu’une pétition a été lancée pour demander une baisse des tarifs.

La France Insoumise, par la voix de Sébastien Delogu, a lancé, ce mardi 15 avril, une pétition en ligne, ciblant les tarifs jugés excessifs, en s’appuyant sur un rapport de la chambre régionale des comptes.

Dans une courte vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, le député LFI s’indignait, ce mardi 15 avril, devant la barrière de péage. Il n’accepte pas de devoir payer 6,10 euros la traversée du tunnel Prado Carénage, alors que celle-ci ne dure que quelques minutes.

« Un racket »

Entre 2014 et 2024, les prix du péage ont enregistré une hausse de 59%. Alors que le résultat de la société marseillaise du tunnel Prado Carénage a permis de verser chaque année plus de 11 millions d’euros de dividendes aux actionnaires (sauf pour 2019).

Sébastien Delogu dénonce une très grande rentabilité de ce tunnel urbain, axe routier essentiel de la ville. Chaque jour, 60.000 véhicules l’empruntent.

« Quand il y a un euro qui peut aller dans la poche des Marseillais et Marseillaises, je vais aller le récupérer. […]Les deux sociétés sont en train de se gaver sur l’argent public des Phocéens, » promet-il.

Il réclame donc le retour en régie publique et dénonce la faiblesse de la redevance annuelle reversée par le consortium d’exploitants Vinci-Eiffage à la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Soit 13.000 euros payés annuellement par la Société Prado Sud.

« Je ne vais pas laisser aujourd’hui Martine Vassal continuer à organiser ce que je considère comme un racket » assure-t-il.

Delogu dénonce une passivité de la mairie

Mais, passer les tunnels en régie publique serait actuellement inimaginable. Du moins, pour l’instant, car le contrat qui lie la métropole à la société privée pour le Prado Carénage court au moins jusqu’en 2033. Sollicité par BFM Marseille Provence, l’intercommunalité ne souhaite pas s’exprimer davantage sur le sujet.

Sébastien Delogu accuse également l’édile phocéen de passivité et d' »être muet » sur le sujet.

« Monsieur Benoît Payan, le maire des Marseillais et des Marseillaises, ne saisit pas le tribunal admnistratif, ne s’insurge pas de cette situation et laisse donc des grandes entreprises s’en mettre plein les poches. Donc, je me dois d’être en première ligne sur ce sujet et de dénoncer cela », affirme-t-il.

De son côté, la Ville se défend: « Je comprends bien que Sébastien Delogu a des intérêts politiques. Mais, il faut que nous dialoguons avec la métropole pour faire avancer les choses et ne pas prendre ce biais médiatique qui est fort mais qui n’a pas de vocation à trouver des solutions, » explique Marie Batoux, adjointe aux mobilités.

La pétition lancée par LFI compte actuellement plus de 2.400 signatures.

Lucas Brousse avec Julie Benmoussa

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